Félicitations aux finalistes 2025 !
Les lauréats seront nommés le 20 novembre prochain de 13h à 17h lors de l’événement Les Vivats, les prix pour les événements et les activités culturelles écoresponsables présentés par LOTO-QUÉBEC et RECYC-QUÉBEC.
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Cliquez sur les noms des organisations ci-bas lire leur résumé des actions entreprises.
Prix de la relève Vivats – remis en collaboration avec Planetair
Depuis 2023, Les Émotives inc., fondée par les cinéastes Lisa Bolduc et Romy Boutin St-Pierre, porte une mission artistique engagée : produire des œuvres cinématographiques sensibles et féministes, tout en développant une pratique de production respectueuse des êtres humains et de l’environnement. Amies et alliées artistiques, elles unissent leurs forces pour créer un espace de travail éthique, humain et propice à la relève artistique.
Le court-métrage Garçons exemplaires, produit par Les Émotives inc., s’inscrit pleinement dans cette vision. Œuvre percutante et actuelle, le film questionne les normes sociales liées à la masculinité conventionnelle et propose une réflexion profonde sur l’enfance et l’émancipation. Environ 110 personnes ont participé au tournage, dont cinq comédiens principaux âgés d’environ 11 ans, 14 jeunes figurants et 15 figurant·es supplémentaires.
Dès les premières étapes de conception, l’éco responsabilité a été placée au cœur du projet. Chaque décision, du choix des matériaux à la gestion des déplacements, a été pensée pour réduire l’empreinte environnementale. Les actions mises en place étaient accessibles, peu coûteuses et facilement adaptables.
Voici quelques exemples concrets :
Réutilisation et redistribution des décors et costumes
La quasi-totalité des décors et costumes provenaient de matériaux récupérés lors de tournages précédents.
À la fin du tournage, les décors ont été remis à deux organismes culturels œuvrant dans la redistribution de matériaux artistiques.
Les comédiens pouvaient racheter leurs costumes (toges et chapeaux de finissants), ce que la majorité a choisi de faire.
Implication des citoyen·nes et engagement humain
- Pour impliquer les jeunes comédiens dans la démarche écoresponsable, l’équipe a instauré « La minute écoresponsable », une activité quotidienne durant laquelle un des cinq jeunes comédiens principaux présentait devant l’équipe une action écoresponsable concrète du tournage. Cela permettait de sensibiliser toute l’équipe et de renforcer le sentiment d’engagement collectif, dans une atmosphère ludique et positive.
- Une dizaine de résidents d’une maison pour aînés ont participé activement comme bénévoles dans le cadre d’un programme culturel.
- Plusieurs bénévoles ont également été figurants, favorisant les échanges intergénérationnels et valorisant leur contribution.
En guise de remerciement, une séance de projection sera organisée à la résidence en présence des productrices.
Un espace tranquille était aménagé pour les parents, avec une membre de l’équipe disponible en tout temps.
Présence d’une coach d’enfants pour encadrer les jeunes comédiens sur le plateau et pendant les temps de repos.
Une membre de la production était disponible en permanence pour répondre aux préoccupations de l’équipe.
Pour une scène délicate, un encadrement rigoureux a été mis en place : préparation préalable avec les comédiens, leurs parents et une coordonnatrice d’intimité. Le plateau était fermé, accessible uniquement aux personnes indispensables.
Réduction des matières résiduelles
L’équipe devait apporter ses propres assiettes, ustensiles réutilisables et bouteilles d’eau. Un système incitatif a été instauré pour favoriser l’adoption de cette mesure: des articles réutilisables pouvaient être achetés pour 2 $ chacun.
Les collations étaient servies dans des verres réutilisables lavés entre chaque usage.
Bacs de tri (compost, recyclage, déchets, contenants consignés) installés et clairement identifiés.
À la fin du tournage, les restes alimentaires ont été redistribués : l’équipe était invitée à en emporter, et le surplus a été remis à un organisme venant en aide aux personnes sans domicile fixe.
Offre alimentaire saine et écoresponsable
- Collaboration avec un traiteur local engagé dans une démarche écoresponsable.
Repas 100 % végétarien avec plusieurs options végétaliennes.
Utilisation d’ingrédients locaux et de saison, dont au moins 5 % certifiés biologiques.
Inclusion et diversité
- Bien que le court-métrage mette en scène principalement un groupe de jeunes garçons (puisqu’en lien avec le propos du film), la diversité est mise en avant chez les figurant·es, notamment au sein du jury. Ce groupe, qui joue un rôle central, reflète la société contemporaine : parité hommes-femmes, diversité des âges, représentativité ethnoculturelle et inclusion d’une personne en situation de handicap.
Politiques internes de recrutement attentif à la diversité (femmes, personnes racisées, communautés 2SLGBTQIA+), communications inclusives et adaptation des pratiques aux réalités de l’équipe.
Climat de travail bienveillant et à l’écoute, espaces de dialogue éthique, gouvernance féministe et collaborative avec prise de décision horizontale valorisant la parole de toutes et tous.
Transport et accessibilité
- Communication en amont et mise en place d’un système de covoiturage.
Lieu de tournage choisi pour sa proximité avec le traversier, avec mise à disposition de vélos pour les membres venant de Montréal, favorisant le transport actif.
Protection contre la chaleur
- Parasols et ombres pour les jeunes comédiens et figurant·es entre les prises à l’extérieur.
Ventilateurs et climatisation en fonctionnement continu dans les espaces intérieurs.
Rafraîchissements offerts, y compris des popsicles pour aider l’équipe à se refroidir agréablement.
La description est à venir.
La description est à venir.
Prix Vivats – Prévention et réduction à la source des matières résiduelles – présenté par RECYC-QUÉBEC
La description est à venir.
FESTIVAL DE CIRQUE DES ÎLES Depuis sa création en 2019, le Festival de Cirque des Îles, organisme à but non lucratif, a pour mission de promouvoir les arts du cirque aux Îles-de-la-Madeleine. Il présente des spectacles de troupes professionnelles de cirque contemporain, reconnues tant au niveau national qu’international. Véritable vitrine pour les artistes circassiens d’ici et d’ailleurs, le Festival propose une programmation familiale, inclusive et participative, qui allie plaisir, excellence et engagement communautaire.
Conscient de la richesse et de la fragilité de son environnement insulaire, le Festival intègre, dès sa première édition, des pratiques écoresponsables au cœur de son organisation. Il adopte une approche globale du développement durable, articulée autour des volets environnemental, social et économique, avec plus de 40 actions concrètes mises en œuvre cette année.
Environnemental
Le Festival de Cirque des Îles met en œuvre des actions concrètes pour réduire son empreinte écologique :
- Aucune bouteille d’eau à usage unique sur le site depuis plusieurs années. Des stations de remplissage gratuites sont disponibles et des messages de sensibilisation sont diffusés.
- Tous les breuvages sont servis dans des écocups réutilisables. Vaisselle lavable utilisée dans toutes les zones du site, et contenants compostables pour les restaurateurs. Catering responsable dans les loges artistes et bénévoles, aucun sachet individuel, achats en gros et préparation quotidienne des plateaux.
- Mise en place d’îlots de tri avec signalisation claire, formation des bénévoles, suivi par le CERMIM et reconnaissance de la Municipalité pour la qualité du tri.
- Mutualisation, prêt et location d’équipements avec différents organismes locaux et la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine pour limiter les achats et les transports.
- Réutilisation de mobilier, costumes, matériel électronique et éléments scénographiques. Signalétique artisanale et durable.
- Billetterie électronique pour réduire l’impression papier. • Vente de produits réutilisables à l’effigie du Festival (sacs, bouteilles).
- Promotion du transport actif, du covoiturage et du service de transport collectif local (REGIM), avec infrastructures adaptées. Site accessible au cœur de Cap-aux-Meules, promotion du transport responsable, marche, vélo, covoiturage.
Social
Le Festival favorise l’inclusion, le respect et le bien-être :
- Forte participation citoyenne : les bénévoles jouent un rôle essentiel dans la réussite du Festival, à toutes les étapes – de la logistique à l’accueil.
- Insertion sociale : accueil de jeunes en réinsertion via Justice Alternative et Carrefour Jeunesse Emploi. Remis de billets à des familles dans le besoin et néo-arrivantes, accueil de groupes de jeunes (OTJ), etc.
- Prévention du harcèlement et des comportements abusifs : formation via le programme LUEUR, affichage sur le site, réunion annuelle de sensibilisation avec toute l’équipe. Information sur le site aux festivaliers, consignes en cas de besoin.
- Collaboration étroite avec l’École de Cirque des Îles, qui participe activement à la programmation, aux animations et présente un grand spectacle sous le Chapiteau CTMA avec près de 150 jeunes artistes. Intégration de jeunes artistes de l’École de Cirque de Québec aux premières parties avec l’ÉCI. Collaboration avec partenaires tels la Tohu, En Piste, etc. pour une cohésion de programmation, etc.
