Félicitations aux lauréats 2021 !

Cliquez sur les noms des organisations ci-bas pour lire leur résumé des actions entreprises.

 Prix Vivats RECYC-QUÉBEC – Gestion responsable des matières résiduelles
MUTEK

MUTEK est un organisme sans but lucratif, dédié à la diffusion et au développement des formes émergentes de la création numérique sonore, musicale, visuelle. Son mandat : offrir aux artistes les plus originaux et visionnaires du domaine, un tremplin visant à les faire connaître et les propulser le plus loin possible dans leur concept de création, et ce, dans une dynamique d’initiation, de sensibilisation et de développement de nouveaux publics.

MUTEK à mis sur place un changement structurel au sein de l’organisation en embauchant à temps plein une cheffe de projet en écoresponsabilité pour soutenir les efforts pendant, durant et après l’édition 22 du Festival. Ceci a permis une approche ciblée avec chaque département, ainsi qu’une réflexion à court et à long-terme sur les impacts que le festival génère.

Description de l’engagement en développement durable

Les mesures de réduction à la source et de calcul d’impact du festival ont été réalisées grâce aux démarches de consultation externe et d’optimisation des pratiques internes. MUTEK participe à la première cohorte du projet Écoleader en collaboration avec le Réseau des femmes en environnement (CQEER) et AGÉCO, évaluant l’impact environnemental des événements selon l’approche cycle de vie. Cette initiative a encouragé l’obtention et la consolidation de données quantitatives, afin d’adapter le plan de compensation et de réduction à la source et afin de partager ces pratiques avec un réseau local de festivals. Le Festival a également collaboré avec le mouvement Artistes Citoyens en Tournée (ACT), assurant une certification écoresponsable pour les loges d’artistes. Des changements ont été mis en place au niveau organisationnel, grâce à un plan écoresponsable développé en consultation avec chaque département, et une collaboration étroite avec les lieux de diffusion. 

MUTEK 2021 a misé sur la récupération et la réduction de matières résiduelles dans les lieux du Festival et Forum, pour réduire l’empreinte des gaz à effet de serre (GES), grâce à un plan de gestion des matières résiduelles fournissant aux festivalier·ère·s et à l’équipe un accès au compostage, au recyclage et aux consignes. Pour traiter les matières résiduelles et les données quantitatives, MUTEK a collaboré avec le Consortium Écho-logique. MUTEK a également consigné les canettes et comptabilisé les consignes via le programme Consignaction. Le festival s’est engagé à prendre des choix responsables au niveau de l’alimentation, de la production, de la gestion sanitaire et de la distribution d’eau potable.

MUTEK a promu ces initiatives, notamment par le biais d’un guide écoresponsable des festivalier·ère·s https://mutek.org/fr/nouvelles/ecologie-2021 et un manifeste de sensibilisation distribué aux artistes. 

Voici, en quelques chiffres, les efforts mis en place par MUTEK :

  • Zéro plastique à usage unique disponible sur le site du Festival 
  • 37% des festivalier·ère·s et 44% de l’équipe ont utilisé le transport en commun pour se rendre à l’événement 
  • 53% des festivalier·ère·s ont utilisé le transport actif
  • Programmation en ligne variée, incluant 93% du Forum, le Festival virtuel et l’Exposition virtuelle, limitant les déplacements et frais associés 
  • Compensation des GES volontaire des festivalier·ère·s par le biais d’une collecte de dons pour le projet de reforestation du Québec Planetair, partenaire de MUTEK depuis 2011. MUTEK a égalé les dons des festivalier·ère·s pour un total de 3000 $ reversé à Planetair 
  • Compensation 100% GES de tous les vols équipes + intervenant·e·s + artistes, pour un total de 10,72 de tonnes GES compensées 
  • 106,60 kg de matières résiduelles collectées et triées par Echo-logique
  • 77,8 kg de matière compostable collectée et détournée des centres d’enfouissement par Modus Operandi Logistique
  • 3600 Canettes collectées et consignées grâce à notre partenariat avec Consignaction 
  • 100% des impressions sur du papier recyclé, avec encre biodégradable 
  • 95% de l’équipement loué à des entreprises locales à moins de 25 km des lieux du Festival 
  • 100 % des boissons alcoolisées venaient de producteur·trice·s et fournisseur·se·s du Québec (bières, gin, vin…)
  • Rayonnement à l’international du Festival physique (d’artistes basé·e·s au Canada) grâce à la diffusion en ligne de 100% des performances en salle. 68% du public du Festival Virtuel provenait de l’étranger.
  • Au moins 50% de la programmation locale
  • Catalogue de 20 artistes québecois·es et canadien·ne·s, diffusé à plus de 100 acheteur·euse·s afin d’exporter le talent local
  • Parité et diversité : 
    • 56% des projets du Festival ayant au moins une femme impliquée et 36% d’artistes noir·e·s, autochtones ou se déclarant appartenir à une minorité racisée
    • 83% des activités du Forum ayant au moins une femme impliquée, 57% d’intervenant·e·s noir·e·s, autochtones ou se déclarant appartenir à une minorité racisée
  • Programmation gratuite: scène extérieure, exposition physique et virtuelle, programmation du Festival virtuel, 35% du contenu MUTEK Forum, ainsi qu’un tarif préférentiel groupes et étudiant·e·s
  • Accessibilité aux personnes à mobilité réduite de tous les lieux du festival 
  • Reconnaissance par RECYC-QUÉBEC comme établissement attesté du programme ICI on recycle –  niveau performance depuis 2019

Pour en savoir plus: https://mutek.org/fr

 Prix Vivats RECYC-QUÉBEC – Prévention et réduction à la source
Festival international Nuits d’Afrique

Le Triathlon de Gatineau a comme mission de promouvoir et développer la pratique du triathlon dans la région de l’Outaouais dans un contexte événementiel et de plaisir. L’événement annuel d’une journée accueille les athlètes de tous âges dans cette grande fête sportive qui leur fait vivre une aventure de course à pied, une aventure à vélo et une aventure à la nage. Le triathlon accorde une place et une attention particulière aux jeunes triathlètes et à leur développement dans ce sport.

