Félicitations aux lauréats 2014 !

Cliquez sur les noms des organisations ci-bas pour lire leur résumé des actions entreprises.

Prix Matières résiduelles | remis par Recyc-Québec
Événements corporatifs / Colloque, congrès, conférence - Gala de reconnaissance en environnement et développement durable de Montréal, CRE-Montréal

Le Gala de reconnaissance en environnement et développement durable de Montréal (Gala) souligne depuis 2007 les projets novateurs et inspirants des partenaires du Plan de développement durable de la collectivité montréalaise. Cet évènement annuel rassemble chaque année plus de 500 acteurs montréalais issus des milieux municipal, corporatif, institutionnel et communautaire. Il est organisé par le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal), en collaboration avec la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal et la Ville de Montréal.

Aurore Tanier, chargée de communication et événements au CRE-Montréal et coordinatrice du Gala, nous présente ce rendez-vous annuel incontournable en environnement et développement durable de la collectivité montréalaise qui a remporté le prix Matières résiduelles dans la catégorie événements corporatifs des Vivats 2014.

 

Comment résumeriez-vous votre idée d’un événement responsable?  

Un événement écoresponsable est un événement dans lequel sont intégrées, à chaque étape de son organisation, des actions en vue de diminuer l’impact environnemental et maximiser les retombées économiques et sociales dans le milieu local. C’est bien entendu une philosophie que le CRE-Montréal adopte depuis la 1re édition du Gala.

Tous nos fournisseurs sont au courant de notre démarche écoresponsable. Ce faisant, le traiteur n’utilise que de la vaisselle réutilisable, le plus possible d’aliments locaux pour le dîner et trie avec soin les matières résiduelles de l’événement. Également, nous faisons appel depuis plusieurs années maintenant à deux OBNL montréalais, Ecotrip (pour les vidéos des lauréats) et le Consortium Écho-Logique (pour la collecte des matières organiques de l’événement et leur compostage). Le CRE-Montréal compense également les émissions de GES émises le jour du Gala et limite au maximum l’utilisation du papier. Notre événement, à l’instar des projets qu’il récompense, se veut exemplaire.

 

Selon vous, quels sont les principaux bénéfices à organiser un événement responsable?

Le CRE-Montréal, étant un OBNL consacré à la protection de l’environnement et à la promotion du développement durable sur l’île de Montréal, ne peut qu’encourager cette pratique et souhaiter qu’elle devienne une « norme » à court terme.

Il n’y a que des bénéfices à organiser un événement responsable, tant au niveau des nombreuses retombées positives dans la communauté que de l’image donnée d’une organisation responsable. C’est aussi une occasion de sensibiliser des fournisseurs à des changements de pratique. Exemplarité et effet d’entraînement.

 

Quels sont les principales difficultés?

Dans le cadre du Gala, notre principale difficulté se situe au niveau de la composition du menu. L’événement se déroulant en avril, la saison limite un pourcentage optimal d’utilisation d’aliments locaux. Notre moyenne se situe à environ 60% d’aliments locaux.

Le choix de la salle est aussi déterminant pour s’assurer que les pratiques inhérentes à la bâtisse soient en conformité avec les principes recherchés.

 

Quelles sont les mesures, les pratiques que vous avez mises en place et dont vous êtes le plus fières?

Dans le cadre du Gala 2013, le système de gestion des matières résiduelles a permis d’atteindre un très fort taux de valorisation avec 98,4%. Seulement 2,1 kilogrammes de matières vouées à l’enfouissement ont été générés, ce qui équivaut à 3,92 grammes par participant ! 

Aussi, depuis deux ans, nous proposons un menu entièrement végétarien pour limiter encore davantage l’impact de notre événement. Cette initiative, bien que créant la surprise à ses débuts, est très appréciée par nos invités.

Quelles sont vos perspectives d’évolution?  

La préoccupation de gérer le Gala de façon écoresponsable est présente depuis la première édition, et bien sûr le sera également dans l’édition 2015 et les suivantes. Nous poursuivrons dans le même sens, si possible en augmentant la part des produits locaux dans les aliments.

 

Dans 10 ans, comment voyez-vous votre événement?

Le Gala existe depuis 2007 et au regard du dynamisme des partenaires du Plan, le Gala, rendez-vous qui fait maintenant partie de l’ADN d’un grand nombre d’organisations montréalaises, a encore de beaux jours devant lui. Chaque année, on y apporte des améliorations. Alors, aujourd’hui c’est difficile de savoir à quoi le Gala ressemblera dans 10 ans!

Événements grand public - Jeux du Canada 2013, Société hôtesse des Jeux d’été du Canada – Sherbrooke 2013

Organisé par la Société hôtesse des Jeux d’été du Canada – Sherbrooke 2013

Parmi leurs actions responsables :

La Société hôtesse des Jeux d’été du Canada – Sherbrooke 2013 a voulu profiter de l’occasion qui lui était offerte pour faire des Jeux de Sherbrooke 2013 un modèle à suivre dans l’application des principes du développement durable (DD). Dans cette optique, Sherbrooke 2013 a créé, pour la toute première fois dans l’histoire des JEUX, un Service du développement durable ainsi que sa propre politique de DD qui a été intégrée dans la démarche globale de toute l’organisation.

Politique d’approvisionnement responsable:

La PAR de la Société hôtesse a visé à favoriser la compréhension, la promotion et l’engagement en matière de DD, et ce, autant au sein de l’organisation qu’auprès de ses fournisseurs. Cette politique prévoyait l’accord d’une marge préférentielle allant jusqu’à 10 % du coût total pour la sélection de fournisseurs qui répondaient à une large panoplie de critères de DD.

Jeux responsables:

Les Jeux de Sherbrooke 2013 sont le premier évènement sportif d’envergure au pays à avoir porté la mention «évènement responsable» selon la norme de gestion responsable d’évènements 9700-253 du BNQ. Pour répondre à cette norme, un vaste plan d’action d’écoresponsabilité a été mis en œuvre. Celui-ci comportait plus de 25 actions réparties dans six volets (voir prochaine section).

Jeux carboresponsable:

Les Jeux de Sherbrooke 2013 ont été aussi le premier évènement au Canada à avoir obtenu l’attestation «carboresponsable». En s’engageant à être un évènement responsable, les Jeux de Sherbrooke 2013 ont prévu des mesures afin de minimiser, comptabiliser et compenser les gaz à effet de serre (GES) émis lors de l’évènement. En réalisant la comptabilisation des GES émis lors des Jeux par une entreprise indépendante, soit Enviro-accès, la Société hôtesse a donné beaucoup de crédibilité à sa démarche. Pour compenser ses GES, l’organisation a fait appel à une autre firme sherbrookoise, Ecotierra, qui se spécialise dans la vente de crédits de carbone certifiés (VCS). La Société hôtesse a ainsi compensé 840 T.M. de GES par deux projets générateurs de crédits de carbone en Amérique du Sud.

Jeux équitables:

Les Jeux de Sherbrooke 2013 ont été le premier évènement au monde à être accrédité «équitable» par Fairtrade Canada et le CSI de Sherbrooke, grâce à une innovation en ce sens par la Société hôtesse. Ainsi, plusieurs produits équitables, comme la globalité du café, ont été servis dans tous les lieux de restauration, notamment au Village des Jeux situé à l’Université Bishop’s.

La plus grande équipe verte canadienne:

La création d’une Équipe verte, composée de 425 bénévoles, est un autre exemple de l’envergure des réalisations de la Société hôtesse en matière d’environnement. De plus, et conformément à sa vision durable, l’organisation a décidé de léguer son Équipe Verte Cascades à la communauté des Cantons-de-l’Est à la fin des Jeux. Les organismes de la région recevront également en héritage plus de 100 000 $ d’équipements, tels des îlots de récupération et des stations d’eau qui permettront la pérennité des actions environnementales dans la région.