Économique
Le Festival soutient activement l’économie locale :
- Partenariats avec des entreprises et commerces locaux pour l’alimentation, les services et les activités. Approvisionnement et achat local. • Collaborations avec des partenaires engagés : CTMA, Pascan, Desjardins, la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, l’École de Cirque des Îles, Au Vieux Treuil, etc.
- Soutien du Vieux Treuil pour la billetterie, favorisant une solution locale et collaborative. Maintien de cette collaboration qui encourage un fournisseur de services billetterie local.
- Organisation de déplacements en covoiturage pour les équipes et artistes, avec optimisation des trajets pour réduire l’empreinte carbone.
- Mise en valeur du transport actif et collectif dans toutes les communications du Festival.
- Partenariat avec le RUPCAM pour l’aménagement du site, illustrant l’intégration du Festival dans son milieu.
Le Festival de Cirque des Îles incarne une vision festive, humaine et durable, où l’art du cirque devient un vecteur de sensibilisation, de rassemblement et de transformation positive pour la communauté et l’environnement.
Conscient de son empreinte environnementale en tant que festival international d’envergure, le Festival TransAmériques (FTA) déploie depuis plus de dix ans des efforts pour améliorer son impact écologique et promouvoir des pratiques écoresponsables, dans le respect du territoire et des citoyen·ne·s.
En cohérence avec sa politique d’écoresponsabilité 2022-2026, il mène des initiatives concrètes : adhésion au Programme Go Zéro, création d’un Fonds écoresponsable, écofrais par billet acheté, offre alimentaire 100 % végétarienne et compensation carbone des émissions générées par les transports de l’équipe et des artistes.
De 2018 à 2024, le FTA a obtenu à cinq reprises le niveau 3 de la norme BNQ 9700-253 – Gestion responsable d’événements. Pour sa 19e édition réunissant plus de 33 500 Festivalier·ère·s et 230 artistes, il a poursuivi ses efforts et sa reddition annuelle auprès du CQEER, malgré la fin du programme de certification.
Voici un aperçu des résultats obtenus et des nouveaux engagements venant compléter les pratiques désormais consolidées du Festival :
Fournisseurs et approvisionnement local
- 78 % des fournisseurs impliqués dans l’événements sont situés dans un rayon de 100 km et 32 % possèdent des engagements de développement durable ;
- 5 partenaires écoresponsables : RECYC-QUÉBEC, Écoscéno, Go Zéro, CQEER, Planetair ;
- 5 salles de spectacles accréditées « Scènes écoresponsables ».
Gestion des matières résiduelles
- 71,5 kg de matières scéniques recyclées grâce au partenariat avec le programme Go Zéro ;
- Conception et fabrication d’un îlot de tri, entièrement issu d’une démarche de surcyclage et pensé pour être facilement prêté à d’autres organismes grâce à sa structure adaptable ;
- Présence d’une brigade verte professionnelle (ENUF) répondant aux questions des Festivalier·ère·s.
Alimentation
- Traiteurs et brasseurs locaux (Resto Plateau, La Place Commune, Zamalek, Les Grands Bois, Jus Dose, etc.) engagés dans une démarche écologique ou solidaire.
- 79 % des aliments et 88 % des breuvages proviennent d’un rayon inférieur à 300 km du Quartier général ;
- 78 % des aliments sont certifiés biologiques, équitables, écologiques, issus de l’économie circulaire, etc. (p. ex. : Pêche durable, Aliments du Québec, Origine Québec).
Transport et bilan GES
- Compensation carbone : 278 tonnes de CO2 éq. neutralisées grâce à un investissement de 8 000 $.
- 84 % des Festivalier·ère·s sondé·e·s et 91 % des employé·e·s et bénévoles ont utilisé les transports actifs ou collectifs ;
- 3 compagnies étrangères ont profité de leur présence au FTA pour réaliser une tournée nord-américaine, ce qui a réduit l’empreinte carbone, favorisé la mutualisation des ressources et maximisé l’impact de leur séjour ;
Sensibilisation et communications
- Lancement du Guide d’écoconception pour les arts vivants, développé en collaboration avec Écoscéno, le CQEER et huit partenaires associatifs, accessible gratuitement en ligne en français et en anglais et visant à accompagner les professionnel·le·s du milieu dans une transition écoresponsable de leurs pratiques ;
- 90 signataires du Guide écoresponsable des Festivalier·ère·s, promouvant de bonnes habitudes à adopter pendant l’événement ;
- 4e édition de la Journée d’écologie décoloniale, mobilisant plusieurs générations autour de perspectives écologiques, de justice et de solidarités des luttes, incluant une activité inspirée de la Fresque du climat;
- Campagne de mobilité durable : promotion des transports actifs et collectifs (affichage, publicités, réseaux sociaux) et vélo-promo électrique conçu pour être prêté à d’autres organismes et animé par des bénévoles pour encourager ces modes de déplacement.
Accessibilité, EDI et bien-être
- 72 billets offerts aux participant·e·s d’Eka shakuelem, un programme sur mesure qui permet à de jeunes talents autochtones de vivre une semaine d’ateliers et de spectacles, afin de stimuler leur intérêt pour les arts vivants ;
- Poursuite du chantier sur l’accessibilité universelle : surtitrages français et/ou anglais, lieux majoritairement accessibles aux personnes à mobilité réduite, audiodescription, interprétation en LSQ, conseiller·ère·s en soutien émotionnel offrant écoute et piste de réflexion au public en cas de besoin ;
- Politique ÉDI alignée sur un plan d’action (2024-2026), visant à rendre le Festival inclusif et à constituer une équipe représentative de ses valeurs et de la population de Montréal/Tio’tia:ke/Mooniyang.
Pour en savoir plus sur notre démarche écoresponsable : https://fta.ca/fr/ecoresponsabilite
Prix Vivats – Gestion responsable des matières résiduelles – présenté par RECYC-QUÉBEC
La description est à venir.
Depuis sa création en 1987, le Festival International Nuits d’Afrique défend des valeurs humanistes, d’ouverture, de respect et de partage. À travers notre programmation, notre événement incarne la rencontre des cultures. Fort de son histoire et de son ancrage dans les communautés, notre festival continue de croître tout en s’engageant activement pour la durabilité, en intégrant des pratiques écoresponsables dans l’ensemble de nos activités et opérations.
Cette année, nous avons rédigé un plan d’action et un politique écoresponsable dans le cadre d’une entente triennal avec l’organisme CQEER. Nous poursuivons maintenant nos objectifs de diminuer notre impact environnemental et de pérenniser l’ensemble de nos mesures, tout en impliquant notre public et nos partenaires dans notre démarche.
Quelques-unes de nos actions :
Engagement social :
Accessibilité et inclusion :
1. Mise en place d’infrastructures accessibles telle qu’une zone et des rampes pour personnes à mobilité réduite, ainsi qu’un répertoire de services adaptés disponible sur notre site Internet.
2. Création et communication des espaces de bien-être : salle d’allaitement à proximité, espaces de repos sur le site, zone famille, diffusion des concerts sur un écran géant pour un public plus sensible à la foule.
3. Nous prenons des mesures pour assurer la sécurité et la santé des festivalier·ères, notamment avec des fontaines d’eau, des brumisateurs, un protocole anti-harcèlement, et des équipes de sécurité formées présentes 24h/24.
4. Avec plus de 70% d’activités gratuites, des billets de spectacles en salles variant de 10 à 50 $ et la gratuité offerte aux accompagnants de personnes en situation de handicap (Carte Accompagnement Loisirs), le Festival souhaite rester abordable et accessible au plus grand nombre.
5. Notre programmation d’après-midi au Cabaret Nuits d’Afrique propose des concerts intimes qui incitent à un dialogue privilégié entre l’artiste et son public, ainsi que des ateliers de danses conçus pour un public élargi.
Diversité :
6. Notre festival est un lieu de rencontre des cultures, où la diversité est célébrée dans toutes ses formes, qu’elle soit culturelle, générationnelle ou sociale. Sa programmation, sa restauration, ses marchés et ses activités sont pensés pour refléter cette diversité, offrant une représentation authentique et inclusive des différentes communautés.
7. Notre programmation multiculturelle rassemble non moins de 700 artistes issus de 30 pays. Des artistes qui ainsi sont diffusés sur des grandes scènes.
8. Nous valorisons les femmes artistes et artisanes via la série Femmes du monde ainsi que par leur présence majoritaire au Marché Tombouctou.
Communautaire :
9. Le festival ne pourrait pas avoir lieu sans l’implication essentielle de nos bénévoles. Totalisant près de 5000 heures de participation, nos 161 bénévoles proviennent de divers horizons, incluant de nombreux nouveaux arrivants, des jeunes et des divers partenaires d’insertion (AIEM, CODEM, maisons de jeunes). Nous favorisons aussi l’intégration de nouveaux arrivants qui, à travers le festival, trouvent leurs premiers repères, leurs premiers contacts et développent une nouvelle expérience sociale et professionnelle.
10. Cette année, nous avons développé un partenariat solidaire avec La Tablée des chefs, permettant la redistribution de 250 portions à des organismes d’aide alimentaire.