Description de l’engagement en développement durable

Pour l’édition 2021, le Triathlon de Gatineau était fier de s’inspirer du cadre de certification ÉcoTQ, créé par Triathlon Québec. Le niveau argent de cette certification a été atteint grâce à la mise en œuvre de  nombreuses mesures écoresponsables.

Tout d’abord, une politique de développement durable fut adoptée, non seulement pour l’édition 2021 mais pour l’organisme en général, de façon permanente. Pour appuyer leur plan d’action écoresponsable, ils ont été soutenus par le Bureau des événements de la Ville de Gatineau et par l’organisme Enviro Éduc-Action, spécialisée en gestion écoresponsable d’événements.

En réduction à la source, plusieurs mesures ont été mises en œuvre:

  • Interdiction sur le site de contenants et items en styromousse et en plastiques #6 autant pour les participants que les fournisseurs;
  • Élimination des distributions de bouteilles d’eau individuelles pour les bénévoles et athlètes;
  • Stratégie de communication efficace avant et pendant l’événement : informer de l’importance de la démarche et comment les bénévoles et employés pouvaient y participe ( par ex. apporter une gourde d’eau réutilisable, en minimisant leurs déchets, en les triant sur le site, en faisant appel à notre équipe environnementale sur place, etc.);
  • De l’eau et des boissons sportives ont été versées à même des verres 100% compostables, lesquels ont bel et bien été compostés grâce au service de collecte et traitement rendu disponible par la Ville de Gatineau et l’équipe verte. Une longue discussion avec le commanditaire d’électrolyte (Spark Nutrition) a permis cette réalisation, mais a également sensibilité ce commanditaire à faire de même pour les autres événements;
  • Ajustement fréquent, en amont de l’événement, des commandes auprès des partenaires alimentaires afin d’avoir le nombre le plus exact possible de repas, dans le but d’éviter le gaspillage alimentaire;
  • Les repas des bénévoles étaient sous forme de « boîtes à lunch » en raison des consignes sanitaires, mais elles ne contenaient presque aucun déchet, sauf une pellicule plastique dont nous n’avons pas pu nous départir cette année. Les repas et contenants étaient donc presque 100% compostables;
  • Élimination du maximum de contenu des « trousses » des athlètes, sauf le strict nécessaire : casque de bain, dossard et autocollants d’identification pour le casque et le vélo. 
  • Il n’y avait pas d’enveloppes, de publicité papier ou d’échantillon remis aux participants;
  • Il était demandé aux inscrits, via le formulaire web, de choisir de recevoir une médaille de participation ou non. Pour ceux ayant décliné à l’avance ou même décidé sur le site de ne pas prendre de médaille de participant, la valeur monétaire de la médaille non produite (ou non remise) a été transférée sous forme de don à un organisme environnemental de la région.
  • Les coroplasts servant d’affiches de direction sur le site (inscriptions, départ, ravitaillement, etc.) sont réutilisés d’année en année puisqu’ils sont génériques et sans date. Presque tous les affichages sur le site sont réutilisables. Les affiches sont entreposées, nettoyées et réutilisées au maximum année après année, certaines datant d’il y a plus de 15 ans.
  • Les médailles de participation (si demandées par les participants lors de l’inscription) ainsi que les chandails distinctifs remis aux bénévoles (afin de les identifier) n’indiquent pas l’année de l’événement ou l’édition afin que les surplus puissent être utilisés lors des années subséquentes.
  • Toutes les réunions du comité organisateur ont été menées en ligne et les documents partagés électroniquement afin de réduire les impressions et l’utilisation de documents papier. Aucun affichage des résultats ou des informations de course n’a été fait sur place (seulement en ligne) afin de réduire les impressions sur le site.
  • Lorsque le marquage corporel des athlètes était obligatoire (courses Coupe du Québec), des crayons-feutres étaient utilisés plutôt que des tatouages individuels qui créent beaucoup de déchets (4 tatouages par athlète).
  • Retrait de l’hydratation par éponges mouillées pouvant être ramassées par les athlètes aux points de ravitaillement. Ces éponges étaient jetées aux déchets après utilisation lors des éditions précédentes. Si les températures le permettent à l’avenir, ce qui n’a pas été le cas cette année, un système de douche utilisant l’eau du lac (le long du parcours) sera offert. 

Quelques chiffres

  • Plus de 250 médailles de participation évitées;
  • La réutilisation des coroplasts évite la production d’au moins 60 nouvelles affiches chaque année; 
  • Réduction de 50% du nombre d’items dans les trousses d’accueil des athlètes.
  • 500 bouteilles d’eau individuelles ont été évitées.
  • 36 kg de matières ont été recyclés
  • 39 kg de matières ont été compostés
  • 9 kg de matières ont été jetés
  • Le taux de diversion des matières générées par l’événement est de 89 %

Pour en savoir plus: https://triathlongatineau.ca

Coup de cœur : Le Festif !

Coup de cœur : Le Festif !