Pour en savoir plus : http://www.jeuxducanada2013.ca/

Prix Alimentation
Événements corporatifs / Colloque, congrès, conférence - Gala Arista, Jeune Chambre de commerce de Montréal

Le Gala Arista, organisé par la Jeune Chambre de commerce de Montréal est un événement prestigieux visant à récompenser les talents et accomplissement de la relève d’affaires québécoise. Accueillant près de 500 personnes chaque année, le Gala s’est doté d’une catégorie « Responsabilité sociale » depuis 1999. La JCCM souhaite ainsi démontrer qu’il est possible d’allier respect de l’environnement, engagement social et réussite économique.

Philippe Lanthier, vice-président en responsabilité sociale à la JCCM lors du mandat 2012-2013 nous en explique davantage.

Comment résumeriez-vous votre idée d’un événement responsable?

Un événement responsable est un événement qui a le souci du détail à tous les niveaux. D’abord dans son contexte, dans son concept même, dans la façon de sensibiliser les personnes et de générer un éveil des consciences. Mais aussi dans la pratique, la logistique et le niveau plus matériel. C’est un événement qui est responsable autant dans l’intangible que dans le tangible.

Les pratiques responsables peuvent être invisibles pour le client. Comme le fait de mettre en place un service de compostage pour les aliments dans un restaurant. Le client servi à la table n’a aucune idée de ce service qui comporte néanmoins une forte valeur ajoutée en matière de responsabilé.

Selon vous, quels sont les principaux bénéfices à organiser un événement responsable?

Le principal bénéfice est selon moi d’améliorer l’image de marque de l’événement, de lui apporter de la plus-value. Il est important que les choix logistiques soient cohérents avec les valeurs de l’organisme. Organiser un événement c’est un peu comme inviter chez soi. Que voulons-nous montrer de notre organisme? Quelles sont les valeurs que nous portons?

Organiser un événement responsable c’est poser un geste de qualité, prouver notre capacité à innover. C’est aussi en faire plus avec moins. Moins de matériel, moins de transport, moins de distance  entre le lieu de production des produits et leur vente, moins de coûts, moins de superflu. C’est le retour à l’essentiel.

Quels sont les principales difficultés à organiser un événement responsable?

Notre lieu d’accueil ne faisait pas le recyclage du plastique et du verre.  Imaginez-vous, pas de recyclage pour un événement accueillant près de 500 personnes. La première année, je me suis donc occupé du recyclage. J’ai ensuite arrêté afin de responsabiliser le lieu d’accueil et d’encourager à ce que ce geste soit plus durable. Nous avons néanmoins mis en place un système de compostage.

Nous avons trouvé l’équilibre en agissant fortement sur d’autres aspects de la responsabilité. Nous avons par exemple travaillé avec un chef cuisine en amont afin de valider les menus pour que les produits utilisés soient le plus possible issus du marché local.

Nous avons aussi impliqué de nombreux bénévoles lors du Gala. Ils étaient tous en charge d’un point particulier en responsabilité durant l’événement (matière résiduelle, alimentation, transport etc).  Cela nous a permis de leur transmettre nos valeurs, de les sensibiliser et d’éveiller leur conscience.

Quelles sont les mesures, les pratiques que vous avez mises en place et dont vous êtes le plus fières? 

Le fait d’être capable de créer un sentiment d’engagement, d’avoir encouragé un excellent travail d’équipe. Avec le Gala Arista, nous avons impliqué beaucoup d’acteurs autour de l’événement dont le groupe Scénic qui était en charge de l’audiovisuel.

La vice-présidente responsable du Gala Arista en 2013, Véronique Gaumond-Carignan a aussi trouvé une excellente commandite, Norampac qui ont fait, entre autres, une décoration responsable.

Quelles sont vos perspectives d’évolution?

J’aimerai que les pratiques responsables deviennent un reflexe naturel lors de chaque événement de la Jeune Chambre de commerce de Montréal. Que l’aspect durable soit associé à la Jeune Chambre et que la relève puisse la prendre en main.

Dans 10 ans, comment voyez-vous votre événement? 

Comme notre événement vise à reconnaître la relève d’affaire, j’aimerai que davantage de personnes ayant des pratiques d’affaires en développement durable soient reconnues. J’aimerai que le Gala puisse poursuivre sa mission et qu’il puisse continuer à célébrer les innovations durables.

https://www.jccm.org/arista

Événements grand public (Ex-eaquo) - Événement Éco-Gourmand, Centropolis

Pleins feux sur les saveurs d’ici, première édition de l’événement Éco-gourmand est un événement annuel qui rend hommage aux petits producteurs et transformateurs alimentaires Lavallois. Classifié niveau 3 en gestion responsable d’événement, il est le seul à ce jour à avoir obtenu la note parfaite du BNQ concernant la provenance locale des fournisseurs.

Karine Rodrigue, directrice marketing du Centropolis nous en explique davantage.

Comment résumeriez-vous votre idée d’un événement responsable?  

C’est un événement qui se base sur les fondements du développement durable : équité sociale, préservation de l’environnement, et efficacité économique. Nous pensons que le succès des entreprises réside dans le respect de ces trois pôles.

Selon vous, quels sont les principaux bénéfices à organiser un événement responsable? 

Nous avons remarqué qu’organiser un événement responsable n’était pas forcément plus cher ou en tout cas qu’il était possible d’économiser de l’argent en choisissant des mesures responsables. En prenant le temps d’y réfléchir nous avons pris conscience de toutes les solutions, de toutes les possibilités qui s’offraient à nous. C’est aussi un plaisir d’organiser un événement qui soit en lien avec nos valeurs. L’exercice nous a également permis de comprendre que nous avions déjà mis en place beaucoup de belles actions dans ce sens. Enfin nous avons remarqué que notre clientèle était très satisfaite de nos actions. Notre public remarque de plus en plus les actions de développement durable que nous mettons en place.

Quels sont les principales difficultés à organiser un événement responsable?

L’un de nos défis est de sensibiliser notre public de manière à ce qu’il puisse y adhérer au développement durable sans heurt. Un bon positionnement des bacs de recyclage, la mise en place d’une brigade verte et la sensibilisation de tous les intervenants ont contribué au succès de notre événement. Pour faire face aux éventuels problèmes d’accès à l’eau et à l’énergie qu’un événement en plein air implique, le Centropolis avait construit le site afin de pouvoir y offrir le branchement hydroélectrique pour tous les événements. Pour la consommation d’eau, un réservoir d’eau potable a été mis en place sur le site et des gourdes (fabriquées au Québec) ont été distribué gratuitement. 

Quelles sont les mesures, les pratiques que vous avez mises en place et dont vous êtes le plus fières? 

L’événement offrait l’occasion au grand public de découvrir les richesses du terroir lavallois, de privilégier l’achat local et de mieux connaître les produits agroalimentaires de chez nous. Le concept même de l’événement était un concept de développement durable. L’événement nous a aussi permis de mettre en valeur le potager que nous avons installé sur la place centrale. Organisé en collaboration avec La Centrale des artistes, l’événement s’était déjà démarqué aux yeux du Conseil québécois des événements écoresponsables qui lui a attribué l’excellente cote 3 pour sa faible empreinte carbone et la qualité de son organisation.

Quelles sont vos perspectives d’évolution? 

Nous souhaitons que tous nos événements, toute notre programmation soient responsables. Pour cela nous avons travaillé avec Caroline Voyer du Conseil québécois des événements écoresponsables. Nous avons réalisé le diagnostic de toutes nos actions responsables et avons élaboré une liste d’actions que nous aimerions mettre en place pour aller plus loin. Nous nous sommes créés un véritable engagement durable.

Dans 10 ans, comment voyez-vous votre événement? 