Gestion des matières résiduelles :
1. Un plan spécifique de gestion des matières résiduelles (PGMR) intégré à son plan d’action en développement durable (2025-2028).
2. Une escouade verte formée qui sensibilise les festivaliers et supervise les stations de tri.
3. Des stations de tri (compost, recyclage, déchets, consignation, matières résiduelles et électroniques) accessibles sur le site et en arrière-scène. Ces stations sont dotées de panneaux de communication et de visuels pédagogiques pour encourager un tri efficace.
4. 100% des ustensiles et contenants des restaurants sur notre site extérieur sont compostables, dans une optique de réduction des déchets. Pour les artistes, employé·es et bénévoles, nous avons un catering zéro déchet.
5. Interdiction de la vente de bouteilles en plastique sur le site, remplacées par des fontaines à eau accessibles à tous.
6. Signalétique réutilisable (tissu, bois, ardoise) et bannissement des objets promotionnels à usage unique.
7. Tri secondaire des matières est assurée par une équipe spécialisée afin d’éviter leur enfouissement. Chaque année, nous réalisons une caractérisation et une pesée des matières résiduelles pour évaluer l’efficacité de notre gestion des déchets. Cette année, nous avons détourné 90% des matières résiduelles de l’enfouissement. En 2023, ce chiffre était à 62%, une amélioration significative.
8. Nous avons rédigé une charte d’écoresponsabilité que nous joignons à tous nos contrats avec les restaurateurs et fournisseurs, afin de garantir que chaque acteur de notre événement adhère à nos principes de durabilité.
9. Nous agissons concrètement pour réduire l’impact environnemental des déplacements. En tant qu’événement international, nous privilégions les artistes déjà en tournée en Amérique du Nord afin de limiter les vols aériens. Nous mesurons chaque année nos émissions de gaz à effet de serre et compensons le double de celles-ci par la plantation d’arbres, soit 241 arbres depuis 2022.
10. Communication sur nos réseaux sociaux et sur les écrans géants des scènes de notre site extérieur rappelant les bons gestes écologiques à adopter pour les festivalier·ères.
Conscient de son empreinte environnementale en tant que festival international d’envergure, le Festival TransAmériques (FTA) déploie depuis plus de dix ans des efforts pour améliorer son impact écologique et promouvoir des pratiques écoresponsables, dans le respect du territoire et des citoyen·ne·s.
En cohérence avec sa politique d’écoresponsabilité 2022-2026, il mène des initiatives concrètes : adhésion au Programme Go Zéro, création d’un Fonds écoresponsable, écofrais par billet acheté, offre alimentaire 100 % végétarienne et compensation carbone des émissions générées par les transports de l’équipe et des artistes.
De 2018 à 2024, le FTA a obtenu à cinq reprises le niveau 3 de la norme BNQ 9700-253 – Gestion responsable d’événements. Pour sa 19e édition réunissant plus de 33 500 Festivalier·ère·s et 230 artistes, il a poursuivi ses efforts et sa reddition annuelle auprès du CQEER, malgré la fin du programme de certification.
Voici un aperçu des résultats obtenus et des nouveaux engagements venant compléter les pratiques désormais consolidées du Festival :
Fournisseurs et approvisionnement local
- 78 % des fournisseurs impliqués dans l’événements sont situés dans un rayon de 100 km et 32 % possèdent des engagements de développement durable ;
- 5 partenaires écoresponsables : RECYC-QUÉBEC, Écoscéno, Go Zéro, CQEER, Planetair ;
- 5 salles de spectacles accréditées « Scènes écoresponsables ».
Gestion des matières résiduelles
- 71,5 kg de matières scéniques recyclées grâce au partenariat avec le programme Go Zéro ;
- Conception et fabrication d’un îlot de tri, entièrement issu d’une démarche de surcyclage et pensé pour être facilement prêté à d’autres organismes grâce à sa structure adaptable ;
- Présence d’une brigade verte professionnelle (ENUF) répondant aux questions des Festivalier·ère·s.
Alimentation
- Traiteurs et brasseurs locaux (Resto Plateau, La Place Commune, Zamalek, Les Grands Bois, Jus Dose, etc.) engagés dans une démarche écologique ou solidaire.
- 79 % des aliments et 88 % des breuvages proviennent d’un rayon inférieur à 300 km du Quartier général ;
- 78 % des aliments sont certifiés biologiques, équitables, écologiques, issus de l’économie circulaire, etc. (p. ex. : Pêche durable, Aliments du Québec, Origine Québec).
Transport et bilan GES
- Compensation carbone : 278 tonnes de CO2 éq. neutralisées grâce à un investissement de 8 000 $.
- 84 % des Festivalier·ère·s sondé·e·s et 91 % des employé·e·s et bénévoles ont utilisé les transports actifs ou collectifs ;
- 3 compagnies étrangères ont profité de leur présence au FTA pour réaliser une tournée nord-américaine, ce qui a réduit l’empreinte carbone, favorisé la mutualisation des ressources et maximisé l’impact de leur séjour ;
Sensibilisation et communications
- Lancement du Guide d’écoconception pour les arts vivants, développé en collaboration avec Écoscéno, le CQEER et huit partenaires associatifs, accessible gratuitement en ligne en français et en anglais et visant à accompagner les professionnel·le·s du milieu dans une transition écoresponsable de leurs pratiques ;
- 90 signataires du Guide écoresponsable des Festivalier·ère·s, promouvant de bonnes habitudes à adopter pendant l’événement ;
- 4e édition de la Journée d’écologie décoloniale, mobilisant plusieurs générations autour de perspectives écologiques, de justice et de solidarités des luttes, incluant une activité inspirée de la Fresque du climat;
- Campagne de mobilité durable : promotion des transports actifs et collectifs (affichage, publicités, réseaux sociaux) et vélo-promo électrique conçu pour être prêté à d’autres organismes et animé par des bénévoles pour encourager ces modes de déplacement.
Accessibilité, EDI et bien-être
- 72 billets offerts aux participant·e·s d’Eka shakuelem, un programme sur mesure qui permet à de jeunes talents autochtones de vivre une semaine d’ateliers et de spectacles, afin de stimuler leur intérêt pour les arts vivants ;
- Poursuite du chantier sur l’accessibilité universelle : surtitrages français et/ou anglais, lieux majoritairement accessibles aux personnes à mobilité réduite, audiodescription, interprétation en LSQ, conseiller·ère·s en soutien émotionnel offrant écoute et piste de réflexion au public en cas de besoin ;
- Politique ÉDI alignée sur un plan d’action (2024-2026), visant à rendre le Festival inclusif et à constituer une équipe représentative de ses valeurs et de la population de Montréal/Tio’tia:ke/Mooniyang.
Pour en savoir plus sur notre démarche écoresponsable : https://fta.ca/fr/ecoresponsabilite
Prix Vivats – Engagement social – présenté par Loto-Québec
La description est à venir.
Depuis sa création en 1987, le Festival International Nuits d’Afrique défend des valeurs humanistes, d’ouverture, de respect et de partage. À travers notre programmation, notre événement incarne la rencontre des cultures. Fort de son histoire et de son ancrage dans les communautés, notre festival continue de croître tout en s’engageant activement pour la durabilité, en intégrant des pratiques écoresponsables dans l’ensemble de nos activités et opérations.
Cette année, nous avons rédigé un plan d’action et un politique écoresponsable dans le cadre d’une entente triennal avec l’organisme CQEER. Nous poursuivons maintenant nos objectifs de diminuer notre impact environnemental et de pérenniser l’ensemble de nos mesures, tout en impliquant notre public et nos partenaires dans notre démarche.
Quelques-unes de nos actions :
Engagement social :
Accessibilité et inclusion :
1. Mise en place d’infrastructures accessibles telle qu’une zone et des rampes pour personnes à mobilité réduite, ainsi qu’un répertoire de services adaptés disponible sur notre site Internet.
2. Création et communication des espaces de bien-être : salle d’allaitement à proximité, espaces de repos sur le site, zone famille, diffusion des concerts sur un écran géant pour un public plus sensible à la foule.
3. Nous prenons des mesures pour assurer la sécurité et la santé des festivalier·ères, notamment avec des fontaines d’eau, des brumisateurs, un protocole anti-harcèlement, et des équipes de sécurité formées présentes 24h/24.
4. Avec plus de 70% d’activités gratuites, des billets de spectacles en salles variant de 10 à 50 $ et la gratuité offerte aux accompagnants de personnes en situation de handicap (Carte Accompagnement Loisirs), le Festival souhaite rester abordable et accessible au plus grand nombre.
5. Notre programmation d’après-midi au Cabaret Nuits d’Afrique propose des concerts intimes qui incitent à un dialogue privilégié entre l’artiste et son public, ainsi que des ateliers de danses conçus pour un public élargi.
Diversité :
6. Notre festival est un lieu de rencontre des cultures, où la diversité est célébrée dans toutes ses formes, qu’elle soit culturelle, générationnelle ou sociale. Sa programmation, sa restauration, ses marchés et ses activités sont pensés pour refléter cette diversité, offrant une représentation authentique et inclusive des différentes communautés.