 Prix Vivats Engagement socio-économique | remis par Loto-Québec
Festival TransAmériques

MISSION ARTISTIQUE

Plus important festival de création en Amérique du Nord, le Festival TransAmériques est le fer-de-lance de la danse et du théâtre contemporains. Sa ligne éditoriale scelle un pacte avec le présent : soutenir la création par l’exploration artistique ainsi que la diffusion et la coproduction d’œuvres contemporaines, pour repenser le monde, le traduire et révéler notre époque. À travers les spectacles nationaux et internationaux qu’il présente, le FTA témoigne des grands mouvements politiques et sociaux tout comme des élans artistiques uniques et essentiels de la création. Par sa programmation, et les Terrains de jeu qui l’accompagnent, il cherche à susciter une émulation et à renforcer les synergies entre les arts, les communautés et les festivaliers qui sont sa raison d’être. Depuis 1985, les printemps de Montréal se conjuguent avec le FTA. Inaugurant la saison touristique estivale dès la fin mai, le Festival présente pendant une quinzaine de jours, une vingtaine de spectacles en salle et dans l’espace public.

Martine Dennewald et Jessie Mill, voix féminines de deux continents, ont pris la tête du FTA en juin 2021. Leur projet de festival travaille avec la durée. Celle, courte et dense, de l’événement printanier, mais aussi le temps patient de la relation et de la construction. Elles pensent le Festival comme un projet de longue haleine, sur les cinq années de leur mandat.

Description de l’engagement en développement durable

ENGAGEMENTS ENVERS LES PROCHAINES GÉNÉRATIONS
Comment un festival international de création contemporaine en danse et en théâtre peut-il participer au mieux-être de la planète ? Que fait le FTA pour amorcer cet important virage écoresponsable ? Le FTA aspire à mener l’ensemble de ses activités dans une éthique écologique en améliorant continuellement ses pratiques selon les principes de la réduction à la source, de la réutilisation et de la compensation des émissions carbones. De la gestion des matières résiduelles au choix de fournisseurs locaux, en passant par la provenance des aliments servis à son Quartier Général, la mobilité de l’équipe, des artistes et des festivaliers, tout est pris en considération pour atténuer l’impact de l’événement sur l’environnement. 

En ce sens, les éditions 2018 et 2019 ont répondu aux exigences du niveau 3 de la norme BNQ 9700-253 – Gestion responsable d’événements. Pour son édition 2021, l’organisme a mis en place une politique du numérique responsable accompagnée d’un plan d’action. 

Depuis la fermeture des lieux culturels à l’automne 2020, le FTA a été le premier grand festival à se tenir du 26 mai au 12 juin 2021, sonnant le retour des événements estivaux qui font la renommée de Montréal. Dans un contexte contraignant, malgré des capacités de salle réduites à l’extrême, le FTA 2021 fut ambitieux. Plus que jamais au service de l’art et des artistes, il a affirmé son rôle structurant dans un écosystème fragilisé en présentant une programmation presqu’exclusivement locale, comprenant plusieurs spectacles d’artistes autochtones et issus de la diversité. Des spectateurs de France, d’Italie, du Japon, du Québec et des autres provinces canadiennes sont venus grossir les rangs des festivaliers montréalais cette année grâce aux cinq spectacles offerts en webdiffusion. Le Festival souhaitait également pérenniser le riche espace de réflexion que sont les Terrains de jeu et a donc rendu disponible en ligne l’ensemble de ces activités, dont une rencontre sur l’écoconception animée par Anne-Catherine Lebeau, directrice générale d’Écoscéno, qui réunissait des professionnels des arts de la scène partageant des solutions envisageables dès l’amont de la conception d’un décor, des costumes, d’un spectacle, sans participer à la ruine du grand jardin planétaire.   

Depuis septembre 2021, un Plan d’action pour l’équité, la diversité et l’inclusion a été adopté. Un comité écoresponsable a également été formé au sein de l’équipe pour coordonner la mise en place d’une Politique écoresponsable quinquennale. 

LE FONDS ÉCORESPONSABLE DU FTA

Repérer des artistes partout sur la planète et les accueillir à Montréal est au cœur de la mission du FTA ; ces actions nécessitent toutefois des transports aériens. C’est pourquoi l’organisme a créé le Fonds écoresponsable du FTA pour compenser à terme la totalité des émissions générées par les déplacements. Dans le cadre de sa campagne de vente de forfait, l’organisme invite les festivaliers à faire un don de 1 $ par billet de spectacle acheté, qui sera réinvesti dans l’achat de crédits carbone. In fine, le FTA assume la totalité du coût des crédits carbone liés aux déplacements de son équipe de programmation et de son empreinte numérique annuelle, incluant le visionnement de spectacle et activités en ligne (streaming) par les spectateurs.  Il s’engage également à compenser une partie symbolique des émissions générées par les déplacements des artistes et professionnels invités et des festivaliers. 

Pour en savoir plus: https://fta.ca

 

 Prix Vivats Fournisseur
Écoscéno

Écoscéno est une entreprise d’économie sociale qui a été créée afin de répondre à un besoin urgent dans le milieu culturel : réduire l’impact environnemental du secteur des arts en améliorant les pratiques internes des entreprises culturelles. Depuis octobre 2019, Écoscéno accompagne les acteur.trice.s du milieu culturel en offrant des formations et des accompagnements en écoconception. Ils favorisent également le réemploi de matériaux par le biais de leur boutique en ligne et leur service de collecte. 

Depuis septembre 2020 et septembre 2021, Écoscéno a sensibilisé plus de 140 organismes culturels et a réalisé plus de 34 formations en écoconception et écoresponsabilité ont été données aux professionnel.le.s.. Plus de 55 tonnes de matériaux ont été déviés de l’enfouissement et remis en circulation.

 

 Prix Vivats Lieu d’accueil et lieu de diffusion culturelle | remis par le Bureau de normalisation du Québec
Maison de la culture de Pointe-aux-Trembles

La maison de la culture de Pointe-aux-Trembles, diffuseur du réseau montréalais Accès Culture, a pour mission de favoriser l’accès à la culture pour tous en mettant les citoyens en contact avec des spectacles et des artistes professionnels. Ainsi, à travers le théâtre, la musique, la chanson, le cinéma, les arts visuels, la danse et le patrimoine, la maison de la culture offre une programmation variée et de grande qualité et ce, de l’automne au printemps en salle et à l’été dans plusieurs parcs et espaces publics.

