La Charte pour une culture accessible, inclusive et équitable : un outil précieux pour le milieu

Au début de l’année 2021, Exeko, une organisation qui utilise la créativité intellectuelle et artistique au service d’une transformation sociale inclusive et émancipatrice, a publié sa Charte pour une culture accessible, inclusive et équitable. Celle-ci est le résultat d’une démarche initiée en 2016 en collaboration avec une série de partenaires institutionnels (le Groupe des onzes), sociaux, communautaires et artistiques. J’ai rencontré William-Jacomo Beauchemin, responsable des laboratoires d’innovation sociale chez Exeko, pour en savoir plus sur la Charte, sur la démarche ayant mené à son adoption et sur l’accessibilité, l’inclusion et l’équité en culture.

Crédits : Dan Gazut

La Charte pour une culture accessible, inclusive et équitable

D’abord, qu’est-ce que la Charte pour une culture accessible, inclusive et équitable? Selon William, il s’agit d’une boussole éthique, d’un document-cadre, qui veut donner des repères et des orientations aux institutions culturelles quant aux trois concepts clés. La charte vise d’abord à clarifier chacun des concepts qui sont très distincts, bien que souvent utilisés de manière interchangeable. L’accessibilité vise à promouvoir un parcours libre de freins et une pratique de la culture autonome pour toutes les personnes. L’inclusion repose vraiment sur la prise en compte des considérations précises à certains groupes de personnes et aux différentes manières de leur tendre la main afin de promouvoir leur participation dans le domaine de la culture. L’équité aspire quant à elle une meilleure représentation dans les institutions et dans le milieu culturel, notamment au niveau du leadership.

« La Charte se veut un document cadre qui permet aux institutions de garder une attention particulière sur ces enjeux centraux et qui met de l’avant des orientations éthico-politiques clés »

– William-Jacomo Beauchemin, chargé de laboratoire en innovation sociale chez Exeko

Quatre années de collaborations avec une série d’organisations partenaires

Exeko s’intéresse aux enjeux sociopolitiques dans le milieu culturel depuis 2006. À travers les différentes activités d’Exeko, des enjeux systémiques clairs ont émergé quant à l’accessibilité et l’inclusion en culture. En 2016, lors d’une rencontre avec le Groupe des onze (formé de la Bibliothèques et Archives nationales du Québec – BAnQ, Les Grands Ballets Canadiens de Montréal, La Maison Théâtre, le Musée des beaux-arts de Montréal, l’Opéra de Montréal, l’Orchestre Métropolitain, l’Orchestre symphonique de Montréal, la Salle Bourgie, la Société de la Place des Arts de Montréal et le Théâtre du Nouveau Monde), Exeko a proposé un processus permettant de s’interroger sur ces enjeux et d’identifier des pistes de solutions potentielles. Par ailleurs, le réseau de partenaires sociaux, communautaires et artistiques (incluant l’Accueil Bonneau, Les Muses: centre des arts de la scène, La Maison Tangente, Les Impatients, La Maison de la Syrie, le Projet Collectif en Inclusion à Montréal – PCEIM, l’Association de Montréal pour la Déficience Intellectuelle, le Groupe communautaire L’Itinéraire et le collectif Bout du monde) avec qui travaillait Exeko partageait les mêmes constats. Le contexte était donc propice à l’émergence d’une démarche concertée sur ces enjeux centraux. 

Les partenaires institutionnels et communautaires, tiré de la Charte

Cette démarche de concertation s’est déployée en deux phases. La première, de 2016 à 2018, portait sur la recherche terrain. Cette phase a inclus des discussions avec les partenaires institutionnels pour mieux comprendre les enjeux et les défis. Ensuite, un programme de sorties culturelles a été mis en place pour aller constater ce qu’il en était sur le terrain.

« On allait voir un spectacle, à l’Opéra de Montréal par exemple, et avec une grille d’analyse, on se questionnait à savoir ce qui fait que la culture est accessible, inclusive et équitable. On a fait une dizaine de sorties comme ça pour valider que notre guide d’analyse tenait la route et ainsi formuler des recommandations. » 

– William-Jacomo Beauchemin

Finalement, des sorties en théâtre invisible ont été organisées avec des comédiens et des comédiennes pour aller tester des situations très concrètes en contexte réel. Par exemple, différentes personnes demandaient aux placier·ière·s de changer de place dans la salle afin de tester si elles obtenaient les mêmes réponses selon leur identité.