7. Notre programmation multiculturelle rassemble non moins de 700 artistes issus de 30 pays. Des artistes qui ainsi sont diffusés sur des grandes scènes.
8. Nous valorisons les femmes artistes et artisanes via la série Femmes du monde ainsi que par leur présence majoritaire au Marché Tombouctou.
Communautaire :
9. Le festival ne pourrait pas avoir lieu sans l’implication essentielle de nos bénévoles. Totalisant près de 5000 heures de participation, nos 161 bénévoles proviennent de divers horizons, incluant de nombreux nouveaux arrivants, des jeunes et des divers partenaires d’insertion (AIEM, CODEM, maisons de jeunes). Nous favorisons aussi l’intégration de nouveaux arrivants qui, à travers le festival, trouvent leurs premiers repères, leurs premiers contacts et développent une nouvelle expérience sociale et professionnelle.
10. Cette année, nous avons développé un partenariat solidaire avec La Tablée des chefs, permettant la redistribution de 250 portions à des organismes d’aide alimentaire.
Gestion des matières résiduelles :
1. Un plan spécifique de gestion des matières résiduelles (PGMR) intégré à son plan d’action en développement durable (2025-2028).
2. Une escouade verte formée qui sensibilise les festivaliers et supervise les stations de tri.
3. Des stations de tri (compost, recyclage, déchets, consignation, matières résiduelles et électroniques) accessibles sur le site et en arrière-scène. Ces stations sont dotées de panneaux de communication et de visuels pédagogiques pour encourager un tri efficace.
4. 100% des ustensiles et contenants des restaurants sur notre site extérieur sont compostables, dans une optique de réduction des déchets. Pour les artistes, employé·es et bénévoles, nous avons un catering zéro déchet.
5. Interdiction de la vente de bouteilles en plastique sur le site, remplacées par des fontaines à eau accessibles à tous.
6. Signalétique réutilisable (tissu, bois, ardoise) et bannissement des objets promotionnels à usage unique.
7. Tri secondaire des matières est assurée par une équipe spécialisée afin d’éviter leur enfouissement. Chaque année, nous réalisons une caractérisation et une pesée des matières résiduelles pour évaluer l’efficacité de notre gestion des déchets. Cette année, nous avons détourné 90% des matières résiduelles de l’enfouissement. En 2023, ce chiffre était à 62%, une amélioration significative.
8. Nous avons rédigé une charte d’écoresponsabilité que nous joignons à tous nos contrats avec les restaurateurs et fournisseurs, afin de garantir que chaque acteur de notre événement adhère à nos principes de durabilité.
9. Nous agissons concrètement pour réduire l’impact environnemental des déplacements. En tant qu’événement international, nous privilégions les artistes déjà en tournée en Amérique du Nord afin de limiter les vols aériens. Nous mesurons chaque année nos émissions de gaz à effet de serre et compensons le double de celles-ci par la plantation d’arbres, soit 241 arbres depuis 2022.
10. Communication sur nos réseaux sociaux et sur les écrans géants des scènes de notre site extérieur rappelant les bons gestes écologiques à adopter pour les festivalier·ères.
Conscient de son empreinte environnementale en tant que festival international d’envergure, le Festival TransAmériques (FTA) déploie depuis plus de dix ans des efforts pour améliorer son impact écologique et promouvoir des pratiques écoresponsables, dans le respect du territoire et des citoyen·ne·s.
En cohérence avec sa politique d’écoresponsabilité 2022-2026, il mène des initiatives concrètes : adhésion au Programme Go Zéro, création d’un Fonds écoresponsable, écofrais par billet acheté, offre alimentaire 100 % végétarienne et compensation carbone des émissions générées par les transports de l’équipe et des artistes.
De 2018 à 2024, le FTA a obtenu à cinq reprises le niveau 3 de la norme BNQ 9700-253 – Gestion responsable d’événements. Pour sa 19e édition réunissant plus de 33 500 Festivalier·ère·s et 230 artistes, il a poursuivi ses efforts et sa reddition annuelle auprès du CQEER, malgré la fin du programme de certification.
Voici un aperçu des résultats obtenus et des nouveaux engagements venant compléter les pratiques désormais consolidées du Festival :
Fournisseurs et approvisionnement local
- 78 % des fournisseurs impliqués dans l’événements sont situés dans un rayon de 100 km et 32 % possèdent des engagements de développement durable ;
- 5 partenaires écoresponsables : RECYC-QUÉBEC, Écoscéno, Go Zéro, CQEER, Planetair ;
- 5 salles de spectacles accréditées « Scènes écoresponsables ».
Gestion des matières résiduelles
- 71,5 kg de matières scéniques recyclées grâce au partenariat avec le programme Go Zéro ;
- Conception et fabrication d’un îlot de tri, entièrement issu d’une démarche de surcyclage et pensé pour être facilement prêté à d’autres organismes grâce à sa structure adaptable ;
- Présence d’une brigade verte professionnelle (ENUF) répondant aux questions des Festivalier·ère·s.
Alimentation
- Traiteurs et brasseurs locaux (Resto Plateau, La Place Commune, Zamalek, Les Grands Bois, Jus Dose, etc.) engagés dans une démarche écologique ou solidaire.
- 79 % des aliments et 88 % des breuvages proviennent d’un rayon inférieur à 300 km du Quartier général ;
- 78 % des aliments sont certifiés biologiques, équitables, écologiques, issus de l’économie circulaire, etc. (p. ex. : Pêche durable, Aliments du Québec, Origine Québec).
Transport et bilan GES
- Compensation carbone : 278 tonnes de CO2 éq. neutralisées grâce à un investissement de 8 000 $.
- 84 % des Festivalier·ère·s sondé·e·s et 91 % des employé·e·s et bénévoles ont utilisé les transports actifs ou collectifs ;
- 3 compagnies étrangères ont profité de leur présence au FTA pour réaliser une tournée nord-américaine, ce qui a réduit l’empreinte carbone, favorisé la mutualisation des ressources et maximisé l’impact de leur séjour ;
Sensibilisation et communications
- Lancement du Guide d’écoconception pour les arts vivants, développé en collaboration avec Écoscéno, le CQEER et huit partenaires associatifs, accessible gratuitement en ligne en français et en anglais et visant à accompagner les professionnel·le·s du milieu dans une transition écoresponsable de leurs pratiques ;
- 90 signataires du Guide écoresponsable des Festivalier·ère·s, promouvant de bonnes habitudes à adopter pendant l’événement ;
- 4e édition de la Journée d’écologie décoloniale, mobilisant plusieurs générations autour de perspectives écologiques, de justice et de solidarités des luttes, incluant une activité inspirée de la Fresque du climat;
- Campagne de mobilité durable : promotion des transports actifs et collectifs (affichage, publicités, réseaux sociaux) et vélo-promo électrique conçu pour être prêté à d’autres organismes et animé par des bénévoles pour encourager ces modes de déplacement.
Accessibilité, EDI et bien-être
- 72 billets offerts aux participant·e·s d’Eka shakuelem, un programme sur mesure qui permet à de jeunes talents autochtones de vivre une semaine d’ateliers et de spectacles, afin de stimuler leur intérêt pour les arts vivants ;
- Poursuite du chantier sur l’accessibilité universelle : surtitrages français et/ou anglais, lieux majoritairement accessibles aux personnes à mobilité réduite, audiodescription, interprétation en LSQ, conseiller·ère·s en soutien émotionnel offrant écoute et piste de réflexion au public en cas de besoin ;
- Politique ÉDI alignée sur un plan d’action (2024-2026), visant à rendre le Festival inclusif et à constituer une équipe représentative de ses valeurs et de la population de Montréal/Tio’tia:ke/Mooniyang.
Pour en savoir plus sur notre démarche écoresponsable : https://fta.ca/fr/ecoresponsabilite
Prix Grand Vivats – Lieu d’accueil et lieu de diffusion culturelle – remis en collaboration avec le CALQ
Acteur culturel majeur du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Diffusion Saguenay gère trois salles de spectacles — le Théâtre C, le Théâtre Palace et le Théâtre du Palais municipal — et s’impose comme un leader régional en écoresponsabilité culturelle. Guidée par une politique de développement durable adoptée par son conseil d’administration, l’organisation a déployé un premier plan d’action 2023-2025, réalisé à plus de 90 %, et poursuit désormais sa démarche à travers un nouveau plan 2025-2027, ancré dans une vision à long terme.
Cette démarche est portée par un comité écoresponsable interservices qui veille au suivi, à la cohérence et à l’amélioration continue des actions. L’obtention du niveau Argent de l’accréditation Scène écoresponsable pour les trois salles confirme la rigueur du processus et la mobilisation exceptionnelle de toute l’équipe.