La maison de la culture de Pointe-aux-Trembles a emboîté le pas en matière de développement durable au même moment où notre arrondissement adoptait son premier plan local en développement durable (2013-2015).

Description de l’engagement en développement durable

Depuis 2015, la maison de la culture de Pointe-aux-Trembles poursuit ses actions afin de devenir exemplaire en matière d’écoresponsabilité dans ces installations culturelles et patrimoniales. La maison de la culture de Pointe-aux-Trembles a fait partie de la 1re cohorte de diffuseurs à obtenir la certification de scène écoresponsable et a été le premier diffuseur au sein de son réseau de diffusion à l’obtenir. Depuis toutes ces années, elle a réussi à maintenir la certification Or. Depuis 2015, l’équipe de la maison de la culture a partagé et accompagné un bon nombre de diffuseurs de son réseau et hors réseau dans l’implantation de mesures écoresponsables en vue de l’obtention d’une certification.

À travers les années, l’équipe de la maison de la culture de Pointe-aux-Trembles a réalisé plus d’une cinquantaine d’actions dans le cadre de son plan d’action de scène écoresponsable et à su se démarquer par la réalisation de projets uniques dont celui de la création de sculptures à même des troncs d’arbres malades et l’implantation de salles de bain écologiques. Des actions concrètes ont été posées à plusieurs niveaux et ont même teinté la direction artistique de la maison de la culture. Elle a concentré ses efforts à : 

  • Prendre les meilleures décisions pour réduire, réutiliser et recycler;
  • Être présent dans la communauté;
  • Réaliser des événements écoresponsables;
  • Inclure son personnel au cœur de la démarche;
  • À mettre sur pied des actions qui nous différencie des autres lieux de diffusion.

Voici quelques-unes des mesures mises en place à travers les années :

Direction artistique

  • Diffusion d’au moins une proposition artistique en arts de la scène ou en arts visuels en lien avec la thématique du développement durable, de l’environnement ou de l’écoresponsabilité (par saison);
  • Mettre en lumière les démarches écoresponsable des compagnies artistiques programmées lorsqu’il y a lieu.

Gestion des matières résiduelles

  • Installation d’un îlot de tri à trois voies (déchet, recyclage et compostage) à la Maison Antoine-Beaudry et à la maison de la culture de Pointe-aux-Trembles (loges et foyer d’accueil);
  • Mise en place de procédures pour diminuer de façon significative l’impression papier de documents dont l’envoi des contrats d’artistes, la signature de document, la réception et l’envoie de soumissions, de bons de commandes de manière électronique sans impression papier;
  • Mise en place d’un dépôt de consignes pour les batteries, déchets électroniques, crayons, stylos, etc., à l’intention des employés.

Gouvernance

  • Sensibiliser les employés à l’achat local et à l’achat responsable afin de privilégier des fournisseurs locaux lors de l’approvisionnement (Épicerie, boulangerie, produits désinfectants, café, restaurateurs, service de traiteurs, impression de panneaux et autres);
  • Demander aux employés d’obtenir une soumission d’au moins un fournisseur local lors d’un achat;
  •  Rédaction d’un plan d’action annuelle visant à assurer la réduction à la source, le réemploi et le recyclage.

Énergies et ressources

  • Installation d’un procédé d’utilisation des eaux usées dans les salles de bain de la maison de la culture de Pointe-aux-Trembles et affichage expliquant le procédé à l’intention des usagers;
  • Remplacement de tout le système d’éclairage de la salle d’exposition au DEL et relampage de toutes les ampoules de la bâtisse au DEL;
  • Mise en place d’une station d’agriculture urbaine à usage libre devant la maison de la culture;
  • Installation de deux bornes de recharge de véhicules électriques dans le stationnement de la maison de la culture et affichage en ce sens.

Engagement social

  • Mise en place de différentes actions en mobilisation d’équipes de travail afin de s’assurer du bien-être des employés et favoriser un milieu de travail sain;
  • Vérification des postes de travail des employés par un ergonome afin d’éviter les blessures en lien avec le travail prolongé assis et à l’ordinateur;
  • En 2020, la situation liée à la pandémie, à la demande du directeur général de la Ville de Montréal, a permis à près de 10 employés (plus de 200 h) de donner un coup de main et d’aller en renfort auprès d’organismes communautaires dans les banques alimentaires.

Communication

  • Faire connaître les actions de la maison de la culture en matière d’écoresponsabilité aux citoyens en affichant les pratiques mises en place, en indiquant les différentes actions mises en place annuellement dans les bilans annuels, en participant à l’élaboration de divers plans d’action (développement social, développement durable, etc.);
  • Relayer différentes publications à caractère écoresponsable sur le Facebook Culture et bibliothèques de l’arrondissement afin de faire connaître différentes actions responsables.

 

Coup de cœur : Cabaret du Lion d’or

Coup de cœur : Cabaret du Lion d’or

Prix Vivats Ville événementielle | remis par la Fédération québécoise des municipalités
Ville de Mont-Tremblant

Description de l’engagement en développement durable

En 2019, la Ville de Mont-Tremblant a décidé de revoir ses exigences d’écoresponsabilité pour les organisateurs d’événements et de créer un guide écoévénementiel afin que tous les événements se déroulant sur son territoire deviennent des événements écoresponsables. C’est ainsi que le nouveau « Guide écoévénementiel pour des pratiques responsables » et la nouvelle « Politique de soutien aux événements publics » ont vu le jour à l’automne 2021.