On voudrait presque toucher la perfection!  Organiser des événements  rentables tout en préservant l’environnement et contribuer au développement local. Comme le Centropolis accueille beaucoup d’événements, nous avons rédigé une lettre de recommandation durable à destination des organisateurs d’événements afin de les encourager à mettre en place des actions responsables.  C’est important pour nous que les gens qui travaillent avec nous ou qui utilisent notre espace puissent partager nos valeurs et les mettre en pratique!

http://www.centropolis.ca/fr/evenements/Evenement-Eco-gourmand

Événements grand public (Ex-eaquo) - Expo Manger Santé et Vivre Vert

Événements grand public (Ex-eaquo) – Expo Manger Santé et Vivre Vert

Prix transport et efficacité énergétique | présentés par l’Agence métropolitaine de transport
Championnat canadien de Basketball masculin de l’ACSC, Collège john Abbott et RPM développement durable

Ayant accueilli plus de 3000 personnes, l’événement ayant eu lieu au collège John-Abbott (Saint-Anne de Bellevue) a permis de sensibiliser un public porteur, les étudiants du Canada et d’inspirer les pratiques de l’Association canadienne du sport collégial – ACSC afin de rendre responsables tous les événements de l’association.

Comment résumeriez-vous votre idée d’un événement responsable ?

Un événement responsable intègre dès sa planification des mesures qui réduisent leurs impacts négatifs et améliorent leurs répercussions positives sur l’économie, l’environnement et la société.

Selon vous, quels sont les principaux bénéfices à organiser un événement responsable ? 

  • Maximiser les retombées positives pour l’organisation li>
  • Améliorer l’image, la visibilité et la crédibilité de l’organisation auprès de ses participants, fournisseurs, médias et de ses partenaires ;
  • Stimuler la collaboration des partenaires financiers et l’obtention de commandites;
  • Réduire certains coûts de production de l’événement ;
  • Favoriser les retombées sociales et économiques dans la collectivité ;
  • Induire une cohérence avec les engagements envers le développement durable ;
  • Réduire l’impact environnemental de l’événement ;
  • Sensibiliser les étudiants et les parties prenantes aux enjeux écologiques.

Quels sont les principales difficultés ?

  • Introduire des changements durables dans les pratiques ;
  • Obtenir l’engagement des parties prenantes ;
  • Financer les coûts supplémentaires que peuvent impliquer certaines mesures (ex : compensation des GES);
  • Intervenir au plus tôt dans la planification de l’événement pour maximiser les impacts positifs.

Quelles sont les mesures, les pratiques que vous avez mises en place et dont vous êtes le plus fières ? 

Suite au compostage des matières organiques pendant le Championnat canadien de basketball masculin de l’ACSC, la pratique du compostage est devenue permanente à la cuisine, la cafétéria et la résidence du Collège John Abbott. Au départ, la Ville de Sainte-Anne-de-Bellevue souhaitait collecter les matières organiques des unités familiales et des immeubles à 4 logements ou moins seulement mais suite à des négociations, la municipalité a accepté d’inclure le Collège John Abbott à la tournée de collecte. Ainsi, 400 à 500 litres de matières organiques sont détournées de l’enfouissement chaque semaine pour être compostées.

Quelles sont vos perspectives d’évolution ?  

Suite au Championnat canadien de basketball masculin de l’ACSC, plusieurs mesures ont été mise en place au Collège John Abbott:

  • le compostage a été étendu à la cuisine, la cafétéria et la résidence du Collège en partenariat avec la municipalité et le service traiteur;
  • le recyclage et le compostage ont été étendu à d’autres événements/activités organisés par le Collège;
  • les événements ayant lieu sur le campus sont assujettis à la politique de développement durable du Collège;
  • la rédaction d’un cahier des charges de services à la carte pour les événements écoresponsables du Collège est en cours afin de vulgariser et de familiariser les différents acteurs avec le concept d’événement écoresponsable ; l’objectif est de poursuive l’application de mesures écoresponsables sur tous les événements du Collège à caractère grand public ou pour la population collégiale sans coût ou à coût minime ; la mise à disposition d’une boite à outils est prévue pour septembre 2014 ;
  • des bourses municipales ont favorisé la mise en place d’un jardin communautaire et l’obtention de sacs de recyclage pour la résidence;
  • sur le long terme, une réflexion a été amorcée sur l’approvisionnement responsable des achats du Collège. Une caractérisation des matières résiduelles est prévue afin d’orienter au mieux les orientations de la politique d’approvisionnement. L’autre objectif est d’harmoniser les pratiques responsables entre tous les départements.

Dans 10 ans, comment voyez-vous votre événement ? 

Il s’agit de refaire l’exercice pour tous les événements qui ont lieu au Collège afin de les rendre écoresponsables. En s’inscrivant dans un processus d’amélioration continue, nous souhaitons ainsi être toujours plus performants.

Mention du jury : Gala des Prix d’excellence en environnement des Cantons-de-l’Est, Fondation Estrienne en Environnement

Parmi leurs mesures responsables :

Le plan d’action en écoresponsabilité incluait une vingtaine de mesures réparties dans les volets suivants : le choix des fournisseurs, la gestion de l’eau, de l’énergie, des matières résiduelles, du matériel et des GES et les choix alimentaires. Le comité a fait appel à des consultants régionaux externes en support à toute cette démarche. Nous présenterons ici les mesures les plus porteuses et transférables qui nous ont permis d’obtenir des résultats significatifs.

La lutte aux changements climatiques étant une préoccupation de la Fondation, un accent a été mis sur le volet GES. Parmi les mesures, un inventaire de toutes les émissions de GES a été réalisé via une estimation (bâtiment, transport, matières résiduelles) et un objectif d’émission pour les participants fut fixé. Une compilation des émissions liées au transport fut faite lors de la soirée. Afin de réduire les émissions des participants, un incitatif au covoiturage à été mis de l’avant : l’attribution d’un prix parmi les covoitureurs. La tenue de réunions téléphoniques fut le moyen ciblé par le comité organisateur. Par la suite, les GES émis ont été compensées en TRIPLE, soit un total de 11 tonnes, via des projets de plantation dont deux en Estrie et un au Pérou attribuant des crédits certifiés.

Comme le Delta de Sherbrooke est attesté « Clé Verte », ce qui lui reconnaît ses pratiques de DD, le comité organisateur a choisi de tenir à nouveau son gala annuel dans cet établissement hôtelier. Le Delta étant reconnu pour ses performances pour sa gestion de ses matières résiduelles, nous étions assurés d’un empreinte écologique infime concernant ce volet. Conséquemment, nous avons pu se fixer des objectifs ambitieux de mise en valeur soit de 80%. Les pratiques de DD de cet établissement touchent d’autres aspects tels que la gestion de l’énergie (utilisation d’équipement éconergétique et programme « coupons le courant ») et de l’eau dont l’événement a su bénéficier, réduisant ainsi son empreinte.


Afin d’adhérer au principe des 3-RV, une attention très particulière a été portée sur le matériel remis aux participants. Ainsi, le nombre de pages du programme souvenir a été réduit et le boudin servant de reliure a été éliminé. Ont aussi été retirés le signet publicisant les lauréats et l’épinglette à usage unique servant à identifier les finalistes. Aussi, concernant les plaques souvenirs remis aux finalistes, des matérieux plus nobles, tel que le granit de la région, ont remplacé les plaques laminées.
À notre demande, le menu a été élaboré en partie à même des produits locaux disponibles en saison tel que du lapin de Stansted. Absents de la carte des vins, des produits régionaux du terroir ont été ajoutés à la liste. Afin qu’il ne passe pas inaperçu, nous avons profiter de la période des discours d’ouverture pour en faire la promotion. 