L’un des aspects les plus distinctifs du projet réside dans le défi d’appliquer des pratiques durables à trois lieux de diffusion aux réalités opérationnelles différentes. Cette complexité, loin d’être un frein, a stimulé la créativité et l’adaptation, renforçant la cohésion interne et le sentiment d’appartenance. L’écoresponsabilité se traduit dans toutes les dimensions de l’organisation : alimentation durable et locale, gestion des matières résiduelles, efficacité énergétique, sobriété numérique, communication responsable et engagement communautaire.
Diffusion Saguenay innove également par des outils et initiatives concrètes,
participatives et visuellement percutantes :
- Des barils de récupération faits sur mesure à l’image de cannettes de bière, qui rendent la collecte de consignes ludique et engageante ;
- Des gommettes colorées apposées près des interrupteurs et robinets, rappelant avec humour et clarté les bons gestes pour économiser l’eau et l’énergie ;
- Un calculateur de GES en ligne, permettant aux spectateurs de compenser leurs déplacements ;
- Et, sous peu, un guide du locateur écoresponsable, destiné à inspirer les partenaires et clients qui louent les salles ;
- La revalorisation du fumier des chevaux de La Fabuleuse Histoire d’un Royaume, contribuant à une gestion circulaire exemplaire ;
- La réutilisation et la transformation des costumes et accessoires issus de La Fabuleuse, grâce à un atelier interne qui privilégie la récupération et le partage de matériaux.
Au-delà des infrastructures, la démarche s’appuie sur la mobilisation des employés, des artistes et de plus de 150 comédiens bénévoles de La Fabuleuse Histoire d’un Royaume, tous sensibilisés et impliqués dans la mise en œuvre d’actions concrètes.
Convaincue que la culture peut être un puissant vecteur de transition écologique et sociale, Diffusion Saguenay fait de l’écoresponsabilité non pas un projet ponctuel, mais un fil conducteur de sa mission et de son identité régionale.
L’équipe du Petit Théâtre a su mettre en place plusieurs nouvelles pratiques afin de renforcer sa position écoresponsable dans sa communauté.
On peut notamment citer l’équipe technique qui a développé un outil d’inventaire interactif pour faciliter les locations d’équipements diversifiés ou spécialisés. Il devient donc possible d’avoir accès à de l’équipement à plus faible coût, qui peut être utilisé dans divers projets. Ce service demeure à la disposition d’organismes sportifs, des festivals et des artistes, et permet au Petit Théâtre de réinjecter ses ressources dans sa communauté.
En plus de la mutualisation de l’équipement technique, nous apprécions également de faire des prêts de notre mobilier afin d’encourager un sentiment d’entraide entre les différents acteurs culturels. Ce n’est pas rare que nous prêtions ou échangions à un festival, comme le FHE (Festival d’Humour Émergeant) ou à l’Agora des Arts, un autre diffuseur de théâtre qui se situe à 200 mètres de notre établissement.
Pour un souci environnemental et économique, nous aimons grandement acheter des items usagés lors de projet créatif, mais également afin de meubler les espaces de bureau. Nous avons la chance d’être près de la Ressourcerie Bernard Hamel et nous prenons plaisir à y acheter de la vaisselle ou des meubles pour améliorer nos espaces de travail. D’ailleurs, le Hub du Vieux Noranda, un projet d’atelier communautaire que nous développons actuellement, sera majoritairement aménagé d’objets et d’équipement usagés.
Finalement, lors de nos créations, nous sommes encore dans un esprit d’écoconception. Que ce soit pour les décors, les costumes, les équipements de télévision VHS et d’autres dispositifs qui nous sont utiles dans la conception de nos prochaines pièces de théâtre, nous tentons de revaloriser, réutiliser et recycler au maximum. L’équipe de création tient à préparer des décors qui soient le plus minimalistes possible pour faciliter le transport, mais qui auront aussi des utilités après la vie de la pièce.
Pour illustrer, prenons la pièce Le cœur sacré de Jeanne-Mance, montée par le Petit Théâtre en 2021. Le décor a initialement été réalisé avec plusieurs éléments réutilisés tels que des chaises qui étaient dans notre bâtiment lors de sa fondation, une vieille porte transformée en table et plus d’une douzaine de palettes de bois. En plus de cette conception soucieuse de son empreinte, après quelques années d’entreposage, nous venons tout juste de sortir ce décor de notre conteneur afin de pouvoir donner une seconde vie à l’entièreté du mobilier de la scénographie dans notre hub créatif.
Au Théâtre Gilles-Vigneault, nous offrons une programmation inclusive et accessible afin de réunir un public diversifié à travers plus de 200 spectacles présentés chaque année. Nous accueillons plus de 15 000 jeunes lors de représentations scolaires sur des thématiques actuelles telles que les Premières Nations, la biodiversité, ou la diversité fonctionnelle. Notre équipe, dont notre directrice adjointe à la programmation, impliquée dans une communauté de pratique en accessibilité universelle, bénéficie de formations spécialisées, notamment avec l’ARLPH, pour adapter nos espaces et nos pratiques afin de répondre aux besoins de toutes et tous. Nous offrons des ateliers culturels gratuits pour les familles, des représentations sensoriellement adaptées pour des spectateur·ices neuroatypiques ou moins à l’aise à fréquenter un lieu de diffusion, et collaborons avec l’Université du Québec en Outaouais autour du projet Passeurs culturels pour former les futur·es enseignant·es à devenir des passeur·euses de culture dans le cadre de leurs fonctions.
Notre démarche écoresponsable est pleinement intégrée, attestée par notre renouvellement au niveau platine de l’accréditation scène écoresponsable. Cette reconnaissance souligne les efforts soutenus, les actions concrètes et l’amélioration continue du Théâtre Gilles-Vigneault en matière d’écoresponsabilité. Réduction de l’empreinte carbone, gestion responsable des matières résiduelles, initiative zéro déchet, approvisionnements durables et mobilisation des équipes autour de pratiques durables sont autant de gestes qui témoignent de cet engagement. Concrètement, 71% des initiatives de notre ambitieux plan d’action en développement durable ont été complétées, avec des avancées notables telles que la réduction du plastique et du jetable par l’ajout de stations d’eau et d’écocups, l’amélioration du tri grâce à la disponibilité généralisée du compost et du recyclage, ainsi que la révision de nos engagements pour les événements en location selon la norme BNQ 9700-253. Nous avons aussi élaboré un guide de sobriété numérique qui encadre l’utilisation responsable des outils informatiques, favorisant la réduction de l’empreinte carbone et le bien-être au travail en promouvant le droit à la déconnexion. La réalisation de notre première reddition des émissions de gaz à effet de serre témoigne de notre rigueur et transparence. Enfin, notre comité vert actif, composé d’au moins un membre de chaque département, assure l’intégration constante, le suivi serré de nos actions en développement durable et la progression continue de nos pratiques. Nous poursuivons aussi la sensibilisation auprès de notre équipe et de notre public, notamment par un sondage permettant de mieux comprendre les habitudes de mobilité de nos spectatrices et spectateurs, afin d’orienter nos actions vers une mobilité toujours plus durable.
Prix Grand Vivats – Projet artistique écoresponsable – remis en collaboration avec le Conseil des arts de Montréal
Le Camion d’Intervention Artistique (CIART) est un projet artistique créé sur une scène mobile unique, à partir d’un véritable camion de pompiers recyclé et transformé. À la croisée du nouveau cirque et de l’art de rue, ce projet incarne une vision artistique durable où performance et responsabilité environnementale vont de pair.
Depuis le début du projet, l’équipe a mis en place un mode d’écoconception durable et circulaire basé sur :
1. Le Colloque international ‘’Agrès, scénographie et éco-conception ’’Chaire d’innovation Cirque et marionnette (Centre National des arts du cirque Châlons) 2019 (Entretien d’artiste : entretien avec Fred Gérard / Réal. Diane Moquet – Portail de la Bibliothèque du CNAC)
2. Le «Guide pratique d’écoconception pour les arts vivants» publié par Écoscéno (Montréal 2025).
3. Une collaboration avec HUPR*, Centre de recherche sur le potentiel humain (situé à l’École Nationale de Cirque), partenaire et soutien technique en éco-conception acrobatique.
Ce travail et ces réflexions ont permis:
· De transformer un camion de pompiers de 22 t (promis au rancart et à la destruction) en scène mobile durable réutilisée d’année en année.
· D’installer d’un moteur auxiliaire et d’une génératrice électrique permettant de manipuler l’échelle sans utiliser le moteur principal (réduction de 90 % des émissions).
· De fabriquer la scénographie à partir de matériaux récupérés, sans colle, sans solvants ni composantes polluantes (bois et acier privilégiés).
· D’acheter une génératrice électrique de 4000 W pour le son et les besoins électriques, éliminant le recours au moteur thermique.
· De contrôler la quantité d’eau par 2 spectacles ( 6x 4 litres).
· De nettoyer le camion et ses structures avec des produits biodégradables.
· De réemployer du matériel technique et acrobatique de seconde main provenant d’autres compagnies de cirque.
· D’Optimiser le transport : déplacement collectif des artistes, le camion-scène est autonome et transporte tout le matériel acrobatique et aérien.