Pour obtenir une autorisation d’événement et le soutien de la ville, les organisateurs doivent dorénavant s’engager, à travers la «Charte des engagements écoresponsables des organisateurs» à mettre en place un nombre minimal de mesures écoresponsables, soit au moins huit mesures dans quatre thématiques différentes parmi huit thématiques suivantes :

  • Choix du lieu et de l’hébergement ;
  • Respect du milieu naturel ;
  • Approvisionnement ;
  • Choix de la nourriture et des contenants ;
  • Gestion des matières résiduelles ;
  • Modes de transports durables ;
  • Engagement sociaux
  • Communication et promotion.
 

Pour en savoir plus: villedemont-tremblant.qc.ca

 

 Prix Vivats Plateau de tournage écoresponsable | remis par le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec
Le dernier rhinocéros par La Créative Films

Fondée en 2015, La Créative Films est une boite de production cinématographique qui produit des longs et courts métrages de fiction. Considérant l’impact environnemental des productions audiovisuelles, ils ont décidé d’entreprendre une démarche de développement durable et d’implanter des pratiques écoresponsables dans leurs productions audiovisuelles. Le premier projet à bénéficier de ce tournant vert fut le court métrage «Le dernier rhinocéros» de Guillaume Harvey, tourné en juillet 2021.

Description de l’engagement en développement durable

Pour la préparation du tournage, ils ont privilégié le télétravail afin de limiter les déplacements et l’utilisation de matériels sanitaires. Tous les documents de production ont été envoyés par courriel et le repérage pour les locations s’est fait en Communauto. 

Lors du tournage, le principe de 3RV-E a été appliqué :  

Refuser/Réduire

Ils ont interdit les produits à usage unique; il n’y en avait pas sur le plateau. Ils ont demandé à l’équipe d’avoir leurs plats, ustensiles, tasse à café et gourde réutilisables. Afin d’éviter le gaspillage, ils faisaient de plus petites portions de collation, quitte à ce qu’une personne en redemande. Les restants étaient distribués en fin de journée. Le traiteur servait les repas dans de jolies boîtes à lunch en métal. Il n’y avait aucun réchaud et il y avait des options végé. Pour remplir les gourdes, des 18L d’eau étaient utilisés. Ils ont réduit la taille des véhicules de production. Les transports ont été organisés par la production; pratiquement personne n’est venu travailler seul en voiture. Les équipements étaient branchés au réseau électrique des lieux de tournage, permettant d’utiliser la génératrice 1⁄2 journée seulement. Les feuilles de service étaient imprimées sur demande sur du papier 100% recyclé. Toute la comptabilité a été faite de façon numérique grâce au logiciel Setpad.

Réutiliser

La majorité des costumes étaient des vêtements appartenant aux comédiens. La costumière a réussi à se faire prêter près de 1000$ des vêtements en l’échange d’une petite somme chez Renaissance et les cintres ont été pris sur le bord de la rue alors qu’ils étaient à donner. Aux décors, ils ont utilisé les meubles présents sur les lieux de tournage. Le chef machino a trié ses gélatines et les a réutilisées sur un autre plateau.

Recycler

Il y avait des bacs de recyclage sur le plateau, un cendrier Mégot-zéro et une boîte Go Zéro pour le recyclage des masques de protection COVID. Ils ont récupéré les piles afin d’en disposer de manière adéquate.

Des bacs de compost étaient présents sur le plateau.

Le bilan des déplacements en véhicules, du transport du matériel, des déchets et de l’énergie utilisée a été fait via Albert Calculator afin de compenser leur GES.

Aller au-delà du tournage

Dès l’élaboration du film, Créative Films savait que leur engagement irait au-delà de la période du tournage. Ainsi,  l’affiche du film ne sera pas imprimée : la promotion se faisant exclusivement sur les médias numériques. Les déplacements lors de futurs festivals seront calculés pour en compenser l’empreinte carbone.

Pour en savoir plus: lacreativefilms.com

 

Coup de cœur : L’académie du Guide de l’auto

Coup de cœur : L’académie du Guide de l’auto

Le grand Vivat remis par Loto-Québec
Le Festif!

Le Festif! de Baie St-Paul est un rassemblement incontournable de la scène musicale québécoise dont l’engagement local, l’éco-responsabilité, l’audace et la créativité (flirtant avec la magie) sont devenus les marques de commerce. L’évènement présente à chaque année plus de 120 spectacles offerts par 85 artistes sur 30 scènes différentes, situées tantôt dans des lieux du centre-ville de Baie-St-Paul, tantôt dans des lieux inusités de la ville. Chef de file des événements éco-responsables, Le Festif! s’est doté d’une politique verte en 2013 pour la renouveler à chaque année depuis. Soucieux de son environnement et conscient du poids environnemental d’un grand rassemblement populaire comme le Festif!, la jeune équipe renouvelle sans cesse sa politique et se tient à l’affût des dernières innovations en la matière.

Description de l’engagement en développement durable

En plus des nombreuses actions mises en place depuis 2015 (abolition du plastique à usage unique, fournisseurs locaux, compensation des GES, gestion des matières résiduelles, loges en vrac, stations d’eau potable, transport durable, récupération de mégots, etc.), le Festif! a décidé de se concentrer en 2020-2021 sur le dossier de la réduction à la source.

Pour ajouter à l’abolition du plastique à usage unique des dernières années, l’action qui a été la plus marquante est l’arrêt complet de la production d’objets et de vêtements promotionnels. L’industrie de la mode étant très néfaste pour l’environnement, le Festif! a décidé de ne pas produire de vêtements après la ligne 2019 (10e anniversaire), même si les items promotionnels sont extrêmement populaires auprès de leur clientèle. Ils réfléchissent actuellement à un système de réemploi de vêtements usagés sur lesquels des artistes pourraient apposer le logo du festival pendant l’événement. 