En 2019, la deuxième phase de la démarche visait à mettre les apprentissages en commun à travers une série d’ateliers thématiques. Cela a permis d’avoir une vision d’ensemble et de construire collectivement la Charte lors d’un forum à la Maison du Conseil des Arts de Montréal. Les voies d’application proposées dans la Charte émanent des expériences vécues pendant les trois années de recherches sur le terrain.

« Évidemment, on a rencontré plusieurs défis en chemin, notamment au niveau de la mobilisation des organisations et des personnes participantes sur une si longue période. Les vagues MeToo et Black Lives Matter sont aussi venues transformer l’horizon des discussions. Les questions d’inclusion, d’accessibilité et d’équité touchent les personnes directement, alors c’était important d’aménager des espaces propices à l’expression de ces sensibilités. »

– William-Jacomo Beauchemin

Crédits : Noémie Maignien

Une réception chaleureuse dans le milieu culturel

Depuis le lancement de la Charte, Exeko constate que beaucoup de discussions ont émergé chez les partenaires institutionnels. Plusieurs autres organisations les contactent également pour en savoir plus sur la Charte et pour savoir comment elles peuvent en appliquer les différents principes. Exeko propose une formation introductive aux grandes sphères abordées par la Charte, puis réfère les personnes intéressées vers des organisations plus spécialisées pour les questions plus pointues. L’accueil que le milieu a réservé à la Charte démontre qu’il y avait des besoins très clairs.

« Pour le moment, on s’assure que les connaissances circulent et que les différents acteurs du milieu s’approprient ces concepts. On veut s’assurer qu’il y ait une suite à la démarche, notamment en accompagnant les organisations qui en ont besoin et en procédant à l’évaluation de la Charte. »

– William-Jacomo Beauchemin

Encore des défis

Pour terminer, j’ai demandé à William ce qui était, à ses yeux, le plus grand défi du milieu culturel pour devenir un espace plus accessible, inclusif et équitable. Selon lui, la question brûlante est l’équité puisqu’elle a émergé plus récemment dans l’espace collectif. Par ailleurs, c’est un défi plus grand pour les institutions puisque ça touche directement leur équipe et les personnes qui détiennent le pouvoir décisionnel.

« Le secteur culturel a catalysé les questions de représentativité et d’équité, qui sont très complexes. Heureusement, ça bouge beaucoup actuellement du côté politique, mais aussi du côté de la recherche et du militantisme. »

– William-Jacomo Beauchemin

Les défis relatifs à l’accessibilité, l’inclusion et l’équité sont nombreux, mais il est positif de constater que le domaine de la culture s’interroge et vise à s’améliorer sur ces enjeux. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de consulter la Charte pour une culture accessible, inclusive et équitable, c’est par ici! J’espère que ce document aura l’effet escompté et qu’un grand nombre d’organisations culturelles s’en inspireront pour questionner leurs pratiques actuelles.

2 réflexions sur “La Charte pour une culture accessible, inclusive et équitable : un outil précieux pour le milieu”

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Thomas Gregoire
Directeur général et artistique

FestiVoix de Trois-Rivières

Sujets d’intérêt
Politique et pratiques de développement durable dans un contexte de festival.

Biographie
Thomas Grégoire, est directeur général et artistique du Festivoix de Trois-Rivières depuis novembre 2014 et œuvre dans le domaine de l’événementiel depuis une quinzaine d’années. Auparavant, il était directeur général adjoint de cette organisation où il était chargé principalement du marketing, des communications et des partenariats tout en poursuivant des activités de consultant en gestion de projet et en marketing avec le studio de communication Créations Cynic. En complément de ses fonctions au FestiVoix, Thomas Grégoire siège sur différents conseils d’administration au nveau régional et provincial notamment celui d’Événements attractions Québec et du REMI (Regroupement des événements majeurs internationaux).

Isabelle Kaliaguine
Designer et fondatrice

Kaliaguine inc. et hop!