· De réutiliser des vêtements : 75% des costumes sont usagés ou de seconde main.
· De recycler des accessoires : 100% des accessoires de pompiers sont recyclés.
· De réduire, contrôler et trier nos déchets (recyclage, compost, rebuts), nous transportons nos poubelles pour ne laisser aucune trace de notre passage.
· D’utiliser au maximum des éclairage à faible consommation et des accus rechargeables.
· De prévoir une transition en 2026 vers l’huile hydraulique biodégradable pour l’échelle, et utilisation de biodiesel B20.
Le Marché des chimères est un projet artistique et social visant à sensibiliser citoyen·nes, artistes et artisan·es à l’économie circulaire et l’écoconception. Sous forme d’ateliers de surcyclage réalisés dans les ateliers de LESPACEMAKER et de formations offertes par Écoscéno, la compagnie Les précieuses fissures invite citoyen·nes, artistes et artisan·es à revaloriser des meubles de seconde main destinés à être jetés. En trois jours d’ateliers (du 1er au 3 août 2025), l’équipe a encadré 24 participant·es pour créer 9 “chimères”: des meubles hybrides conçus en cocréation et prêts à vivre une nouvelle vie dans un organisme du quartier. L’édition 2025 était la 2ème édition du projet.
Les précieuses fissures veillent à une circularité complète du projet en assurant que la récolte, la fabrication et la livraison se fassent dans un rayon de moins de 5 km autour des ateliers de construction. Les 9 chimères ont donc été offertes à des organismes communautaires et culturels dans Hochelaga et Centre-Sud, répondant ainsi à un besoin des organismes préalablement rencontrés par l’équipe de médiation. La compagnie voit dans cette initiative une façon joyeuse d’initier ses pairs à l’écoconception, et l’occasion de créer des habitudes de collaboration entre le milieu culturel et le milieu communautaire, dont les besoins et les ressources sont parfois plus complémentaires qu’il n’y paraît.
Objectifs principaux :
- Sensibiliser les participant·es à l’économie circulaire et au surcyclage
- Faire découvrir les ressources locales comme les ateliers collaboratifs et les ressourceries de leur quartier (LESPACEMAKER, Écoscéno, Le Cabanon, Recyborg, etc)
- Changer leur regard sur les objets et les matériaux usagés et leur potentiel
- Transmettre les bases de l’écoconception et de la cocréation
- Créer des œuvres artistiques qui répondent à un besoin social
- Les initier à de nouveaux outils, matériaux et techniques
- Faire découvrir les initiatives circulaires du milieu culturel
Objectifs transversaux :
– Engagement Social et Maillage :
- Créer du lien entre les organismes, les citoyen·nes, les artistes et artisan·es qui œuvrent dans les deux quartiers.
- Répondre à un besoin social en prenant connaissance des besoins de chaque organisme
- Créer une cartographie des organismes sociaux et communautaires du quartier.
– Inclusion et accessibilité des ateliers :
- Offrir des ateliers gratuits et accessibles à toustes
- S’adapter aux besoins spécifiques (mobilité réduite, restrictions alimentaires, etc.)
- Favoriser l’empuissancement des femmes et les communautés LGBTQ2+ par l’apprentissage de nouveaux outils.
Le marché des chimères est une occasion unique de penser à l’aspect social de la transition qui se trouve au cœur de l’économie circulaire : le lien entre les participant·es, et le maillage entre le milieu communautaire et culturel représentent un pas immense vers une transition inspirante, solidaire et à échelle humaine, dans laquelle le prendre soin est au cœur de toute la démarche. À travers ce projet, la compagnie de théâtre interdisciplinaire Les précieuses fissures souhaite démontrer que la collaboration entre les artistes, l’économie solidaire et le milieu communautaire est porteuse de grands changements.
Prix Grand Vivats – Événement écoresponsable – présenté par Loto-Québec
FESTIVAL DE CIRQUE DES ÎLES Depuis sa création en 2019, le Festival de Cirque des Îles, organisme à but non lucratif, a pour mission de promouvoir les arts du cirque aux Îles-de-la-Madeleine. Il présente des spectacles de troupes professionnelles de cirque contemporain, reconnues tant au niveau national qu’international. Véritable vitrine pour les artistes circassiens d’ici et d’ailleurs, le Festival propose une programmation familiale, inclusive et participative, qui allie plaisir, excellence et engagement communautaire.
Conscient de la richesse et de la fragilité de son environnement insulaire, le Festival intègre, dès sa première édition, des pratiques écoresponsables au cœur de son organisation. Il adopte une approche globale du développement durable, articulée autour des volets environnemental, social et économique, avec plus de 40 actions concrètes mises en œuvre cette année.
Environnemental
Le Festival de Cirque des Îles met en œuvre des actions concrètes pour réduire son empreinte écologique :
- Aucune bouteille d’eau à usage unique sur le site depuis plusieurs années. Des stations de remplissage gratuites sont disponibles et des messages de sensibilisation sont diffusés.
- Tous les breuvages sont servis dans des écocups réutilisables. Vaisselle lavable utilisée dans toutes les zones du site, et contenants compostables pour les restaurateurs. Catering responsable dans les loges artistes et bénévoles, aucun sachet individuel, achats en gros et préparation quotidienne des plateaux.
- Mise en place d’îlots de tri avec signalisation claire, formation des bénévoles, suivi par le CERMIM et reconnaissance de la Municipalité pour la qualité du tri.
- Mutualisation, prêt et location d’équipements avec différents organismes locaux et la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine pour limiter les achats et les transports.
- Réutilisation de mobilier, costumes, matériel électronique et éléments scénographiques. Signalétique artisanale et durable.
- Billetterie électronique pour réduire l’impression papier. • Vente de produits réutilisables à l’effigie du Festival (sacs, bouteilles).
- Promotion du transport actif, du covoiturage et du service de transport collectif local (REGIM), avec infrastructures adaptées. Site accessible au cœur de Cap-aux-Meules, promotion du transport responsable, marche, vélo, covoiturage.
Social
Le Festival favorise l’inclusion, le respect et le bien-être :
- Forte participation citoyenne : les bénévoles jouent un rôle essentiel dans la réussite du Festival, à toutes les étapes – de la logistique à l’accueil.
- Insertion sociale : accueil de jeunes en réinsertion via Justice Alternative et Carrefour Jeunesse Emploi. Remis de billets à des familles dans le besoin et néo-arrivantes, accueil de groupes de jeunes (OTJ), etc.
- Prévention du harcèlement et des comportements abusifs : formation via le programme LUEUR, affichage sur le site, réunion annuelle de sensibilisation avec toute l’équipe. Information sur le site aux festivaliers, consignes en cas de besoin.
- Collaboration étroite avec l’École de Cirque des Îles, qui participe activement à la programmation, aux animations et présente un grand spectacle sous le Chapiteau CTMA avec près de 150 jeunes artistes. Intégration de jeunes artistes de l’École de Cirque de Québec aux premières parties avec l’ÉCI. Collaboration avec partenaires tels la Tohu, En Piste, etc. pour une cohésion de programmation, etc.
Économique
Le Festival soutient activement l’économie locale :
- Partenariats avec des entreprises et commerces locaux pour l’alimentation, les services et les activités. Approvisionnement et achat local. • Collaborations avec des partenaires engagés : CTMA, Pascan, Desjardins, la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, l’École de Cirque des Îles, Au Vieux Treuil, etc.
- Soutien du Vieux Treuil pour la billetterie, favorisant une solution locale et collaborative. Maintien de cette collaboration qui encourage un fournisseur de services billetterie local.
- Organisation de déplacements en covoiturage pour les équipes et artistes, avec optimisation des trajets pour réduire l’empreinte carbone.
- Mise en valeur du transport actif et collectif dans toutes les communications du Festival.
- Partenariat avec le RUPCAM pour l’aménagement du site, illustrant l’intégration du Festival dans son milieu.
Le Festival de Cirque des Îles incarne une vision festive, humaine et durable, où l’art du cirque devient un vecteur de sensibilisation, de rassemblement et de transformation positive pour la communauté et l’environnement.
Le Festival des traditions du monde de Sherbrooke (FTMS) est un rassemblement interculturel qui offre une série de spectacles et d’activités pour tout public. Notre organisme conçoit, organise et met en œuvre des évènements immersifs et activités originales valorisant les cultures du monde entier. Le Festival est reconnu en tant que concepteur et organisateur d’évènement interculturel d’envergure à l’échelle nationale et internationale.
Notre démarche écoresponsable s’inscrit dans une volonté de réduire notre impact environnemental tout en sensibilisant les festivaliers, partenaires et participants. Elle repose sur des actions concrètes en matière de gestion des matières résiduelles, de mobilité durable (initiatives favorisant l’utilisation de transports actifs et collectifs), d’engagement social de la communauté, de collaborations avec des organismes locaux, etc.
L’édition 2025 met en avant des actions concrètes dans le volet environnemental, social et économique. Ces actions découlent d’un plan d’action impliquant toutes les parties prenantes et œuvrent tant sur l’aspect logistique que sur la sensibilisation des participants du festival.