Le Festif ! a aussi officiellement banni les affiches, pamphlets, dépliants, cocardes et billets en papier du festival. 

Le Festif! a officiellement une politique de développement durable complète, qui les guide sur plusieurs plans, mais qui les force surtout à réfléchir à leurs besoins réels en termes d’affichage, de matériel, d’achats et de location de toutes sortes. La politique est aussi axée sur l’aspect social du développement durable, qui est parfois mis de côté. 

Pour l’équipe du Festif!, un environnement de travail sain, une programmation inclusive et une implication active dans la communauté sont dorénavant des enjeux extrêmement importants au quotidien. Ils ont d’ailleurs approfondi leur implication sociale cette année: production d’un kiosque musical et réalisation de tournées de portes directement chez les gens (200 spectacles), spectacles dans la cour de résidences pour personnes âgées de la région et développement provincial de leur projet Le Festif! à l’École, qui a permis à 40 écoles partout au Québec de jouir de la visite d’artistes connus pour divertir les jeunes et leur parler du métier. 

Pour terminer, la production de quelques déchets supplémentaires (masques, désinfectant en bouteille, etc) a pu être prise en main par différentes initiatives. Le désinfectant utilisé provenait de la compagnie Pure, basée au Bas-St-Laurent. Les masques ont été récupérés grâce à des boîtes de la compagnie JWG installées un peu partout sur le site. Ils ont aussi réussi à maintenir les loges en vrac (zéro emballage) en distribuant des pinces et des bocaux à tous les artistes afin qu’ils n’aient pas à manipuler les produits alimentaires. Du matériel des dernières éditions a aussi été réutilisé pour faire office de mobilier de distanciation. 

Seulement en 2021 avec une édition « intime », l’utilisation de verres réutilisables ainsi que la mise en place de stations d’eau potable a permis de sauver plus de 400 kg de plastique à usage unique.

De plus, les résultats du dernier bilan complet (2019) démontrent que le festival produisait seulement 4g de déchets ultimes par jour par festivalier, alors que leur objectif est de 5 g. Malheureusement, le calcul n’a pas été fait pour l’édition 2021 à cause des règles sanitaires.

Le Festif! a également acquis 60 bacs représentant 20 îlots de tri, qui sont prêtés aux autres événements de Baie-St-Paul.

Pour en savoir plus: lefestif.ca

 

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Marie-Ève Lachance-Foisy
Conseillère en transition socioécologique

Conseil québécois des événements écoresponsables

Biographie

Son parcours a commencé avec l’obtention d’un baccalauréat en études de l’environnement, une étape qui lui a permis de saisir l’ampleur des enjeux environnementaux et sociaux ainsi que l’importance cruciale d’agir concrètement. En poursuivant des études de deuxième cycle en gestion du développement durable, elle a acquis les compétences nécessaires pour se consacrer pleinement à sa passion qu’elle pratique depuis maintenant 3 ans : aider et soutenir les organisations dans leur démarche d’amélioration de leurs pratiques écoresponsables.

Marie-Ève est reconnue pour son dynamisme et son enthousiasme communicatif, qualités qui enrichissent son engagement et son efficacité dans ce domaine. Elle se distingue par sa capacité à mobiliser les équipes et à transformer les défis en opportunités pour un avenir plus durable.

Thomas Gregoire
Directeur général et artistique

FestiVoix de Trois-Rivières

Sujets d’intérêt
Politique et pratiques de développement durable dans un contexte de festival.

Biographie
Thomas Grégoire, est directeur général et artistique du Festivoix de Trois-Rivières depuis novembre 2014 et œuvre dans le domaine de l’événementiel depuis une quinzaine d’années. Auparavant, il était directeur général adjoint de cette organisation où il était chargé principalement du marketing, des communications et des partenariats tout en poursuivant des activités de consultant en gestion de projet et en marketing avec le studio de communication Créations Cynic. En complément de ses fonctions au FestiVoix, Thomas Grégoire siège sur différents conseils d’administration au nveau régional et provincial notamment celui d’Événements attractions Québec et du REMI (Regroupement des événements majeurs internationaux).

Isabelle Kaliaguine
Designer et fondatrice

Kaliaguine inc. et hop!

Sujets d’intérêt
Accompagnement écoresponsable pour impression, signalisation et solutions d’aménagement d’événements
Accompagnement pour solutions de valorisation – Éconception

Biographie
Isabelle Kaliaguine est une designer d’événement de plus de 20 ans d’expérience; impliquée dans des événements de grande envergure. Depuis plusieurs années, elle s’implique activement pour le développement et la mise en application de solutions écoresponsables, et collabore depuis 2015 avec le Conseil québécois des événements écoresponsables par des formations et du mentorat. Dans la dernière année, Isabelle a fondé hop! une entreprise qui donne une 2e vie aux bannières événementielles et autres matériaux imprimés en grands formats et les transformant en items utiles à l’aménagement d’événements et en produits dérivés.

Karelle Trottier
Chargée de projet – Événements écoresponsables et santé environnementale

CQEER

Sujets d’intérêt
Gestion des matières résiduelles, calcul des GES, santé environnementale, sélection des fournisseurs, événements écoresponsables, événements sportifs.