Pour en savoir plus : http://fondationfee.ca/wordpress/

Prix Engagement socio-économique
FestiVoix de Trois-Rivières

Accueillant près de 35 000 visiteurs/jour, le FestiVoix est le plus grand rendez-vous culturel de Trois-Rivières offrant chaque année 10 jours de festival de musique hétéroclite. Thomas Grégoire, directeur général adjoint, nous explique les engagements que porte fièrement le Festival concernant le développement durable.

Comment résumeriez-vous votre idée d’un événement responsable?  

Un événement responsable est un événement qui intervient sur les trois aspects du développement durable : l’aspect économique, l’aspect social et l’aspect environnemental.

C’est aussi surtout un événement qui est organisé pour et avec sa communauté. Au FestiVoix nous cherchons l’implication de toutes les parties prenantes de notre événement : nos festivaliers, nos partenaires, la municipalité, les associations ect… 

Selon vous, quels sont les principaux bénéfices à organiser un événement responsable? 

Avec l’expérience, nous avons remarqué que quand on donne, on reçoit. Au FestiVoix nous aimons rassembler les gens autour de notre projet. A titre d’exemple, 90% de nos achats sont effectués auprès des entreprises locales. Cela facilite beaucoup les partenariats et les échanges de services car nos partenaires savent que nous contribuons à leur développement au niveau local.

Il y a aussi un bénéfice en termes de réputation. Nos derniers sondages de satisfaction auprès des festivaliers sont excellents! Nos festivaliers aiment le FestiVoix.

Nous avons vraiment travaillé à améliorer le sentiment d’appartenance des participants et la satisfaction de toutes les personnes et organismes qui tournent autour du festival. Au final, c’est un véritable enchaînement vertueux qui nous ouvre de plus en plus de portes!

Quels sont les principales difficultés à organiser un événement responsable?

La principale est la contrainte économique. Nous n’avons pas toujours les moyens de nos ambitions. Cependant nous progressons chaque année. La première année nous avions 3 vélos taxi, puis 4. Aujourd’hui nous en avons 8.

Il s’agit bien souvent de trouver le bon équilibre entre l’investissement en développement durable et le budget global de l’organisme ainsi que mettre en place une bonne planification.

Quelles sont les mesures, les pratiques que vous avez mises en place et dont vous êtes le plus fières? 

Les mesures que nous avons réalisées en termes de transport durable sont une fierté. Nous avons permis de combler un besoin important de la population.

Nous sommes également fiers d’atteindre un financement privé de 80% et d’avoir privilégié nos achats locaux à 90%.

Au FestiVoix nous avons vraiment développé une conscience sociale en offrant des spectacles gratuits dans des centres de soin de longue durée, en organisant des levées de fond. Tout ceci nous stimule!

Quelles sont vos perspectives d’évolution?  

Nous aimerions déborder un peu plus de notre festival pour amener la force de nos partenariats dans d’autres moments de l’année.

Nous avons déjà commencé en parrainant une rivière (Rivière aux Sables) pour la nettoyer et offrir des spectacles au bord de l’eau pour que les habitants puissent redécouvrir la rivière.

Nous avons aussi des projets d’offrir des formations aux jeunes, de réunir encore plus les générations et les communautés.

Dans 10 ans, comment voyez-vous votre événement? 

Nous aimerions continuer notre progression vers une meilleure notoriété nationale voire internationale.

Nous aimerions que les festivaliers aiment notre événement pour la musique mais aussi pour l’expérience, une expérience complète et durable.

Nous souhaitons faire des tournées régulièrement en Europe pour continuer à nous inspirer afin de passer à une autre étape de notre développement.

Nous voulons que le festival soit doté d’une conscience sociale élevé, qu’il soit vraiment créé pour notre communauté.

Mention du jury : Grand Débarras de la SDC Promenades Hochelaga-Maisonneuve

Mention du jury : Grand Débarras de la SDC Promenades Hochelaga-Maisonneuve

Prix Lieu d’accueil
Maison du développement durable

Réunissant 8 organisations, la Maison du développement durable est un bâtiment écologique démonstratif dont la mission est d’inspirer les citoyens, élus et experts en faveur du développement durable. Facile d’accès, elle offre en location des salles lumineuses, polyvalentes et toutes équipées ainsi que des conseils et un accompagnement pour l’organisation des événements écoresponsables.

Amélie Ferland, directrice des communications et de la programmation nous précise davantage les pratiques responsables de l’organisme

Comment résumeriez-vous votre idée d’un événement responsable?  

Un événement responsable est un événement qui veut minimiser son impact négatif sur l’environnement, l’économie et la société et maximiser les bienfaits sur ceux-ci. Les organisateurs d’un événement responsable doivent donc considérer une multitude d’aspects comme le transport, la gestion des matières résiduelles, les produits promotionnels, les traiteurs, les considérations sociales, l’économie d’eau et d’énergie, etc.

Selon vous, quels sont les principaux bénéfices à organiser un événement responsable ou à être un lieu d’accueil responsable? 

Les bénéfices sont nombreux puisque les événements responsables permettent d’avoir un impact positif sur l’environnement, l’économie et la société.

Par exemple, dans le cadre de la programmation de la Maison du développement durable, toutes les activités sont gratuites et accessibles à tous. La Maison privilégie des fournisseurs écoresponsables, des entreprises d’économie sociale et des coopératives. Elle aide à maximiser le potentiel des organismes à vocation sociale et environnementale membres de la Maison et contribue à influencer ses partenaires en matière d’écoresponsabilité.

D’un point de vue environnemental, la programmation de la Maison compense les émissions de GES des participants grâce à un partenariat avec Planetair. Les traiteurs sont encouragés à utiliser de la vaisselle réutilisable et à servir des aliments locaux, biologiques et équitables. La Maison ne donne aucun produit promotionnel. Ses infrastructures favorisent l’efficacité énergétique, l’économie d’eau et la gestion des matières résiduelles. Ces aspects sont tous abordés de façon intégrée et transversale.

De plus, grâce à son service de location de salles, la Maison a la chance d’étendre son influence à tous les clients qui la choisissent comme lieu d’accueil pour leurs événements. Cette interaction permet à l’équipe de la Maison de sensibiliser, d’agir comme modèle et d’inspirer clients, organisateurs d’événements et participants.  La Maison devient ainsi agent multiplicateur en matière d’écoresponsabilité. Bref, il s’agit de cercles vertueux.

Quels sont les principales difficultés?

La mise en place de mesures écoresponsables nécessite parfois des efforts supplémentaires. Les ressources étant limitées, il s’agit souvent d’investir beaucoup d’énergie pour trouver des solutions créatives.

Certains partenaires étant moins férus d’écoresponsabilité, il faut les convaincre d’utiliser des alternatives plus responsables. Par exemple, la Maison a suggéré à un partenaire qui voulait distribuer des produits promotionnels d’offrir des pommes du Québec. Dans certains cas, il faut compenser pour des clients négligents, qui, par exemple, n’ont pas trié convenablement les matières résiduelles générées par leur événement.

Quelles sont les mesures, les pratiques que vous avez mises en place et dont vous êtes le plus fières? 

La Maison a pu s’entourer de partenaires dont la réputation est solidement établie pour construire sa crédibilité, augmenter sa visibilité et se positionner comme experte dans le domaine du développement durable. En 2013, elle a obtenu la collaboration de multiples organismes de renom tels que l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) et le Cercle scientifique David Suzuki. Elle a réussi à convaincre des personnalités reconnues de participer à sa programmation, comme Laure Waridel et Hervé Kempf.  Elle a également pu accroître sa visibilité grâce à des partenariats importants, notamment avec Novae, le Journal Métro et le Quartier des spectacles.