1 – Engagement environnemental
- Gestion des matières résiduelles : Collaboration avec l’entreprise Go Zéro Recycle. Taux de détournement des déchets de 80,5 % (une augmentation de 15 % par rapport à 2024). Installation de bacs de tri, caractérisation et traçabilité des matières, récupération des huiles de cuisson.
- Prévention et réduction à la source :
- Élimination des bouteilles d’eau en plastique. Installation de 5 points d’accès libre à l’eau
- Utilisation de vaisselle compostable pour tous les restaurants participants
- Diminution du matériel promotionnel o Réutilisation, mutualisation, prêt et échange d’un ou plusieurs équipements avec d’autres organisations et écoconception des décors
- Alimentation durable :
- Distribution de 2 500 repas zéro déchet aux bénévoles et artistes
- Intégration d’aliments végétariens, biologiques et équitables dans le menu des restaurants
- Mobilité durable :
- 50 stationnements à vélos aux entrées du site. Installation d’une station de réparation de vélo
- Corridors de sécurité améliorant l’accès pour les personnes à mobilité réduite
- Partenariat avec la Société de Transport de Sherbrooke (STS) pour des navettes gratuites et un tarif spécial à 1 $. Animation musicale dans les navettes
- Respect des milieux naturels :
Les plantes et fleurs utilisées sont retournées à la pépinière, en collaboration avec une entreprise locale - Communication responsable :
Sensibilisation à travers le site web, les réseaux sociaux et l’affichage.- Adoption d’habitudes numériques durables au bureau
- Guide des bonnes pratiques à destination des restaurateurs.
- Guide de l’écocitoyen au bureau à l’attention de l’équipe permanente
2 – Engagement social
- Participation communautaire et bénévolat :
Environ 450 bénévoles impliqués tout au long de l’évènement
Implication de jeunes de la communauté à travers le bénévolat
Guide du bénévole, repas, accès gratuit au festival et soirée de reconnaissance
- Accessibilité et inclusion :
- Billets offerts gratuitement à des organismes communautaires
- Mesures d’accessibilité : installation de plus de rampes d’accès pour les personnes à mobilité réduite, gratuité pour les accompagnateurs
- Forte accessibilité grâce au maintien d’un tarif bas
- Projets coopératifs et culturels :
Partenariats avec des organismes œuvrant dans les domaines de la diversité et de la cohésion sociale
3 – Engagement économique
- Localisme et retombées territoriales :
- 90 % du budget annuel dédié à des fournisseurs locaux
- Appel aux commerçants de la région : restaurateurs et commerçants
- Impact positif sur les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme de la région
- Le festival contribue au rayonnement culturel et économique de Sherbrooke
En somme, nos actions témoignent d’une volonté claire de conjuguer culture, inclusion et responsabilité environnementale. Grâce à ces initiatives concrètes, le festival confirme son rôle d’acteur engagé dans la transition écologique et sociale. Cette démarche contribue non seulement à minimiser l’empreinte écologique de l’événement, mais aussi à renforcer le tissu communautaire et économique de Sherbrooke. Pour connaître l’ensemble de nos actions en matière de développement durable, visitez notre site web au https://ftms.ca/ecoresponsabilite/.
Conscient de son empreinte environnementale en tant que festival international d’envergure, le Festival TransAmériques (FTA) déploie depuis plus de dix ans des efforts pour améliorer son impact écologique et promouvoir des pratiques écoresponsables, dans le respect du territoire et des citoyen·ne·s.
En cohérence avec sa politique d’écoresponsabilité 2022-2026, il mène des initiatives concrètes : adhésion au Programme Go Zéro, création d’un Fonds écoresponsable, écofrais par billet acheté, offre alimentaire 100 % végétarienne et compensation carbone des émissions générées par les transports de l’équipe et des artistes.
De 2018 à 2024, le FTA a obtenu à cinq reprises le niveau 3 de la norme BNQ 9700-253 – Gestion responsable d’événements. Pour sa 19e édition réunissant plus de 33 500 Festivalier·ère·s et 230 artistes, il a poursuivi ses efforts et sa reddition annuelle auprès du CQEER, malgré la fin du programme de certification.
Voici un aperçu des résultats obtenus et des nouveaux engagements venant compléter les pratiques désormais consolidées du Festival :
Fournisseurs et approvisionnement local
- 78 % des fournisseurs impliqués dans l’événements sont situés dans un rayon de 100 km et 32 % possèdent des engagements de développement durable ;
- 5 partenaires écoresponsables : RECYC-QUÉBEC, Écoscéno, Go Zéro, CQEER, Planetair ;
- 5 salles de spectacles accréditées « Scènes écoresponsables ».
Gestion des matières résiduelles
- 71,5 kg de matières scéniques recyclées grâce au partenariat avec le programme Go Zéro ;
- Conception et fabrication d’un îlot de tri, entièrement issu d’une démarche de surcyclage et pensé pour être facilement prêté à d’autres organismes grâce à sa structure adaptable ;
- Présence d’une brigade verte professionnelle (ENUF) répondant aux questions des Festivalier·ère·s.
Alimentation
- Traiteurs et brasseurs locaux (Resto Plateau, La Place Commune, Zamalek, Les Grands Bois, Jus Dose, etc.) engagés dans une démarche écologique ou solidaire.
- 79 % des aliments et 88 % des breuvages proviennent d’un rayon inférieur à 300 km du Quartier général ;
- 78 % des aliments sont certifiés biologiques, équitables, écologiques, issus de l’économie circulaire, etc. (p. ex. : Pêche durable, Aliments du Québec, Origine Québec).
Transport et bilan GES
- Compensation carbone : 278 tonnes de CO2 éq. neutralisées grâce à un investissement de 8 000 $.
- 84 % des Festivalier·ère·s sondé·e·s et 91 % des employé·e·s et bénévoles ont utilisé les transports actifs ou collectifs ;
- 3 compagnies étrangères ont profité de leur présence au FTA pour réaliser une tournée nord-américaine, ce qui a réduit l’empreinte carbone, favorisé la mutualisation des ressources et maximisé l’impact de leur séjour ;
Sensibilisation et communications
- Lancement du Guide d’écoconception pour les arts vivants, développé en collaboration avec Écoscéno, le CQEER et huit partenaires associatifs, accessible gratuitement en ligne en français et en anglais et visant à accompagner les professionnel·le·s du milieu dans une transition écoresponsable de leurs pratiques ;
- 90 signataires du Guide écoresponsable des Festivalier·ère·s, promouvant de bonnes habitudes à adopter pendant l’événement ;
- 4e édition de la Journée d’écologie décoloniale, mobilisant plusieurs générations autour de perspectives écologiques, de justice et de solidarités des luttes, incluant une activité inspirée de la Fresque du climat;
- Campagne de mobilité durable : promotion des transports actifs et collectifs (affichage, publicités, réseaux sociaux) et vélo-promo électrique conçu pour être prêté à d’autres organismes et animé par des bénévoles pour encourager ces modes de déplacement.
Accessibilité, EDI et bien-être
- 72 billets offerts aux participant·e·s d’Eka shakuelem, un programme sur mesure qui permet à de jeunes talents autochtones de vivre une semaine d’ateliers et de spectacles, afin de stimuler leur intérêt pour les arts vivants ;
- Poursuite du chantier sur l’accessibilité universelle : surtitrages français et/ou anglais, lieux majoritairement accessibles aux personnes à mobilité réduite, audiodescription, interprétation en LSQ, conseiller·ère·s en soutien émotionnel offrant écoute et piste de réflexion au public en cas de besoin ;
- Politique ÉDI alignée sur un plan d’action (2024-2026), visant à rendre le Festival inclusif et à constituer une équipe représentative de ses valeurs et de la population de Montréal/Tio’tia:ke/Mooniyang.
Pour en savoir plus sur notre démarche écoresponsable : https://fta.ca/fr/ecoresponsabilite
Distinction Tourisme Montréal
Depuis sa création en 1987, le Festival International Nuits d’Afrique défend des valeurs humanistes, d’ouverture, de respect et de partage. À travers notre programmation, notre événement incarne la rencontre des cultures. Fort de son histoire et de son ancrage dans les communautés, notre festival continue de croître tout en s’engageant activement pour la durabilité, en intégrant des pratiques écoresponsables dans l’ensemble de nos activités et opérations.
Cette année, nous avons rédigé un plan d’action et un politique écoresponsable dans le cadre d’une entente triennal avec l’organisme CQEER. Nous poursuivons maintenant nos objectifs de diminuer notre impact environnemental et de pérenniser l’ensemble de nos mesures, tout en impliquant notre public et nos partenaires dans notre démarche.
Quelques-unes de nos actions :
Engagement social :
Accessibilité et inclusion :
1. Mise en place d’infrastructures accessibles telle qu’une zone et des rampes pour personnes à mobilité réduite, ainsi qu’un répertoire de services adaptés disponible sur notre site Internet.