Sujets d’intérêt
Accompagnement écoresponsable pour impression, signalisation et solutions d’aménagement d’événements
Accompagnement pour solutions de valorisation – Éconception

Biographie
Isabelle Kaliaguine est une designer d’événement de plus de 20 ans d’expérience; impliquée dans des événements de grande envergure. Depuis plusieurs années, elle s’implique activement pour le développement et la mise en application de solutions écoresponsables, et collabore depuis 2015 avec le Conseil québécois des événements écoresponsables par des formations et du mentorat. Dans la dernière année, Isabelle a fondé hop! une entreprise qui donne une 2e vie aux bannières événementielles et autres matériaux imprimés en grands formats et les transformant en items utiles à l’aménagement d’événements et en produits dérivés.

Karelle Trottier
Chargée de projet – Événements écoresponsables et santé environnementale

CQEER

Sujets d’intérêt
Gestion des matières résiduelles, calcul des GES, santé environnementale, sélection des fournisseurs, événements écoresponsables, événements sportifs.

Biographie
Karelle a étudié en environnement à l’UQAM au baccalauréat en sciences naturelles appliquées à l’environnement et à la maîtrise en sciences de l’environnement en recherche. Axée sur l’interdisciplinarité, elle s’intéresse à plusieurs domaines incluant la gestion des matières résiduelles, la santé, la lutte aux changements climatiques et la protection des milieux naturels. Elle travaille maintenant comme chargée de projet au Conseil québécois des événements écoresponsables où elle accompagne tous types d’événements, mais principalement des événements sportifs, comme l’Omnium Banque Nationale, les Régates de Valleyfield, les courses CRYO et divers événements organisés par Vélo-Québec. Elle a eu la chance de travailler aussi avec de gros événements corporatifs, comme Sommet Climat Montréal et la COP 15 et avec le Ministère des relations internationales et de la francophonie.
Karelle aime s’informer sur tous les sujets qui touchent l’environnement, elle pourra donc vous aider en envoyant des références à lire pour aller plus loin sur le sujet. Elle aime particulièrement le plein air, ce qui l’amène à s’intéresser beaucoup aux 7 principes Sans Trace et à l’impact des événements sur la faune et la flore, mais aussi sur la santé humaine.

Sophie-Laurence H. Lauzon, M. Env.
Conseillère en développement durable

Conseil québécois des événements écoresponsables

Sujets d’intérêt
Événements écoresponsables, développement durable, gestion des matières résiduelles, approvisionnement responsable, développement de politiques d’événements écoresponsables et d’outils pour assurer la mise en œuvre de l’écoresponsabilité.

Biographie
Conseillère en développement durable, Sophie-Laurence accompagne différentes organisations dans leur démarche d’écoresponsabilité. Diplômée du baccalauréat en études de l’environnement et de la maîtrise en gestion de l’environnement de l’Université de Sherbrooke, elle a développé de fortes compétences en gestion des matières résiduelles, approvisionnement responsable et mise en œuvre de démarches de développement durable notamment en événementiel. Ayant mené une étude statistique sur l’événementiel écoresponsable en 2020 et ayant développé un guide sur la gestion écoresponsable et sanitaire des événements en 2021, elle connaît bien les tendances écoresponsables et les réalités du secteur événementiel québécois. Sophie-Laurence accompagne de nombreux organisateurs d’événements culturels, corporatifs et gourmands à entreprendre un virage vert, approfondir leur démarche d’écoresponsabilité ou classifier leur événement selon la norme BNQ 9700-253.  Reconnue pour son souci du détail et sa nature passionnée, Sophie-Laurence est déterminée à soutenir les organisations à prendre un virage qui soit en cohérence avec les défis environnementaux actuels.

Dominic Laperrière-Marchessault
Agente de projets, promotions & événements spéciaux

Espace pour la vie (Ville de Montréal)

Sujets d’intérêt
Événements écoresponsables, lieux d’accueil écoresponsables, développement de politiques d’événements écoresponsables et d’outils pour accompagner les organisateurs d’événements, accueil de tournages écoresponsables.

Biographie
Dominic travaille à la location des salles des musées d’Espace pour la vie (Biodôme, Biosphère, Jardin botanique, Insectarium et Planétarium Rio Tinto Alcan) depuis cinq ans. À titre d’agente de projets, elle coordonne l’accueil d’environ 80 événements corporatifs et tournages par année. En 2021, elle est devenue la première candidate à obtenir l’attestation du programme de formation appliqué en événementiel responsable du CQEER  et elle a entamé un certificat en Développement durable à l’Université Laval. Ses formations lui ont permis de développer une politique de gestion responsable d’événements ainsi que divers outils pour accompagner les locataires de salles dans l’atteinte de leurs objectifs.

