Retour sur les costumes de la pièce Les Enfants

Par : Julie Fournier

Pendant la saison d’hiver 2020, Écoscéno accompagnait pour la première fois différentes productions théâtrales dont une de la compagnie Jean Duceppe. En effet, la pièce Les Enfants, mise en scène par Marie-Hélène Gendreau, était la première production écoresponsable du théâtre. La conceptrice des costumes, Cynthia St-Gelais, a ainsi entrepris une démarche écoresponsable dans son processus créatif. Nous avons rencontré la conceptrice  pour en apprendre un peu plus sur sa démarche.

© Caroline Laberge

Une organisation circulaire

Le premier aspect à considérer est que les concepteur.trice.s ne peuvent pas devenir écoresponsables tout seul.e.s. Ils ont besoin du soutien de l’ensemble des départements qui constituent une production et ont besoin d’un changement dans toutes les étapes traditionnelles de création. La machine entière doit changer si l’on veut voir une réelle évolution et cela inclut de donner plus de temps et de budget aux designers pour leur permettre de faire des choix éclairés. Cela est particulièrement important maintenant, au début du processus de changement, car peu d’informations et d’outils sont disponibles sur le sujet de l’écoconception. La réflexion écoresponsable peut donc être très longue et énergivore. Cynthia St-Gelais souligne d’ailleurs que cette première tentative de costumes écoresponsables a été possible grâce au délais et au budget qui lui ont été accordés par le théâtre Jean Duceppe. Elle a ainsi pu entreprendre des démarches qui n’auraient pas été possibles autrement.

Conception

Il faut repenser le rôle du designer. Pour la création de ses costumes, Cynthia n’a pas imaginé les costumes dans tous leurs détails. Elle a plutôt remis des sketchs et des dessins donnant une impressions de ce qu’elle recherchait: sans design et couleurs fixes. Elle les a ensuite adapté selon ce qu’elle trouvait et ce qui l’inspirait. Ainsi, le concept que l’on propose se rapproche d’une impression, d’une ambiance avec laquelle on peut jouer.

Bien sûr, cette manière de fonctionner est assez atypique. Non seulement ce ne sont pas tous les metteurs en scène qui accepteraient ce genre de proposition conceptuelle, mais cela va aussi à l’encontre de notre conception de la créativité libre. On nous apprend souvent que le niveau le plus élevé qu’un concepteur peut atteindre est lorsque l’on peut matérialiser notre vision sans limite de ressource, de budget ou de matériel.  Cette approche remet donc en question le rôle des designers, car cela suggère plutôt des concepts flexibles qui favorisent l’adaptation et la transformation. Cela est moins limitatif que l’on pourrait croire, car il y a tellement de matériaux déjà en circulation qu’on peut trouver tout ce dont on a besoin à condition d’apprendre à regarder la matière différemment.

© Cynthia St-Gelais

De plus, cela force la communication bidirectionnelle entre les différents paliers de  l’organisation théâtrale hiérarchisée. Dans ce genre de modèle, la communication est un élément clé. En communiquant avec les différents membres de l’équipe, on peut partager les connaissances de chacun et trouver des solutions inédites. En mettant les techniques et les réseaux en commun, on peut facilement trouver des matériaux manquants ou de nouvelles techniques. De plus, comme les allers-retours entre les différent.e.s collaborateur.trice.s sont très fréquents et que le concept n’est pas arrêté, il faut s’assurer que la vision des concepteur.trice.s reste claire pour tout le monde et que les décisions soient approuvées.

Production

Dans le cas de Les Enfants, qui allait partir en tournée, Cynthia devait s’assurer de la durabilité de ses costumes. Différentes options s’offraient à elle, mais plusieurs comportaient des désavantages. La location n’était pas une option étant donné la durée de la tournée et, de tout façon, la plupart des costumiers ne possèdent pas ou très peu, de vêtements contemporains. Les friperies n’étaient pas optimales non plus, car la durabilité des vêtements de seconde main est souvent aléatoire.

Elle a donc décidé de faire affaire avec des marques de mode locales écoresponsables. Le problème avec cette approche, c’est qu’elle demande beaucoup de temps et d’énergie. Il faut tout d’abord établir le contact avec ces compagnies qui n’ont jamais participé à ce genre de démarches et leur expliquer le projet et le processus. Il faut ensuite faire une nombre considérable d’aller-retours aux magasins. Entre le repérage, l’emprunt des vêtements pour les essayages (en dehors des heures de pointes pour ne pas faire perdre d’argent au magasin), les retours et le stress que ce qu’on voulait ne soit même plus disponible, il y a de quoi s’épuiser. Étant donné qu’aucun système ou partenariat n’avait encore été établi entre les milieux de la mode et du costume, cela a représenté une charge de travail majeure.