2. Création et communication des espaces de bien-être : salle d’allaitement à proximité, espaces de repos sur le site, zone famille, diffusion des concerts sur un écran géant pour un public plus sensible à la foule.
3. Nous prenons des mesures pour assurer la sécurité et la santé des festivalier·ères, notamment avec des fontaines d’eau, des brumisateurs, un protocole anti-harcèlement, et des équipes de sécurité formées présentes 24h/24.
4. Avec plus de 70% d’activités gratuites, des billets de spectacles en salles variant de 10 à 50 $ et la gratuité offerte aux accompagnants de personnes en situation de handicap (Carte Accompagnement Loisirs), le Festival souhaite rester abordable et accessible au plus grand nombre.
5. Notre programmation d’après-midi au Cabaret Nuits d’Afrique propose des concerts intimes qui incitent à un dialogue privilégié entre l’artiste et son public, ainsi que des ateliers de danses conçus pour un public élargi.
Diversité :
6. Notre festival est un lieu de rencontre des cultures, où la diversité est célébrée dans toutes ses formes, qu’elle soit culturelle, générationnelle ou sociale. Sa programmation, sa restauration, ses marchés et ses activités sont pensés pour refléter cette diversité, offrant une représentation authentique et inclusive des différentes communautés.
7. Notre programmation multiculturelle rassemble non moins de 700 artistes issus de 30 pays. Des artistes qui ainsi sont diffusés sur des grandes scènes.
8. Nous valorisons les femmes artistes et artisanes via la série Femmes du monde ainsi que par leur présence majoritaire au Marché Tombouctou.
Communautaire :
9. Le festival ne pourrait pas avoir lieu sans l’implication essentielle de nos bénévoles. Totalisant près de 5000 heures de participation, nos 161 bénévoles proviennent de divers horizons, incluant de nombreux nouveaux arrivants, des jeunes et des divers partenaires d’insertion (AIEM, CODEM, maisons de jeunes). Nous favorisons aussi l’intégration de nouveaux arrivants qui, à travers le festival, trouvent leurs premiers repères, leurs premiers contacts et développent une nouvelle expérience sociale et professionnelle.
10. Cette année, nous avons développé un partenariat solidaire avec La Tablée des chefs, permettant la redistribution de 250 portions à des organismes d’aide alimentaire.
Gestion des matières résiduelles :
1. Un plan spécifique de gestion des matières résiduelles (PGMR) intégré à son plan d’action en développement durable (2025-2028).
2. Une escouade verte formée qui sensibilise les festivaliers et supervise les stations de tri.
3. Des stations de tri (compost, recyclage, déchets, consignation, matières résiduelles et électroniques) accessibles sur le site et en arrière-scène. Ces stations sont dotées de panneaux de communication et de visuels pédagogiques pour encourager un tri efficace.
4. 100% des ustensiles et contenants des restaurants sur notre site extérieur sont compostables, dans une optique de réduction des déchets. Pour les artistes, employé·es et bénévoles, nous avons un catering zéro déchet.
5. Interdiction de la vente de bouteilles en plastique sur le site, remplacées par des fontaines à eau accessibles à tous.
6. Signalétique réutilisable (tissu, bois, ardoise) et bannissement des objets promotionnels à usage unique.
7. Tri secondaire des matières est assurée par une équipe spécialisée afin d’éviter leur enfouissement. Chaque année, nous réalisons une caractérisation et une pesée des matières résiduelles pour évaluer l’efficacité de notre gestion des déchets. Cette année, nous avons détourné 90% des matières résiduelles de l’enfouissement. En 2023, ce chiffre était à 62%, une amélioration significative.
8. Nous avons rédigé une charte d’écoresponsabilité que nous joignons à tous nos contrats avec les restaurateurs et fournisseurs, afin de garantir que chaque acteur de notre événement adhère à nos principes de durabilité.
9. Nous agissons concrètement pour réduire l’impact environnemental des déplacements. En tant qu’événement international, nous privilégions les artistes déjà en tournée en Amérique du Nord afin de limiter les vols aériens. Nous mesurons chaque année nos émissions de gaz à effet de serre et compensons le double de celles-ci par la plantation d’arbres, soit 241 arbres depuis 2022.
10. Communication sur nos réseaux sociaux et sur les écrans géants des scènes de notre site extérieur rappelant les bons gestes écologiques à adopter pour les festivalier·ères.
Conscient de son empreinte environnementale en tant que festival international d’envergure, le Festival TransAmériques (FTA) déploie depuis plus de dix ans des efforts pour améliorer son impact écologique et promouvoir des pratiques écoresponsables, dans le respect du territoire et des citoyen·ne·s.
En cohérence avec sa politique d’écoresponsabilité 2022-2026, il mène des initiatives concrètes : adhésion au Programme Go Zéro, création d’un Fonds écoresponsable, écofrais par billet acheté, offre alimentaire 100 % végétarienne et compensation carbone des émissions générées par les transports de l’équipe et des artistes.
De 2018 à 2024, le FTA a obtenu à cinq reprises le niveau 3 de la norme BNQ 9700-253 – Gestion responsable d’événements. Pour sa 19e édition réunissant plus de 33 500 Festivalier·ère·s et 230 artistes, il a poursuivi ses efforts et sa reddition annuelle auprès du CQEER, malgré la fin du programme de certification.
Voici un aperçu des résultats obtenus et des nouveaux engagements venant compléter les pratiques désormais consolidées du Festival :
Fournisseurs et approvisionnement local
- 78 % des fournisseurs impliqués dans l’événements sont situés dans un rayon de 100 km et 32 % possèdent des engagements de développement durable ;
- 5 partenaires écoresponsables : RECYC-QUÉBEC, Écoscéno, Go Zéro, CQEER, Planetair ;
- 5 salles de spectacles accréditées « Scènes écoresponsables ».
Gestion des matières résiduelles
- 71,5 kg de matières scéniques recyclées grâce au partenariat avec le programme Go Zéro ;
- Conception et fabrication d’un îlot de tri, entièrement issu d’une démarche de surcyclage et pensé pour être facilement prêté à d’autres organismes grâce à sa structure adaptable ;
- Présence d’une brigade verte professionnelle (ENUF) répondant aux questions des Festivalier·ère·s.
Alimentation
- Traiteurs et brasseurs locaux (Resto Plateau, La Place Commune, Zamalek, Les Grands Bois, Jus Dose, etc.) engagés dans une démarche écologique ou solidaire.
- 79 % des aliments et 88 % des breuvages proviennent d’un rayon inférieur à 300 km du Quartier général ;
- 78 % des aliments sont certifiés biologiques, équitables, écologiques, issus de l’économie circulaire, etc. (p. ex. : Pêche durable, Aliments du Québec, Origine Québec).
Transport et bilan GES
- Compensation carbone : 278 tonnes de CO2 éq. neutralisées grâce à un investissement de 8 000 $.
- 84 % des Festivalier·ère·s sondé·e·s et 91 % des employé·e·s et bénévoles ont utilisé les transports actifs ou collectifs ;
- 3 compagnies étrangères ont profité de leur présence au FTA pour réaliser une tournée nord-américaine, ce qui a réduit l’empreinte carbone, favorisé la mutualisation des ressources et maximisé l’impact de leur séjour ;
Sensibilisation et communications
- Lancement du Guide d’écoconception pour les arts vivants, développé en collaboration avec Écoscéno, le CQEER et huit partenaires associatifs, accessible gratuitement en ligne en français et en anglais et visant à accompagner les professionnel·le·s du milieu dans une transition écoresponsable de leurs pratiques ;
- 90 signataires du Guide écoresponsable des Festivalier·ère·s, promouvant de bonnes habitudes à adopter pendant l’événement ;
- 4e édition de la Journée d’écologie décoloniale, mobilisant plusieurs générations autour de perspectives écologiques, de justice et de solidarités des luttes, incluant une activité inspirée de la Fresque du climat;
- Campagne de mobilité durable : promotion des transports actifs et collectifs (affichage, publicités, réseaux sociaux) et vélo-promo électrique conçu pour être prêté à d’autres organismes et animé par des bénévoles pour encourager ces modes de déplacement.
Accessibilité, EDI et bien-être
- 72 billets offerts aux participant·e·s d’Eka shakuelem, un programme sur mesure qui permet à de jeunes talents autochtones de vivre une semaine d’ateliers et de spectacles, afin de stimuler leur intérêt pour les arts vivants ;
- Poursuite du chantier sur l’accessibilité universelle : surtitrages français et/ou anglais, lieux majoritairement accessibles aux personnes à mobilité réduite, audiodescription, interprétation en LSQ, conseiller·ère·s en soutien émotionnel offrant écoute et piste de réflexion au public en cas de besoin ;
- Politique ÉDI alignée sur un plan d’action (2024-2026), visant à rendre le Festival inclusif et à constituer une équipe représentative de ses valeurs et de la population de Montréal/Tio’tia:ke/Mooniyang.
Pour en savoir plus sur notre démarche écoresponsable : https://fta.ca/fr/ecoresponsabilite