Pablo Maneyrol
Directeur Affaires institutionnelles

TOHU

Sujets d’intérêt
Implantation d’une démarche de développement durable en entreprise. Indicateurs et reddition de compte. Salles de spectacle écoresponsables. Partenariats et maillages intersectoriels.

Biographie
Possédant une quinzaine d’années d’expérience professionnelle dans le secteur culturel (et particulièrement des arts vivants), Pablo Maneyrol est actuellement Directeur Affaires institutionnelles pour la TOHU, une salle pionnière en développement durable par la culture. Avec cet organisme reconnu pour ses pratiques innovantes en environnement et développement communautaire, il retrouve ses premières amours puisque sa carrière avait débuté dans la RSE.
Ses champs de compétence incluent les relations gouvernementales, la planification stratégique, l’implantation de plans d’action et indicateurs, et la coordination de projets en développement durable.
Il siège aux C.A. de Culture Montréal et du CESIM, et il copréside la commission permanente Culture et transition écologique de Culture Montréal.

Hélèna Gervais
Agente de développement industriel

RECYC-QUÉBEC

Sujets d’intérêt
Gestion des matière résiduelles, retrait des bouteilles d’eau à usage unique, escouade verte ainsi que gestion des matières compostables et commerces.

Biographie
Titulaire d’un baccalauréat en communications – relations humaines, profil international de l’UQAM ainsi que d’une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke, Hélène Gervais œuvre au sein de la société d’État RECYC-QUÉBEC depuis 2006, à titre d’agente de développement industriel. Son expertise en économie circulaire, combinée à ses connaissances en gestion des matières résiduelles, ont été mises à profit sur divers dossiers dont l’organisation des deux éditions des Assises québécoises de l’économie circulaire, la réduction à la source des matières résiduelles, la réparation et l’obsolescence, le recyclage des plastiques ainsi que la collecte sélective des matières recyclables. Depuis 2018, Hélène est également chargée de cours en économie circulaire à l’Université de Sherbrooke. En 2016, elle a œuvré à titre de chargée de projets à l’Institut de l’environnement, du développement durable et de l’économie circulaire où elle a coordonné un important projet de recherche portant sur l’économie circulaire et les métaux, pour le compte du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec. Elle s’implique aussi sur des conseils d’administration d’organismes liés à l’éducation relative à l’environnement.

Patrick Kearney
Directeur général du Festival Santa Teresa – Président du REFRAIN

 

Sujets d’intérêt
Gestion des matière résiduelles, retrait des bouteilles d’eau à usage unique, escouade verte ainsi que gestion des matières compostables et commerces.

Biographie
Directeur général du Festival Santa Teresa et président du REFRAIN, Patrick Kearney a mis en place pour son festival un projet écoresponsable (Vert Teresa) qui a permis au festival de mériter le Prix Vivats RECYC-QUÉBEC | Gestion responsable des matières résiduelles en 2019. Patrick est détenteur d’une maîtrise en gestion et développement des organisations. 

Isabelle Moïse
Directrice des opérations, Dossiers et développement stratégiques

RECYC-QUÉBEC

Sujets d’intérêt
Événements écoresponsables, lieux d’accueil écoresponsables, développement de politiques d’événements écoresponsables, certification BNQ (9700-253). Outils, bonnes pratiques d’ici et d’ailleurs, gestion des GES et approvisionnement responsable pour les organisateurs d’événements internationaux.

Biographie
Titulaire d’un B.A.A. en Marketing et Management de HEC Montréal, Isabelle Moïse cumule 20 ans d’expérience en gestion d’événements corporatifs et de portée internationale. Ayant travaillé autant en agence que comme consultante, Isabelle a réalisé plus de 200 événements au cours de sa carrière : congrès, colloques, expositions et galas. Tout au long de son parcours, elle a accompagné plusieurs organisations dans leur transition vers des événements durables et écoresponsables notamment en les guidant pour l’obtention de la certification BNQ en gestion responsable d’événements (9700-253). Ses compétences reconnues en communication, en opération et développement stratégiques l’ont amenée à rejoindre les rangs de RECYC-QUÉBEC en 2020 comme directrice des opérations pour les dossiers et le développement stratégiques. Elle a notamment sous sa direction l’organisation des Assises de l’économie circulaire qui se tiennent aux deux ans.