Un des vêtements a aussi été fait en atelier dans un tissu certifié écoresponsable. Faire construire les costumes en atelier offre la possibilité d’avoir un contrôle sur la confection et ainsi, de faire des choix réfléchis. Cela permet aussi d’encourager la main-d’œuvre locale. Quant aux certifications, il en existe beaucoup et pour différentes raisons. Il y a par exemple des certifications biologiques, éthiques, locales, recyclées, etc. Même si cela nécessite l’extraction de nouvelles ressources, ce genre de textile a quand même un impact négatif plus faible. Il coûte généralement plus cher et est souvent accessible seulement à l’achat de grandes quantités.

© Caroline Laberge

Post production

Cynthia  a finalement soulevé un problème majeur: la gestion des costumes à la fin d’une production n’est pas ou très peu prise en compte. On dispose le plus vite possible des costumes. Ils sont généralement gardés par le costumier du théâtre, donnés aux costumiers privés ou, s’il s’agit de vêtement contemporains, aux œuvres de charité. Même s’ils ne sont pas jetés, les vêtements contemporains sont quand même sortis de la boucle du théâtre et pour ainsi dire, perdus. Il est assez commun que les costumes de base génériques (t-shirts noirs, tailleurs et vestes, chemises blanches, etc.) soient sans cesse achetés neufs dans les magasins low cost. Cela constitue un problème, car créer à partir de matériel neuf demande toujours plus d’énergie et de ressources. De plus, acheter dans ce genre de magasins encourage l’industrie du fast fashion, une industrie grandement polluante et inhumaine.

© Caroline Laberge

Des ressources à créer

Ainsi, même si l’effort est là, il manque encore beaucoup de ressources pour aider les concepteur.trice.s dans leurs démarches écologiques. Parmi les solutions disponibles, Cynthia a mentionné quelques entreprises, Télio par exemple, qui fournissent des tissus écologiques ou biologiques, mais souvent assez chers et seulement en très grandes quantités. La conceptrice propose aussi l’idée d’un système qui faciliterait le lien entre les stylistes locaux et les concepteur.trice.s de costumes pour que la communication se fasse plus rapidement et facilement. Pour elle, qui effectuait ces démarches pour la première fois, cela a été une source de travail considérable, car elle a dû monter un dossier pour chaque styliste pour que chacun.e comprenne le projet et le fonctionnement du théâtre.D’autres idées surgissent aussi à droite et à gauche quand on évoque le sujet avec des concepteur.trice.s de costumes. Parmi elles, un système qui permettrait de récupérer les vêtements de base dont tout le monde a tant besoin et qui sont sans cesse ré-achetés neufs. Ou encore une entreprise qui offrirait des matériaux  alternatifs comme des tissus de seconde main ou de la teinture naturelle .

En tout cas, la demande d’alternatives grandit de plus en plus et plusieurs projets voient le jour pour répondre aux besoins. Les mentalités changent peu à peu et le changement arrive doucement, mais sûrement!

 

Julie Fournier

Julie Fournier est diplômée de l’Université Concordia depuis 2020. Elle a étudié en scénographie où elle s’est spécialisée en conception de costumes et s’est intéressée particulièrement à l’écoconception. Chargée de projet Costume & Textile à Écoscéno depuis janvier 2021, elle travaille à créer des ressources pour la confection de costumes écoresponsables dans le milieu des arts vivants.

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Marie-Ève Lachance-Foisy
Conseillère en transition socioécologique

Conseil québécois des événements écoresponsables

Biographie

Son parcours a commencé avec l’obtention d’un baccalauréat en études de l’environnement, une étape qui lui a permis de saisir l’ampleur des enjeux environnementaux et sociaux ainsi que l’importance cruciale d’agir concrètement. En poursuivant des études de deuxième cycle en gestion du développement durable, elle a acquis les compétences nécessaires pour se consacrer pleinement à sa passion qu’elle pratique depuis maintenant 3 ans : aider et soutenir les organisations dans leur démarche d’amélioration de leurs pratiques écoresponsables.

Marie-Ève est reconnue pour son dynamisme et son enthousiasme communicatif, qualités qui enrichissent son engagement et son efficacité dans ce domaine. Elle se distingue par sa capacité à mobiliser les équipes et à transformer les défis en opportunités pour un avenir plus durable.

Thomas Gregoire
Directeur général et artistique

FestiVoix de Trois-Rivières

Sujets d’intérêt
Politique et pratiques de développement durable dans un contexte de festival.