Ce ne sont pas nécessairement chacune des mesures prises individuellement qui sont novatrices, mais la multiplicité des mesures écoresponsables mises en place pour l’ensemble des événements. Ces mesures, additionnées, ont permis à la Maison d’être le seul lieu au centre-ville de Montréal qui :

  • offre une programmation présentant exclusivement des activités de sensibilisation au développement durable;

  • offre exclusivement des activités gratuites et donc accessibles à tous;

  • encadre systématiquement les partenaires de ses événements (36 en 2013) pour qu’ils appliquent également des mesures écoresponsables;

  • propose une salle de diffusion liant la culture et le développement durable.

Bien qu’il existe d’autres lieux d’exposition à Montréal, aucun ne possède la vocation particulière de cette salle présentant des expositions liant la culture et le développement durable. Elle encourage des projets culturels originaux qui permettent de sensibiliser de façon novatrice à des enjeux brûlants d’actualité.

Quelles sont vos perspectives d’évolution?  

En ce qui a trait à la programmation, la Maison du développement durable compte reproduire le succès de la formule dans les années à venir en l’implantant de façon définitive. Elle compte même la bonifier en créant un comité consultatif qui aura comme mandat d’aider à identifier les nouveautés à privilégier en termes de contenus, de publics et de collaborateurs afin de se maintenir à l’avant-garde et de jouer un rôle de vigie des enjeux et innovations à venir en DD.

En ce qui a trait au lieu d’accueil, la Maison compte rester à l’affût des nouvelles façons de faire et des meilleurs outils à mettre en place pour réduire son propre impact et pour aider les organisateurs d’événements à faire de même. Elle compte également adapter et bonifier en temps réel ses conseils pratiques, ses outils et références ainsi que son service d’accompagnement pour l’organisation d’événements écoresponsables.

Dans 10 ans, comment voyez-vous votre lieu d’accueil? 

Nous espérons que dans 10 ans, la Maison du développement durable soit toujours un chef de file qui vise les plus hauts standards en matière d’événements écoresponsables et continue d’inspirer le public, les experts et les élus sur cette question.

Prix Fournisseur | remis par le Guideorganisateur.com
Ecocup Québec

Ecocup Québec est spécialisée dans la vente et la location de verres réutilisables et consignés pour les festivals, les manifestations sportives et autres types d’événements.

Quentin Crouslé, Président, nous explique l’approche écoresponsable de l’entreprise.

Comment résumeriez-vous votre idée d’un événement/service responsable ?

Un événement responsable est un événement qui répond le plus possible à la politique des 3RV (Réduire les déchets à la source, Réutilisation, Recyclage et Valorisation). Notre concept répond complètement à ces principes. Nous permettons aux évènements de réduire leurs déchets à la source en évitant de produire des contenants à usage unique, et de réutiliser leurs Ecocup d’année en en année. Bien évidemment, nos verres sont recyclables, et valorisés par le biais de la consigne !

Notre priorité est la réutilisation, et pas uniquement le recyclage ! Nous proposons aux évènements d’aller encore plus loin dans l’écoresponsabilité.

Selon vous, quels sont les principaux bénéfices du service que vous proposez ?

Premièrement, la mise en place d’Ecocup est plus simple qu’on le pense. Une boite de verre contient entre 300 et 500 verres selon les formats, ce qui reste plus facile à gérer en terme de décompte et logistique que des canettes ou des bouteilles de verre.

Deuxièmement, les lieux sont aussi plus propres, plus accueillant. Ce qui réduit considérablement le temps et les coûts de nettoyage !

D’autre part, l’accueil des festivaliers est très bon car ils ont le plaisir d’utiliser des verres de qualité, qui ne se brisent pas. De plus, nos verres sont aussi un outil de merchandising responsable grâce auquel les festivaliers peuvent repartir avec leurs verres aux couleurs de l’événement. Cela valorise profondément l’image de marque de l’événement.

Quels sont les principales difficultés à organiser un événement responsable ?

Au Québec, nous sommes un nouvel acteur sur un marché qui est bien roué depuis plusieurs années avec des habitudes de production bien spécifiques. Nous arrivons avec un nouveau service dans un milieu où l’écoresponsabilité n’est pas forcément la priorité de tous. L’usage de la canette par exemple a été adopté comme modèle écoresponsable un peu par défaut.

Nous avons déjà fait nos preuves en Europe, et nous commençons à les faire au Québec grâce à aux évènements qui ont adhéré à notre service, et qui souhaitent s’améliorer.

Quelles sont les mesures, les pratiques que vous avez mises en place et dont vous êtes le plus fières ?

Sur un plan plus généraliste, nous sommes fiers d’avoir changé la manière de faire, la façon de « consommer » sur les événements. En Europe, pour l’année 2013, nous avons réussi à enlever plus de 500 tonnes de verres en plastique. Ce projet a commencé il y a 10 ans et s’est développé progressivement jusqu’à arrivé ici, au Canada.

L’année dernière nous avons eu le plaisir de travailler avec le Piknic Electronik et leurs équipes qui nous ont permis de faire nos preuves ici à Montréal. Ça a été un beau succès et on les remercie encore d’avoir cru en nos idées. Une mention spéciale à Nicolas Cournoyer qui a accepté de faire de son Piknic, notre « laboratoire » !

Quelles sont vos perspectives d’évolution ?

Notre aventure a démarré il y tout juste 1 an. Nous aimerions donc gagner le marché québécois et s’installer comme le leader de notre domaine, en se basant sur l’expérience que nous avons acquise en Europe et sur celle que nous bâtissons ici !

Dans 10 ans, comment voyez-vous votre service ?

On aimerait se développer sur toute l’Amérique du Nord et pourquoi pas être présent sur des événements mondiaux comme les JO, la Coupe du Monde…

Prix du Public | présenté par Gaz Métro
Fondation des Cowboys fringants pour la Tournée verte des Cowboys Fringants

Depuis 2006, les Cowboys Fringants mettent leur musique au service d’une gestion saine, respectueuse et réfléchie de l’environnement via leur fondation. Grâce à la collaboration et au soutien de nombreux partenaires et de citoyens, ils s’activent à la sauvegarde de notre patrimoine naturel tant au niveau sensibilisation que du financement.

Françoise Bellemare nous en explique davantage.

Comment résumeriez-vous votre idée d’un événement responsable?

Un événement responsable, c’est la réponse concrète à la question : comment puis-je réduire mon impact environnemental ? C’est la recherche créative et visionnaire des meilleures pratiques, pour mettre son événement au service de sa communauté, sur les plans social, économique et environnemental.  

Selon vous, quels sont les principaux bénéfices à organiser un événement responsable?

Pour un groupe comme le nôtre (ou pour toute organisation), réaliser un événement responsable est une belle occasion de passer à l’action ! C’est une façon positive et rayonnante de se démarquer, ce qui a pour effet d’inspirer l’éclosion d’autres initiatives. En contribuant de façon concrète à l’effort de lutte contre les changements climatiques et de protection de notre environnement, l’événement responsable participe directement à l’amélioration de la qualité de vie et à la santé de notre société et de la nature dans laquelle on vit.

Quels sont les principales difficultés?

Réaliser un événement véritablement responsable demande des efforts : de cohérence, d’engagement, d’innovation, etc. Le fait que les organisateurs de tels événements soient de plus en plus nombreux participe d’ailleurs à élever les standards, à rendre la démarche exigeante ! Si cela peut paraître comme un frein au premier abord, nous pensons qu’il faut plutôt voir cela comme une véritable opportunité de dépassement et d’engagement, pour être un véritable acteur de changement.

Quelles sont les mesures/pratiques mises en place et dont vous êtes le plus fières?

Outre son caractère novateur et sa portée, ce dont nous sommes le plus fiers de notre Tournée verte, c’est la mobilisation qu’elle suscite. Nos spectateurs, nos partenaires de diffusion, nos partenaires environnementaux : l’ensemble de nos publics s’engagent à nos côtés et contribuent au succès de notre initiative. Nous sommes donc très touchés d’avoir reçu le prix du public des Vivats 2014. Merci!