Maëlle Minier
Chargée de projets en événements écoresponsables

Maëlle a toujours eu un intérêt pour l’accompagnement à la transition, diplômée d’un baccalauréat en études internationales, elle voulait initialement faire carrière dans l’humanitaire et la stabilisation politique des états. La question environnementale l’a pourtant rattrapée et lui a donné envie de s’investir professionnellement dans l’amélioration de nos espaces de vie. Après un an au service d’une association de sensibilisation et d’accompagnement à la transition écologique en France, elle a choisi de revenir à Montréal pour compléter son cursus en environnement et développement durable à l’UdeM. Différentes expériences, en gestion de brigade verte sur des festivals notamment, lui ont donné envie de contribuer à la mobilisation, tant pour la santé humaine que celle des écosystèmes et des générations futures.

 

Caroline Larocque
Chargée de projets en développement durable et communications

Caroline a fait des études de deuxième cycle en développement durable à l’Université de Sherbrooke et détient un brevet d’enseignement, ainsi qu’une expérience en gestion d’entreprise et en marketing. Elle s’intéresse au rôle et à l’impact positif que peuvent avoir les organisations sur l’environnement, ainsi qu’aux enjeux liés au marketing responsable et à la communication des actions écoresponsables entreprises par les organisateur·trices d’événements.

Camille Guédon
Chargée de projets en arts vivants et tournages écoresponsables

Très intéressée par les enjeux environnementaux et leur application dans le milieu des arts et de la culture, Camille Guédon détient un baccalauréat en communications de l’Université de Sherbrooke et une maîtrise en gestion du tourisme de l’Université du Québec à Montréal. Alors qu’elle travaillait comme gestionnaire de la programmation au 375e anniversaire de Montréal, elle a également étudié à HEC Montréal au DESS en gestion des organismes culturels. Camille a aussi travaillé comme coordonnatrice auprès de plusieurs organismes publics tels que Tourisme Montréal et la Ville de Montréal.

Aurélie Jeanroy
Chargée de projets en arts vivants et événements écoresponsables

Engagée depuis ses études de maîtrise en management environnemental à La Rochelle en France, Aurélie a toujours voulu avoir un rôle dans la lutte contre les changements climatiques. Elle s’est mobilisée dans plusieurs associations étudiantes, et plus tard dans une association de sensibilisation à la gestion durable des matières résiduelles dans des festivals et manifestations culturelles, à Paris. Aurélie aime la musique et la culture, et pense qu’il est aujourd’hui nécessaire de produire et de réaliser des projets culturels de manière durable.

Garance François
Chargée de projets en arts vivants

Diplômée d’une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke, Garance souhaite conjuguer son engagement pour l’environnement avec sa passion des différentes formes d’arts. À travers divers projets universitaires, elle s’intéresse de plus en plus à la mise en œuvre de démarche environnementale dans les contextes événementiels et culturels. Son essai sur l’économie circulaire appliquée dans les festivals de musiques témoigne de son engagement à fusionner ces deux domaines. Elle est désormais déterminée à accompagner les organisations culturelles dans leur démarche écoresponsable. Garance a rejoint l’équipe dans le cadre d’un remplacement de congé parental.

Lize Bizzoni
Directrice général adjointe
Lise Bizzoni a plus de 19 ans d’expérience en coordination et gestion de projets dans le milieu universitaire. Grâce à sa formation universitaire et à son expérience en administration de la recherche et de la culture, elle a développé une solide connaissance de la gestion opérationnelle d’une organisation et du travail multisectoriel. Elle a d’ailleurs été récipiendaire du 3e Prix d’excellence des professionnel·les de recherche décerné par les Fonds de recherche du Québec en 2018. Très à l’aise au sein d’une équipe, elle a à cœur de construire des relations harmonieuses dans ses équipes de travail, fondées sur le respect, la collaboration et la reconnaissance des forces de chacune. Son action bénévole se concentre au sein d’une association 2SLGBTQIA+ et elle réserve le reste de son temps libre à son potager.