Biographie
Thomas Grégoire, est directeur général et artistique du Festivoix de Trois-Rivières depuis novembre 2014 et œuvre dans le domaine de l’événementiel depuis une quinzaine d’années. Auparavant, il était directeur général adjoint de cette organisation où il était chargé principalement du marketing, des communications et des partenariats tout en poursuivant des activités de consultant en gestion de projet et en marketing avec le studio de communication Créations Cynic. En complément de ses fonctions au FestiVoix, Thomas Grégoire siège sur différents conseils d’administration au nveau régional et provincial notamment celui d’Événements attractions Québec et du REMI (Regroupement des événements majeurs internationaux).

Isabelle Kaliaguine
Designer et fondatrice

Kaliaguine inc. et hop!

Sujets d’intérêt
Accompagnement écoresponsable pour impression, signalisation et solutions d’aménagement d’événements
Accompagnement pour solutions de valorisation – Éconception

Biographie
Isabelle Kaliaguine est une designer d’événement de plus de 20 ans d’expérience; impliquée dans des événements de grande envergure. Depuis plusieurs années, elle s’implique activement pour le développement et la mise en application de solutions écoresponsables, et collabore depuis 2015 avec le Conseil québécois des événements écoresponsables par des formations et du mentorat. Dans la dernière année, Isabelle a fondé hop! une entreprise qui donne une 2e vie aux bannières événementielles et autres matériaux imprimés en grands formats et les transformant en items utiles à l’aménagement d’événements et en produits dérivés.

Karelle Trottier
Chargée de projet – Événements écoresponsables et santé environnementale

CQEER

Sujets d’intérêt
Gestion des matières résiduelles, calcul des GES, santé environnementale, sélection des fournisseurs, événements écoresponsables, événements sportifs.

Biographie
Karelle a étudié en environnement à l’UQAM au baccalauréat en sciences naturelles appliquées à l’environnement et à la maîtrise en sciences de l’environnement en recherche. Axée sur l’interdisciplinarité, elle s’intéresse à plusieurs domaines incluant la gestion des matières résiduelles, la santé, la lutte aux changements climatiques et la protection des milieux naturels. Elle travaille maintenant comme chargée de projet au Conseil québécois des événements écoresponsables où elle accompagne tous types d’événements, mais principalement des événements sportifs, comme l’Omnium Banque Nationale, les Régates de Valleyfield, les courses CRYO et divers événements organisés par Vélo-Québec. Elle a eu la chance de travailler aussi avec de gros événements corporatifs, comme Sommet Climat Montréal et la COP 15 et avec le Ministère des relations internationales et de la francophonie.
Karelle aime s’informer sur tous les sujets qui touchent l’environnement, elle pourra donc vous aider en envoyant des références à lire pour aller plus loin sur le sujet. Elle aime particulièrement le plein air, ce qui l’amène à s’intéresser beaucoup aux 7 principes Sans Trace et à l’impact des événements sur la faune et la flore, mais aussi sur la santé humaine.

Sophie-Laurence H. Lauzon, M. Env.
Conseillère en développement durable

Conseil québécois des événements écoresponsables

Sujets d’intérêt
Événements écoresponsables, développement durable, gestion des matières résiduelles, approvisionnement responsable, développement de politiques d’événements écoresponsables et d’outils pour assurer la mise en œuvre de l’écoresponsabilité.

Biographie
Conseillère en développement durable, Sophie-Laurence accompagne différentes organisations dans leur démarche d’écoresponsabilité. Diplômée du baccalauréat en études de l’environnement et de la maîtrise en gestion de l’environnement de l’Université de Sherbrooke, elle a développé de fortes compétences en gestion des matières résiduelles, approvisionnement responsable et mise en œuvre de démarches de développement durable notamment en événementiel. Ayant mené une étude statistique sur l’événementiel écoresponsable en 2020 et ayant développé un guide sur la gestion écoresponsable et sanitaire des événements en 2021, elle connaît bien les tendances écoresponsables et les réalités du secteur événementiel québécois. Sophie-Laurence accompagne de nombreux organisateurs d’événements culturels, corporatifs et gourmands à entreprendre un virage vert, approfondir leur démarche d’écoresponsabilité ou classifier leur événement selon la norme BNQ 9700-253.  Reconnue pour son souci du détail et sa nature passionnée, Sophie-Laurence est déterminée à soutenir les organisations à prendre un virage qui soit en cohérence avec les défis environnementaux actuels.