Rappelons que la Tournée verte est une initiative unique, ambitieuse et inspirante, qui repousse les frontières de l’engagement environnemental. Elle est seule à allier aux concerts un caractère écoresponsable (compensation et sensibilisation) – ce qui inspire la création du projet de Scène écoresponsable – et à les utiliser comme tremplin pour mener des actions de conservation de milieux naturels et de recherche scientifique de calibre international – une première pour une formation artistique!   

Quelles sont vos perspectives d’évolution?

La tournée de l’album Que du Vent était la deuxième édition de Tournée verte des Cowboys Fringants; il y en aura bien sûr d’autres et nous avons l’intention de faire évoluer le concept, de pousser l’engagement encore plus loin. Par exemple, en mettant l’emphase sur la réduction des gaz à effet de serre à la source et en offrant plus d’occasions d’implication à notre public. À suivre !

Dans 10 ans, comment voyez-vous votre événement? 

Dans 10 ans, la Tournée verte inspirera l’engagement d’autres artistes d’ici (aussi via le projet de Scène écoresponsable), ce qui ne peut qu’accroître les standards, en termes de pratiques responsables dans le domaine musical, des grands événements et des festivals. La Tournée vertecontinuera d’être un événement positif, mobilisateur, aux retombées concrètes, et d’être le pivot vers les actions de la Fondation Cowboys Fringants. On travaille pour que cette dernière prenne de l’expansion dans les prochaines années. Les projets et les propositions concrètes seront donc plus nombreuses pour impliquer le public des Cowboys Fringants.

Le grand Vivat remis par Loto-Québec
FestiVoix deTrois-Rivières

Accueillant près de 35 000 visiteurs/jour, le FestiVoix est le plus grand rendez-vous culturel de Trois-Rivières offrant chaque année 10 jours de festival de musique hétéroclite. Thomas Grégoire, directeur général adjoint, nous explique les engagements que porte fièrement le Festival concernant le développement durable.

Comment résumeriez-vous votre idée d’un événement responsable?  

Un événement responsable est un événement qui intervient sur les trois aspects du développement durable : l’aspect économique, l’aspect social et l’aspect environnemental.

C’est aussi surtout un événement qui est organisé pour et avec sa communauté. Au FestiVoix nous cherchons l’implication de toutes les parties prenantes de notre événement : nos festivaliers, nos partenaires, la municipalité, les associations ect… 

Selon vous, quels sont les principaux bénéfices à organiser un événement responsable? 

Avec l’expérience, nous avons remarqué que quand on donne, on reçoit. Au FestiVoix nous aimons rassembler les gens autour de notre projet. A titre d’exemple, 90% de nos achats sont effectués auprès des entreprises locales. Cela facilite beaucoup les partenariats et les échanges de services car nos partenaires savent que nous contribuons à leur développement au niveau local.

Il y a aussi un bénéfice en termes de réputation. Nos derniers sondages de satisfaction auprès des festivaliers sont excellents! Nos festivaliers aiment le FestiVoix.

Nous avons vraiment travaillé à améliorer le sentiment d’appartenance des participants et la satisfaction de toutes les personnes et organismes qui tournent autour du festival. Au final, c’est un véritable enchaînement vertueux qui nous ouvre de plus en plus de portes!

Quels sont les principales difficultés à organiser un événement responsable?

La principale est la contrainte économique. Nous n’avons pas toujours les moyens de nos ambitions. Cependant nous progressons chaque année. La première année nous avions 3 vélos taxi, puis 4. Aujourd’hui nous en avons 8.

Il s’agit bien souvent de trouver le bon équilibre entre l’investissement en développement durable et le budget global de l’organisme ainsi que mettre en place une bonne planification.

 

Quelles sont les mesures, les pratiques que vous avez mises en place et dont vous êtes le plus fières? 

Les mesures que nous avons réalisées en termes de transport durable sont une fierté. Nous avons permis de combler un besoin important de la population.

Nous sommes également fiers d’atteindre un financement privé de 80% et d’avoir privilégié nos achats locaux à 90%.

Au FestiVoix nous avons vraiment développé une conscience sociale en offrant des spectacles gratuits dans des centres de soin de longue durée, en organisant des levées de fond. Tout ceci nous stimule!

Quelles sont vos perspectives d’évolution?  

Nous aimerions déborder un peu plus de notre festival pour amener la force de nos partenariats dans d’autres moments de l’année.

Nous avons déjà commencé en parrainant une rivière (Rivière aux Sables) pour la nettoyer et offrir des spectacles au bord de l’eau pour que les habitants puissent redécouvrir la rivière.

Nous avons aussi des projets d’offrir des formations aux jeunes, de réunir encore plus les générations et les communautés.

Dans 10 ans, comment voyez-vous votre événement? 

Nous aimerions continuer notre progression vers une meilleure notoriété nationale voire internationale.

Nous aimerions que les festivaliers aiment notre événement pour la musique mais aussi pour l’expérience, une expérience complète et durable.

Nous souhaitons faire des tournées régulièrement en Europe pour continuer à nous inspirer afin de passer à une autre étape de notre développement.

Nous voulons que le festival soit doté d’une conscience sociale élevé, qu’il soit vraiment créé pour notre communauté.

Coups de coeur : Jeux du Canada 2013, Société hôtesse des Jeux d’été du Canada – Sherbrooke 2013

Organisé par la Société hôtesse des Jeux d’été du Canada – Sherbrooke 2013

Parmi leurs actions responsables :

La Société hôtesse des Jeux d’été du Canada – Sherbrooke 2013 a voulu profiter de l’occasion qui lui était offerte pour faire des Jeux de Sherbrooke 2013 un modèle à suivre dans l’application des principes du développement durable (DD). Dans cette optique, Sherbrooke 2013 a créé, pour la toute première fois dans l’histoire des JEUX, un Service du développement durable ainsi que sa propre politique de DD qui a été intégrée dans la démarche globale de toute l’organisation.

Politique d’approvisionnement responsable:

La PAR de la Société hôtesse a visé à favoriser la compréhension, la promotion et l’engagement en matière de DD, et ce, autant au sein de l’organisation qu’auprès de ses fournisseurs. Cette politique prévoyait l’accord d’une marge préférentielle allant jusqu’à 10 % du coût total pour la sélection de fournisseurs qui répondaient à une large panoplie de critères de DD.

Jeux responsables:

Les Jeux de Sherbrooke 2013 sont le premier évènement sportif d’envergure au pays à avoir porté la mention «évènement responsable» selon la norme de gestion responsable d’évènements 9700-253 du BNQ. Pour répondre à cette norme, un vaste plan d’action d’écoresponsabilité a été mis en œuvre. Celui-ci comportait plus de 25 actions réparties dans six volets (voir prochaine section).

Jeux carboresponsable:

Les Jeux de Sherbrooke 2013 ont été aussi le premier évènement au Canada à avoir obtenu l’attestation «carboresponsable». En s’engageant à être un évènement responsable, les Jeux de Sherbrooke 2013 ont prévu des mesures afin de minimiser, comptabiliser et compenser les gaz à effet de serre (GES) émis lors de l’évènement. En réalisant la comptabilisation des GES émis lors des Jeux par une entreprise indépendante, soit Enviro-accès, la Société hôtesse a donné beaucoup de crédibilité à sa démarche. Pour compenser ses GES, l’organisation a fait appel à une autre firme sherbrookoise, Ecotierra, qui se spécialise dans la vente de crédits de carbone certifiés (VCS). La Société hôtesse a ainsi compensé 840 T.M. de GES par deux projets générateurs de crédits de carbone en Amérique du Sud.