Biographie
Karelle a étudié en environnement à l’UQAM au baccalauréat en sciences naturelles appliquées à l’environnement et à la maîtrise en sciences de l’environnement en recherche. Axée sur l’interdisciplinarité, elle s’intéresse à plusieurs domaines incluant la gestion des matières résiduelles, la santé, la lutte aux changements climatiques et la protection des milieux naturels. Elle travaille maintenant comme chargée de projet au Conseil québécois des événements écoresponsables où elle accompagne tous types d’événements, mais principalement des événements sportifs, comme l’Omnium Banque Nationale, les Régates de Valleyfield, les courses CRYO et divers événements organisés par Vélo-Québec. Elle a eu la chance de travailler aussi avec de gros événements corporatifs, comme Sommet Climat Montréal et la COP 15 et avec le Ministère des relations internationales et de la francophonie.
Karelle aime s’informer sur tous les sujets qui touchent l’environnement, elle pourra donc vous aider en envoyant des références à lire pour aller plus loin sur le sujet. Elle aime particulièrement le plein air, ce qui l’amène à s’intéresser beaucoup aux 7 principes Sans Trace et à l’impact des événements sur la faune et la flore, mais aussi sur la santé humaine.

Sophie-Laurence H. Lauzon, M. Env.
Conseillère en développement durable

Conseil québécois des événements écoresponsables

Sujets d’intérêt
Événements écoresponsables, développement durable, gestion des matières résiduelles, approvisionnement responsable, développement de politiques d’événements écoresponsables et d’outils pour assurer la mise en œuvre de l’écoresponsabilité.

Biographie
Conseillère en développement durable, Sophie-Laurence accompagne différentes organisations dans leur démarche d’écoresponsabilité. Diplômée du baccalauréat en études de l’environnement et de la maîtrise en gestion de l’environnement de l’Université de Sherbrooke, elle a développé de fortes compétences en gestion des matières résiduelles, approvisionnement responsable et mise en œuvre de démarches de développement durable notamment en événementiel. Ayant mené une étude statistique sur l’événementiel écoresponsable en 2020 et ayant développé un guide sur la gestion écoresponsable et sanitaire des événements en 2021, elle connaît bien les tendances écoresponsables et les réalités du secteur événementiel québécois. Sophie-Laurence accompagne de nombreux organisateurs d’événements culturels, corporatifs et gourmands à entreprendre un virage vert, approfondir leur démarche d’écoresponsabilité ou classifier leur événement selon la norme BNQ 9700-253.  Reconnue pour son souci du détail et sa nature passionnée, Sophie-Laurence est déterminée à soutenir les organisations à prendre un virage qui soit en cohérence avec les défis environnementaux actuels.

Dominic Laperrière-Marchessault
Agente de projets, promotions & événements spéciaux

Espace pour la vie (Ville de Montréal)

Sujets d’intérêt
Événements écoresponsables, lieux d’accueil écoresponsables, développement de politiques d’événements écoresponsables et d’outils pour accompagner les organisateurs d’événements, accueil de tournages écoresponsables.

Biographie
Dominic travaille à la location des salles des musées d’Espace pour la vie (Biodôme, Biosphère, Jardin botanique, Insectarium et Planétarium Rio Tinto Alcan) depuis cinq ans. À titre d’agente de projets, elle coordonne l’accueil d’environ 80 événements corporatifs et tournages par année. En 2021, elle est devenue la première candidate à obtenir l’attestation du programme de formation appliqué en événementiel responsable du CQEER  et elle a entamé un certificat en Développement durable à l’Université Laval. Ses formations lui ont permis de développer une politique de gestion responsable d’événements ainsi que divers outils pour accompagner les locataires de salles dans l’atteinte de leurs objectifs.

Pablo Maneyrol
Directeur Affaires institutionnelles

TOHU

Sujets d’intérêt
Implantation d’une démarche de développement durable en entreprise. Indicateurs et reddition de compte. Salles de spectacle écoresponsables. Partenariats et maillages intersectoriels.

Biographie
Possédant une quinzaine d’années d’expérience professionnelle dans le secteur culturel (et particulièrement des arts vivants), Pablo Maneyrol est actuellement Directeur Affaires institutionnelles pour la TOHU, une salle pionnière en développement durable par la culture. Avec cet organisme reconnu pour ses pratiques innovantes en environnement et développement communautaire, il retrouve ses premières amours puisque sa carrière avait débuté dans la RSE.
Ses champs de compétence incluent les relations gouvernementales, la planification stratégique, l’implantation de plans d’action et indicateurs, et la coordination de projets en développement durable.
Il siège aux C.A. de Culture Montréal et du CESIM, et il copréside la commission permanente Culture et transition écologique de Culture Montréal.

Hélèna Gervais
Agente de développement industriel

RECYC-QUÉBEC

Sujets d’intérêt
Gestion des matière résiduelles, retrait des bouteilles d’eau à usage unique, escouade verte ainsi que gestion des matières compostables et commerces.

Biographie
Titulaire d’un baccalauréat en communications – relations humaines, profil international de l’UQAM ainsi que d’une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke, Hélène Gervais œuvre au sein de la société d’État RECYC-QUÉBEC depuis 2006, à titre d’agente de développement industriel. Son expertise en économie circulaire, combinée à ses connaissances en gestion des matières résiduelles, ont été mises à profit sur divers dossiers dont l’organisation des deux éditions des Assises québécoises de l’économie circulaire, la réduction à la source des matières résiduelles, la réparation et l’obsolescence, le recyclage des plastiques ainsi que la collecte sélective des matières recyclables. Depuis 2018, Hélène est également chargée de cours en économie circulaire à l’Université de Sherbrooke. En 2016, elle a œuvré à titre de chargée de projets à l’Institut de l’environnement, du développement durable et de l’économie circulaire où elle a coordonné un important projet de recherche portant sur l’économie circulaire et les métaux, pour le compte du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec. Elle s’implique aussi sur des conseils d’administration d’organismes liés à l’éducation relative à l’environnement.

Patrick Kearney
Directeur général du Festival Santa Teresa – Président du REFRAIN

 

Sujets d’intérêt
Gestion des matière résiduelles, retrait des bouteilles d’eau à usage unique, escouade verte ainsi que gestion des matières compostables et commerces.