Dominic Laperrière-Marchessault
Agente de projets, promotions & événements spéciaux

Espace pour la vie (Ville de Montréal)

Sujets d’intérêt
Événements écoresponsables, lieux d’accueil écoresponsables, développement de politiques d’événements écoresponsables et d’outils pour accompagner les organisateurs d’événements, accueil de tournages écoresponsables.

Biographie
Dominic travaille à la location des salles des musées d’Espace pour la vie (Biodôme, Biosphère, Jardin botanique, Insectarium et Planétarium Rio Tinto Alcan) depuis cinq ans. À titre d’agente de projets, elle coordonne l’accueil d’environ 80 événements corporatifs et tournages par année. En 2021, elle est devenue la première candidate à obtenir l’attestation du programme de formation appliqué en événementiel responsable du CQEER  et elle a entamé un certificat en Développement durable à l’Université Laval. Ses formations lui ont permis de développer une politique de gestion responsable d’événements ainsi que divers outils pour accompagner les locataires de salles dans l’atteinte de leurs objectifs.

Pablo Maneyrol
Directeur Affaires institutionnelles

TOHU

Sujets d’intérêt
Implantation d’une démarche de développement durable en entreprise. Indicateurs et reddition de compte. Salles de spectacle écoresponsables. Partenariats et maillages intersectoriels.

Biographie
Possédant une quinzaine d’années d’expérience professionnelle dans le secteur culturel (et particulièrement des arts vivants), Pablo Maneyrol est actuellement Directeur Affaires institutionnelles pour la TOHU, une salle pionnière en développement durable par la culture. Avec cet organisme reconnu pour ses pratiques innovantes en environnement et développement communautaire, il retrouve ses premières amours puisque sa carrière avait débuté dans la RSE.
Ses champs de compétence incluent les relations gouvernementales, la planification stratégique, l’implantation de plans d’action et indicateurs, et la coordination de projets en développement durable.
Il siège aux C.A. de Culture Montréal et du CESIM, et il copréside la commission permanente Culture et transition écologique de Culture Montréal.

Hélèna Gervais
Agente de développement industriel

RECYC-QUÉBEC

Sujets d’intérêt
Gestion des matière résiduelles, retrait des bouteilles d’eau à usage unique, escouade verte ainsi que gestion des matières compostables et commerces.

Biographie
Titulaire d’un baccalauréat en communications – relations humaines, profil international de l’UQAM ainsi que d’une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke, Hélène Gervais œuvre au sein de la société d’État RECYC-QUÉBEC depuis 2006, à titre d’agente de développement industriel. Son expertise en économie circulaire, combinée à ses connaissances en gestion des matières résiduelles, ont été mises à profit sur divers dossiers dont l’organisation des deux éditions des Assises québécoises de l’économie circulaire, la réduction à la source des matières résiduelles, la réparation et l’obsolescence, le recyclage des plastiques ainsi que la collecte sélective des matières recyclables. Depuis 2018, Hélène est également chargée de cours en économie circulaire à l’Université de Sherbrooke. En 2016, elle a œuvré à titre de chargée de projets à l’Institut de l’environnement, du développement durable et de l’économie circulaire où elle a coordonné un important projet de recherche portant sur l’économie circulaire et les métaux, pour le compte du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec. Elle s’implique aussi sur des conseils d’administration d’organismes liés à l’éducation relative à l’environnement.

Patrick Kearney
Directeur général du Festival Santa Teresa – Président du REFRAIN

 

Sujets d’intérêt
Gestion des matière résiduelles, retrait des bouteilles d’eau à usage unique, escouade verte ainsi que gestion des matières compostables et commerces.

Biographie
Directeur général du Festival Santa Teresa et président du REFRAIN, Patrick Kearney a mis en place pour son festival un projet écoresponsable (Vert Teresa) qui a permis au festival de mériter le Prix Vivats RECYC-QUÉBEC | Gestion responsable des matières résiduelles en 2019. Patrick est détenteur d’une maîtrise en gestion et développement des organisations. 

Isabelle Moïse
Directrice des opérations, Dossiers et développement stratégiques

RECYC-QUÉBEC

Sujets d’intérêt
Événements écoresponsables, lieux d’accueil écoresponsables, développement de politiques d’événements écoresponsables, certification BNQ (9700-253). Outils, bonnes pratiques d’ici et d’ailleurs, gestion des GES et approvisionnement responsable pour les organisateurs d’événements internationaux.