Jeux équitables:

Les Jeux de Sherbrooke 2013 ont été le premier évènement au monde à être accrédité «équitable» par Fairtrade Canada et le CSI de Sherbrooke, grâce à une innovation en ce sens par la Société hôtesse. Ainsi, plusieurs produits équitables, comme la globalité du café, ont été servis dans tous les lieux de restauration, notamment au Village des Jeux situé à l’Université Bishop’s.

La plus grande équipe verte canadienne:

La création d’une Équipe verte, composée de 425 bénévoles, est un autre exemple de l’envergure des réalisations de la Société hôtesse en matière d’environnement. De plus, et conformément à sa vision durable, l’organisation a décidé de léguer son Équipe Verte Cascades à la communauté des Cantons-de-l’Est à la fin des Jeux. Les organismes de la région recevront également en héritage plus de 100 000 $ d’équipements, tels des îlots de récupération et des stations d’eau qui permettront la pérennité des actions environnementales dans la région.

Pour en savoir plus : http://www.jeuxducanada2013.ca/

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Marie-Ève Lachance-Foisy
Conseillère en transition socioécologique

Conseil québécois des événements écoresponsables

Biographie

Son parcours a commencé avec l’obtention d’un baccalauréat en études de l’environnement, une étape qui lui a permis de saisir l’ampleur des enjeux environnementaux et sociaux ainsi que l’importance cruciale d’agir concrètement. En poursuivant des études de deuxième cycle en gestion du développement durable, elle a acquis les compétences nécessaires pour se consacrer pleinement à sa passion qu’elle pratique depuis maintenant 3 ans : aider et soutenir les organisations dans leur démarche d’amélioration de leurs pratiques écoresponsables.

Marie-Ève est reconnue pour son dynamisme et son enthousiasme communicatif, qualités qui enrichissent son engagement et son efficacité dans ce domaine. Elle se distingue par sa capacité à mobiliser les équipes et à transformer les défis en opportunités pour un avenir plus durable.

Thomas Gregoire
Directeur général et artistique

FestiVoix de Trois-Rivières

Sujets d’intérêt
Politique et pratiques de développement durable dans un contexte de festival.

Biographie
Thomas Grégoire, est directeur général et artistique du Festivoix de Trois-Rivières depuis novembre 2014 et œuvre dans le domaine de l’événementiel depuis une quinzaine d’années. Auparavant, il était directeur général adjoint de cette organisation où il était chargé principalement du marketing, des communications et des partenariats tout en poursuivant des activités de consultant en gestion de projet et en marketing avec le studio de communication Créations Cynic. En complément de ses fonctions au FestiVoix, Thomas Grégoire siège sur différents conseils d’administration au nveau régional et provincial notamment celui d’Événements attractions Québec et du REMI (Regroupement des événements majeurs internationaux).

Isabelle Kaliaguine
Designer et fondatrice

Kaliaguine inc. et hop!

Sujets d’intérêt
Accompagnement écoresponsable pour impression, signalisation et solutions d’aménagement d’événements
Accompagnement pour solutions de valorisation – Éconception

Biographie
Isabelle Kaliaguine est une designer d’événement de plus de 20 ans d’expérience; impliquée dans des événements de grande envergure. Depuis plusieurs années, elle s’implique activement pour le développement et la mise en application de solutions écoresponsables, et collabore depuis 2015 avec le Conseil québécois des événements écoresponsables par des formations et du mentorat. Dans la dernière année, Isabelle a fondé hop! une entreprise qui donne une 2e vie aux bannières événementielles et autres matériaux imprimés en grands formats et les transformant en items utiles à l’aménagement d’événements et en produits dérivés.

Karelle Trottier
Chargée de projet – Événements écoresponsables et santé environnementale

CQEER

Sujets d’intérêt
Gestion des matières résiduelles, calcul des GES, santé environnementale, sélection des fournisseurs, événements écoresponsables, événements sportifs.

Biographie
Karelle a étudié en environnement à l’UQAM au baccalauréat en sciences naturelles appliquées à l’environnement et à la maîtrise en sciences de l’environnement en recherche. Axée sur l’interdisciplinarité, elle s’intéresse à plusieurs domaines incluant la gestion des matières résiduelles, la santé, la lutte aux changements climatiques et la protection des milieux naturels. Elle travaille maintenant comme chargée de projet au Conseil québécois des événements écoresponsables où elle accompagne tous types d’événements, mais principalement des événements sportifs, comme l’Omnium Banque Nationale, les Régates de Valleyfield, les courses CRYO et divers événements organisés par Vélo-Québec. Elle a eu la chance de travailler aussi avec de gros événements corporatifs, comme Sommet Climat Montréal et la COP 15 et avec le Ministère des relations internationales et de la francophonie.
Karelle aime s’informer sur tous les sujets qui touchent l’environnement, elle pourra donc vous aider en envoyant des références à lire pour aller plus loin sur le sujet. Elle aime particulièrement le plein air, ce qui l’amène à s’intéresser beaucoup aux 7 principes Sans Trace et à l’impact des événements sur la faune et la flore, mais aussi sur la santé humaine.

Sophie-Laurence H. Lauzon, M. Env.
Conseillère en développement durable

Conseil québécois des événements écoresponsables

Sujets d’intérêt
Événements écoresponsables, développement durable, gestion des matières résiduelles, approvisionnement responsable, développement de politiques d’événements écoresponsables et d’outils pour assurer la mise en œuvre de l’écoresponsabilité.

Biographie
Conseillère en développement durable, Sophie-Laurence accompagne différentes organisations dans leur démarche d’écoresponsabilité. Diplômée du baccalauréat en études de l’environnement et de la maîtrise en gestion de l’environnement de l’Université de Sherbrooke, elle a développé de fortes compétences en gestion des matières résiduelles, approvisionnement responsable et mise en œuvre de démarches de développement durable notamment en événementiel. Ayant mené une étude statistique sur l’événementiel écoresponsable en 2020 et ayant développé un guide sur la gestion écoresponsable et sanitaire des événements en 2021, elle connaît bien les tendances écoresponsables et les réalités du secteur événementiel québécois. Sophie-Laurence accompagne de nombreux organisateurs d’événements culturels, corporatifs et gourmands à entreprendre un virage vert, approfondir leur démarche d’écoresponsabilité ou classifier leur événement selon la norme BNQ 9700-253.  Reconnue pour son souci du détail et sa nature passionnée, Sophie-Laurence est déterminée à soutenir les organisations à prendre un virage qui soit en cohérence avec les défis environnementaux actuels.

Dominic Laperrière-Marchessault
Agente de projets, promotions & événements spéciaux

Espace pour la vie (Ville de Montréal)

Sujets d’intérêt
Événements écoresponsables, lieux d’accueil écoresponsables, développement de politiques d’événements écoresponsables et d’outils pour accompagner les organisateurs d’événements, accueil de tournages écoresponsables.

Biographie
Dominic travaille à la location des salles des musées d’Espace pour la vie (Biodôme, Biosphère, Jardin botanique, Insectarium et Planétarium Rio Tinto Alcan) depuis cinq ans. À titre d’agente de projets, elle coordonne l’accueil d’environ 80 événements corporatifs et tournages par année. En 2021, elle est devenue la première candidate à obtenir l’attestation du programme de formation appliqué en événementiel responsable du CQEER  et elle a entamé un certificat en Développement durable à l’Université Laval. Ses formations lui ont permis de développer une politique de gestion responsable d’événements ainsi que divers outils pour accompagner les locataires de salles dans l’atteinte de leurs objectifs.

Pablo Maneyrol
Directeur Affaires institutionnelles

TOHU

Sujets d’intérêt
Implantation d’une démarche de développement durable en entreprise. Indicateurs et reddition de compte. Salles de spectacle écoresponsables. Partenariats et maillages intersectoriels.