Biographie
Directeur général du Festival Santa Teresa et président du REFRAIN, Patrick Kearney a mis en place pour son festival un projet écoresponsable (Vert Teresa) qui a permis au festival de mériter le Prix Vivats RECYC-QUÉBEC | Gestion responsable des matières résiduelles en 2019. Patrick est détenteur d’une maîtrise en gestion et développement des organisations. 

Isabelle Moïse
Directrice des opérations, Dossiers et développement stratégiques

RECYC-QUÉBEC

Sujets d’intérêt
Événements écoresponsables, lieux d’accueil écoresponsables, développement de politiques d’événements écoresponsables, certification BNQ (9700-253). Outils, bonnes pratiques d’ici et d’ailleurs, gestion des GES et approvisionnement responsable pour les organisateurs d’événements internationaux.

Biographie
Titulaire d’un B.A.A. en Marketing et Management de HEC Montréal, Isabelle Moïse cumule 20 ans d’expérience en gestion d’événements corporatifs et de portée internationale. Ayant travaillé autant en agence que comme consultante, Isabelle a réalisé plus de 200 événements au cours de sa carrière : congrès, colloques, expositions et galas. Tout au long de son parcours, elle a accompagné plusieurs organisations dans leur transition vers des événements durables et écoresponsables notamment en les guidant pour l’obtention de la certification BNQ en gestion responsable d’événements (9700-253). Ses compétences reconnues en communication, en opération et développement stratégiques l’ont amenée à rejoindre les rangs de RECYC-QUÉBEC en 2020 comme directrice des opérations pour les dossiers et le développement stratégiques. Elle a notamment sous sa direction l’organisation des Assises de l’économie circulaire qui se tiennent aux deux ans.

Maëlle Minier
Chargée de projets en événements écoresponsables

Maëlle a toujours eu un intérêt pour l’accompagnement à la transition, diplômée d’un baccalauréat en études internationales, elle voulait initialement faire carrière dans l’humanitaire et la stabilisation politique des états. La question environnementale l’a pourtant rattrapée et lui a donné envie de s’investir professionnellement dans l’amélioration de nos espaces de vie. Après un an au service d’une association de sensibilisation et d’accompagnement à la transition écologique en France, elle a choisi de revenir à Montréal pour compléter son cursus en environnement et développement durable à l’UdeM. Différentes expériences, en gestion de brigade verte sur des festivals notamment, lui ont donné envie de contribuer à la mobilisation, tant pour la santé humaine que celle des écosystèmes et des générations futures.

 

Caroline Larocque
Chargée de projets en développement durable et communications

Caroline a fait des études de deuxième cycle en développement durable à l’Université de Sherbrooke et détient un brevet d’enseignement, ainsi qu’une expérience en gestion d’entreprise et en marketing. Elle s’intéresse au rôle et à l’impact positif que peuvent avoir les organisations sur l’environnement, ainsi qu’aux enjeux liés au marketing responsable et à la communication des actions écoresponsables entreprises par les organisateur·trices d’événements.

Camille Guédon
Chargée de projets en arts vivants et tournages écoresponsables

Très intéressée par les enjeux environnementaux et leur application dans le milieu des arts et de la culture, Camille Guédon détient un baccalauréat en communications de l’Université de Sherbrooke et une maîtrise en gestion du tourisme de l’Université du Québec à Montréal. Alors qu’elle travaillait comme gestionnaire de la programmation au 375e anniversaire de Montréal, elle a également étudié à HEC Montréal au DESS en gestion des organismes culturels. Camille a aussi travaillé comme coordonnatrice auprès de plusieurs organismes publics tels que Tourisme Montréal et la Ville de Montréal.

Aurélie Jeanroy
Chargée de projets en arts vivants et événements écoresponsables

Engagée depuis ses études de maîtrise en management environnemental à La Rochelle en France, Aurélie a toujours voulu avoir un rôle dans la lutte contre les changements climatiques. Elle s’est mobilisée dans plusieurs associations étudiantes, et plus tard dans une association de sensibilisation à la gestion durable des matières résiduelles dans des festivals et manifestations culturelles, à Paris. Aurélie aime la musique et la culture, et pense qu’il est aujourd’hui nécessaire de produire et de réaliser des projets culturels de manière durable.

Garance François
Chargée de projets en arts vivants

Diplômée d’une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke, Garance souhaite conjuguer son engagement pour l’environnement avec sa passion des différentes formes d’arts. À travers divers projets universitaires, elle s’intéresse de plus en plus à la mise en œuvre de démarche environnementale dans les contextes événementiels et culturels. Son essai sur l’économie circulaire appliquée dans les festivals de musiques témoigne de son engagement à fusionner ces deux domaines. Elle est désormais déterminée à accompagner les organisations culturelles dans leur démarche écoresponsable. Garance a rejoint l’équipe dans le cadre d’un remplacement de congé parental.

Lize Bizzoni
Directrice général adjointe
Lise Bizzoni a plus de 19 ans d’expérience en coordination et gestion de projets dans le milieu universitaire. Grâce à sa formation universitaire et à son expérience en administration de la recherche et de la culture, elle a développé une solide connaissance de la gestion opérationnelle d’une organisation et du travail multisectoriel. Elle a d’ailleurs été récipiendaire du 3e Prix d’excellence des professionnel·les de recherche décerné par les Fonds de recherche du Québec en 2018. Très à l’aise au sein d’une équipe, elle a à cœur de construire des relations harmonieuses dans ses équipes de travail, fondées sur le respect, la collaboration et la reconnaissance des forces de chacune. Son action bénévole se concentre au sein d’une association 2SLGBTQIA+ et elle réserve le reste de son temps libre à son potager.