Biographie
Titulaire d’un B.A.A. en Marketing et Management de HEC Montréal, Isabelle Moïse cumule 20 ans d’expérience en gestion d’événements corporatifs et de portée internationale. Ayant travaillé autant en agence que comme consultante, Isabelle a réalisé plus de 200 événements au cours de sa carrière : congrès, colloques, expositions et galas. Tout au long de son parcours, elle a accompagné plusieurs organisations dans leur transition vers des événements durables et écoresponsables notamment en les guidant pour l’obtention de la certification BNQ en gestion responsable d’événements (9700-253). Ses compétences reconnues en communication, en opération et développement stratégiques l’ont amenée à rejoindre les rangs de RECYC-QUÉBEC en 2020 comme directrice des opérations pour les dossiers et le développement stratégiques. Elle a notamment sous sa direction l’organisation des Assises de l’économie circulaire qui se tiennent aux deux ans.

Maëlle Minier
Chargée de projets en événements écoresponsables

Maëlle a toujours eu un intérêt pour l’accompagnement à la transition, diplômée d’un baccalauréat en études internationales, elle voulait initialement faire carrière dans l’humanitaire et la stabilisation politique des états. La question environnementale l’a pourtant rattrapée et lui a donné envie de s’investir professionnellement dans l’amélioration de nos espaces de vie. Après un an au service d’une association de sensibilisation et d’accompagnement à la transition écologique en France, elle a choisi de revenir à Montréal pour compléter son cursus en environnement et développement durable à l’UdeM. Différentes expériences, en gestion de brigade verte sur des festivals notamment, lui ont donné envie de contribuer à la mobilisation, tant pour la santé humaine que celle des écosystèmes et des générations futures.

 

Caroline Larocque
Chargée de projets en développement durable et communications

Caroline a fait des études de deuxième cycle en développement durable à l’Université de Sherbrooke et détient un brevet d’enseignement, ainsi qu’une expérience en gestion d’entreprise et en marketing. Elle s’intéresse au rôle et à l’impact positif que peuvent avoir les organisations sur l’environnement, ainsi qu’aux enjeux liés au marketing responsable et à la communication des actions écoresponsables entreprises par les organisateur·trices d’événements.

Camille Guédon
Chargée de projets en arts vivants et tournages écoresponsables

Très intéressée par les enjeux environnementaux et leur application dans le milieu des arts et de la culture, Camille Guédon détient un baccalauréat en communications de l’Université de Sherbrooke et une maîtrise en gestion du tourisme de l’Université du Québec à Montréal. Alors qu’elle travaillait comme gestionnaire de la programmation au 375e anniversaire de Montréal, elle a également étudié à HEC Montréal au DESS en gestion des organismes culturels. Camille a aussi travaillé comme coordonnatrice auprès de plusieurs organismes publics tels que Tourisme Montréal et la Ville de Montréal.

Aurélie Jeanroy
Chargée de projets en arts vivants et événements écoresponsables

Engagée depuis ses études de maîtrise en management environnemental à La Rochelle en France, Aurélie a toujours voulu avoir un rôle dans la lutte contre les changements climatiques. Elle s’est mobilisée dans plusieurs associations étudiantes, et plus tard dans une association de sensibilisation à la gestion durable des matières résiduelles dans des festivals et manifestations culturelles, à Paris. Aurélie aime la musique et la culture, et pense qu’il est aujourd’hui nécessaire de produire et de réaliser des projets culturels de manière durable.

Garance François
Chargée de projets en arts vivants

Diplômée d’une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke, Garance souhaite conjuguer son engagement pour l’environnement avec sa passion des différentes formes d’arts. À travers divers projets universitaires, elle s’intéresse de plus en plus à la mise en œuvre de démarche environnementale dans les contextes événementiels et culturels. Son essai sur l’économie circulaire appliquée dans les festivals de musiques témoigne de son engagement à fusionner ces deux domaines. Elle est désormais déterminée à accompagner les organisations culturelles dans leur démarche écoresponsable. Garance a rejoint l’équipe dans le cadre d’un remplacement de congé parental.

Lize Bizzoni
Directrice général adjointe
Lise Bizzoni a plus de 19 ans d’expérience en coordination et gestion de projets dans le milieu universitaire. Grâce à sa formation universitaire et à son expérience en administration de la recherche et de la culture, elle a développé une solide connaissance de la gestion opérationnelle d’une organisation et du travail multisectoriel. Elle a d’ailleurs été récipiendaire du 3e Prix d’excellence des professionnel·les de recherche décerné par les Fonds de recherche du Québec en 2018. Très à l’aise au sein d’une équipe, elle a à cœur de construire des relations harmonieuses dans ses équipes de travail, fondées sur le respect, la collaboration et la reconnaissance des forces de chacune. Son action bénévole se concentre au sein d’une association 2SLGBTQIA+ et elle réserve le reste de son temps libre à son potager.