Biographie
Possédant une quinzaine d’années d’expérience professionnelle dans le secteur culturel (et particulièrement des arts vivants), Pablo Maneyrol est actuellement Directeur Affaires institutionnelles pour la TOHU, une salle pionnière en développement durable par la culture. Avec cet organisme reconnu pour ses pratiques innovantes en environnement et développement communautaire, il retrouve ses premières amours puisque sa carrière avait débuté dans la RSE.
Ses champs de compétence incluent les relations gouvernementales, la planification stratégique, l’implantation de plans d’action et indicateurs, et la coordination de projets en développement durable.
Il siège aux C.A. de Culture Montréal et du CESIM, et il copréside la commission permanente Culture et transition écologique de Culture Montréal.

Hélèna Gervais
Agente de développement industriel

RECYC-QUÉBEC

Sujets d’intérêt
Gestion des matière résiduelles, retrait des bouteilles d’eau à usage unique, escouade verte ainsi que gestion des matières compostables et commerces.

Biographie
Titulaire d’un baccalauréat en communications – relations humaines, profil international de l’UQAM ainsi que d’une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke, Hélène Gervais œuvre au sein de la société d’État RECYC-QUÉBEC depuis 2006, à titre d’agente de développement industriel. Son expertise en économie circulaire, combinée à ses connaissances en gestion des matières résiduelles, ont été mises à profit sur divers dossiers dont l’organisation des deux éditions des Assises québécoises de l’économie circulaire, la réduction à la source des matières résiduelles, la réparation et l’obsolescence, le recyclage des plastiques ainsi que la collecte sélective des matières recyclables. Depuis 2018, Hélène est également chargée de cours en économie circulaire à l’Université de Sherbrooke. En 2016, elle a œuvré à titre de chargée de projets à l’Institut de l’environnement, du développement durable et de l’économie circulaire où elle a coordonné un important projet de recherche portant sur l’économie circulaire et les métaux, pour le compte du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec. Elle s’implique aussi sur des conseils d’administration d’organismes liés à l’éducation relative à l’environnement.

Patrick Kearney
Directeur général du Festival Santa Teresa – Président du REFRAIN

 

Sujets d’intérêt
Gestion des matière résiduelles, retrait des bouteilles d’eau à usage unique, escouade verte ainsi que gestion des matières compostables et commerces.

Biographie
Directeur général du Festival Santa Teresa et président du REFRAIN, Patrick Kearney a mis en place pour son festival un projet écoresponsable (Vert Teresa) qui a permis au festival de mériter le Prix Vivats RECYC-QUÉBEC | Gestion responsable des matières résiduelles en 2019. Patrick est détenteur d’une maîtrise en gestion et développement des organisations. 

Isabelle Moïse
Directrice des opérations, Dossiers et développement stratégiques

RECYC-QUÉBEC

Sujets d’intérêt
Événements écoresponsables, lieux d’accueil écoresponsables, développement de politiques d’événements écoresponsables, certification BNQ (9700-253). Outils, bonnes pratiques d’ici et d’ailleurs, gestion des GES et approvisionnement responsable pour les organisateurs d’événements internationaux.

Biographie
Titulaire d’un B.A.A. en Marketing et Management de HEC Montréal, Isabelle Moïse cumule 20 ans d’expérience en gestion d’événements corporatifs et de portée internationale. Ayant travaillé autant en agence que comme consultante, Isabelle a réalisé plus de 200 événements au cours de sa carrière : congrès, colloques, expositions et galas. Tout au long de son parcours, elle a accompagné plusieurs organisations dans leur transition vers des événements durables et écoresponsables notamment en les guidant pour l’obtention de la certification BNQ en gestion responsable d’événements (9700-253). Ses compétences reconnues en communication, en opération et développement stratégiques l’ont amenée à rejoindre les rangs de RECYC-QUÉBEC en 2020 comme directrice des opérations pour les dossiers et le développement stratégiques. Elle a notamment sous sa direction l’organisation des Assises de l’économie circulaire qui se tiennent aux deux ans.

Maëlle Minier
Chargée de projets en événements écoresponsables

Maëlle a toujours eu un intérêt pour l’accompagnement à la transition, diplômée d’un baccalauréat en études internationales, elle voulait initialement faire carrière dans l’humanitaire et la stabilisation politique des états. La question environnementale l’a pourtant rattrapée et lui a donné envie de s’investir professionnellement dans l’amélioration de nos espaces de vie. Après un an au service d’une association de sensibilisation et d’accompagnement à la transition écologique en France, elle a choisi de revenir à Montréal pour compléter son cursus en environnement et développement durable à l’UdeM. Différentes expériences, en gestion de brigade verte sur des festivals notamment, lui ont donné envie de contribuer à la mobilisation, tant pour la santé humaine que celle des écosystèmes et des générations futures.

 

Caroline Larocque
Chargée de projets en développement durable et communications

Caroline a fait des études de deuxième cycle en développement durable à l’Université de Sherbrooke et détient un brevet d’enseignement, ainsi qu’une expérience en gestion d’entreprise et en marketing. Elle s’intéresse au rôle et à l’impact positif que peuvent avoir les organisations sur l’environnement, ainsi qu’aux enjeux liés au marketing responsable et à la communication des actions écoresponsables entreprises par les organisateur·trices d’événements.

Camille Guédon
Chargée de projets en arts vivants et tournages écoresponsables

Très intéressée par les enjeux environnementaux et leur application dans le milieu des arts et de la culture, Camille Guédon détient un baccalauréat en communications de l’Université de Sherbrooke et une maîtrise en gestion du tourisme de l’Université du Québec à Montréal. Alors qu’elle travaillait comme gestionnaire de la programmation au 375e anniversaire de Montréal, elle a également étudié à HEC Montréal au DESS en gestion des organismes culturels. Camille a aussi travaillé comme coordonnatrice auprès de plusieurs organismes publics tels que Tourisme Montréal et la Ville de Montréal.

Aurélie Jeanroy
Chargée de projets en arts vivants et événements écoresponsables

Engagée depuis ses études de maîtrise en management environnemental à La Rochelle en France, Aurélie a toujours voulu avoir un rôle dans la lutte contre les changements climatiques. Elle s’est mobilisée dans plusieurs associations étudiantes, et plus tard dans une association de sensibilisation à la gestion durable des matières résiduelles dans des festivals et manifestations culturelles, à Paris. Aurélie aime la musique et la culture, et pense qu’il est aujourd’hui nécessaire de produire et de réaliser des projets culturels de manière durable.

Garance François
Chargée de projets en arts vivants

Diplômée d’une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke, Garance souhaite conjuguer son engagement pour l’environnement avec sa passion des différentes formes d’arts. À travers divers projets universitaires, elle s’intéresse de plus en plus à la mise en œuvre de démarche environnementale dans les contextes événementiels et culturels. Son essai sur l’économie circulaire appliquée dans les festivals de musiques témoigne de son engagement à fusionner ces deux domaines. Elle est désormais déterminée à accompagner les organisations culturelles dans leur démarche écoresponsable. Garance a rejoint l’équipe dans le cadre d’un remplacement de congé parental.

Lize Bizzoni
Directrice général adjointe
Lise Bizzoni a plus de 19 ans d’expérience en coordination et gestion de projets dans le milieu universitaire. Grâce à sa formation universitaire et à son expérience en administration de la recherche et de la culture, elle a développé une solide connaissance de la gestion opérationnelle d’une organisation et du travail multisectoriel. Elle a d’ailleurs été récipiendaire du 3e Prix d’excellence des professionnel·les de recherche décerné par les Fonds de recherche du Québec en 2018. Très à l’aise au sein d’une équipe, elle a à cœur de construire des relations harmonieuses dans ses équipes de travail, fondées sur le respect, la collaboration et la reconnaissance des forces de chacune. Son action bénévole se concentre au sein d’une association 2SLGBTQIA+ et elle réserve le reste de son temps libre à son potager.